« Traité d'athéologie » : différence entre les versions

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|ISBN=2-253-11557-1
|page=44}}
 
{{citation|[[w:Ludwig Feuerbach|Ludwig Feuerbach]] propose une explication de ce qu'est Dieu : les hommes créent Dieu à leur image inversée (...) Je suis mortel. Dieu est immortel ; je suis fini ? Dieu est infini ; je suis limité ? Dieu est illimité ; je ne sais pas tout ? Dieu est omniscient ; je ne peux pas tout ? Dieu est omnipotent ; je ne suis pas doué du talent d'ubiquité ? Dieu est omniprésent ; je suis créé ? Dieu est incréé ; Je suis faible ? Dieu est la Toute-puissance ; Je suis sur terre ? Dieu est au ciel ; je suis imparfait ? Dieu est parfait ; je ne suis rien ? Dieu est tout, etc.}}
{{Réf Livre|titre=Traité d'athéologie
|auteur=Michel Onfray
|éditeur=Livre de Poche
|année=2006
|ISBN=2-253-11557-1
|page=62}}
 
{{citation|L'enseignement du fait religieux réintroduit le loup dans la bergerie : ce que les prêtres ne peuvent plus commettre ouvertement ils pourraient désormais le faire en douce, en enseignant les fables de l'Ancien et du Nouveau Testament, celles du Coran, et des Hadiths sous prétexte de permettre aux scolaires d'accéder plus facilement à Marc Chagall, à la Divine Comédie, à la Chapelle Sixtine ou à la musique de Ziryab...}}
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{{citation|La vieille idée persiste de l'athée immoral, amoral, sans foi ni loi éthique en vertu de quoi "si Dieu n'existe pas, alors tout est permis" (...) L'inverse me semble bien plutôt vrai : "Parce que Dieu existe, alors tout est permis..." Je m'explique : trois millénaires témoignent qu'un Dieu unique, violent, jaloux, querelleur, intolérant, belliqueux a généré plus de haine, de sang, de morts, de brutalité que de paix.}}
{{Réf Livre|titre=Traité d'athéologie
|auteur=Michel Onfray
|éditeur=Livre de Poche
|année=2006
|ISBN=2-253-11557-1
|page=73}}
 
{{citation|La désaffection de la pratique ne témoigne pas du recul de la croyance. Mieux, la corrélation entre la fin de l'un et la disparition de l'autre semble une erreur d'interprétation? On peut même penser que la fin du monopole des professionnels de la religion sur le religieux a libéré l'irrationnel et généré une plus grande profusion de sacré, de religiosité de soumission à la déraison.}}