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== ''Toute l'histoire du monde'' ==
{{citation|La guerre d'Algérie fut absolument différente des deux autres [Vietnam, Afghanistan] : les Français étaient en Algérie depuis cent trente ans; la guerre d'Algérie fut une guerre de sécession, le Sud se séparant du Nord; ce fut surtout, aspect méconnu, une guerre civile. Elle n'opposa pas seulement l'armée à l'insurrection FLN, ni les Européens aux Musulmans. elle divisa les partis et les familles. On trouvait des "pieds-noirs" libéraux, et beaucoup d'indigènes pro-français. Après plus d'un siècle de présence, les liens étaient inégaux mais nombreux : travailleurs immigrés en France, fonctionnaires métropolitains en Algérie, Algériens francisés. Car de nombreux Algériens musulmans furent d'actifs partisans de l'Algérie française. On cite les "harkis", mais ceux-ci n'étaient que des miliciens supplétifs ruraux, issus de régions archaïques (d'où les difficultés qu'ils rencontrèrent en métropole). Il y avait bien d'avantage de fonctionnaires, instituteurs, militaires et officiers indigènes "Algérie française". Cet aspect "guerre civile" explique, sans les excuser, les excès commis des deux côtés. […] La France était vraiment "chez elle" en Algérie (contrairement à l'Amérique au Vietnam, à la Russie en Afghanistan), mais le FLN aussi. La lutte ne pouvait être que sauvage !}}
{{citation|Il y eut beaucoup de conversions au judaïsme, depuis les tribus berbères du Maghreb (le directeur du ''Nouvel Observateur'', Jean Daniel, est un indigène maghrébin) jusqu'au castes dirigeantes du royaume turc des Khazars. […] On ne saurait déduire de leurs faciès la religion de Smaïn, de Djamel Debouzze ou d'Enrico Macias, et le Kabyle Zinedine Zidane est physiquement plus « européen » que Gérard Darmon. D'où la difficulté d'expliquer que Sharon, de type slave, est plus sémite qu'Arafat, lequel correspond trait pour trait à la caricature du juif Süss…}}
{{réf Livre|auteur=[[:w: Jean-Claude Barreau | Jean-Claude Barreau ]]
|titre=Toute l'histoire du monde
|éditeur=Fayard
|année=2005
|page=381375}}
 
{{citation|Il y eut beaucoup de conversions au judaïsme, depuis les tribus berbères du Maghreb (le directeur du ''Nouvel Observateur'', Jean Daniel, est un indigène maghrébin) jusqu'au castes dirigeantes du royaume turc des Khazars. […] On ne saurait déduire de leurs faciès la religion de Smaïn, de Djamel Debouzze ou d'Enrico Macias, et le Kabyle Zinedine Zidane est physiquement plus « européen » que Gérard Darmon. D'où la difficulté d'expliquer que Sharon, de type slave, est plus sémite qu'Arafat, lequel correspond trait pour trait à la caricature du juif Süss…}}
{{citation|La guerre d'Algérie fut absolument différente des deux autres [Vietnam, Afghanistan] : les Français étaient en Algérie depuis cent trente ans; la guerre d'Algérie fut une guerre de sécession, le Sud se séparant du Nord; ce fut surtout, aspect méconnu, une guerre civile. Elle n'opposa pas seulement l'armée à l'insurrection FLN, ni les Européens aux Musulmans. elle divisa les partis et les familles. On trouvait des "pieds-noirs" libéraux, et beaucoup d'indigènes pro-français. Après plus d'un siècle de présence, les liens étaient inégaux mais nombreux : travailleurs immigrés en France, fonctionnaires métropolitains en Algérie, Algériens francisés. Car de nombreux Algériens musulmans furent d'actifs partisans de l'Algérie française. On cite les "harkis", mais ceux-ci n'étaient que des miliciens supplétifs ruraux, issus de régions archaïques (d'où les difficultés qu'ils rencontrèrent en métropole). Il y avait bien d'avantage de fonctionnaires, instituteurs, militaires et officiers indigènes "Algérie française". Cet aspect "guerre civile" explique, sans les excuser, les excès commis des deux côtés. […] La France était vraiment "chez elle" en Algérie (contrairement à l'Amérique au Vietnam, à la Russie en Afghanistan), mais le FLN aussi. La lutte ne pouvait être que sauvage !}}
{{réf Livre|auteur=[[:w: Jean-Claude Barreau | Jean-Claude Barreau ]]
|titre=Toute l'histoire du monde
|éditeur=Fayard
|année=2005
|page=375381}}
 
{{citation|Cette dénatalité […] concerne aussi tragiquement l'Europe (à l'exception de la France) : l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne n'ont guère plus d'un enfant par femme. A ce niveau, l'Union européenne est menacée de disparition physique. L'immigration n'y peut suppléer qu'à la marge. Car il existe une grande différence entre l'"assimilation" des nouveaux arrivants et la "substitution" d'une population à une autre, laquelle rompt la continuité et compromet la transmission culturelle. Certaines banlieues sont des substitutions de populations. On en constate les effets. Il faut du temps pour assimiler; or la rapidité de l'implosion des Européens ne leur en laisse guère. D'autant plus que cela fait "réac" d'évoquer les problèmes de natalité, les Anglo-saxons affirmant que l'intimité des ménages ne regarde pas les Etats. C'est évidemment faux : faire un enfant est un acte social. Ce sont d'ailleurs les enfants indigènes qui assimilent les enfants immigrés.}}