« Saïd Boualam » : différence entre les versions

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Il fut responsable de la harka de la région de l'Ouarsenis pendant la guerre d'Algérie.
 
== ''Mon pays la France'', 1963==
== Citations ==
{{citation|La guerre d'Algérie, c'est d'abord un soulèvement contre les égorgeurs et les pillards et une fraternisation totale des Musulmans et des Français contre ce déchainement de haine.
}}
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|année d'origine=1963
|page=21
}}
 
{{citation|Venant après le traité de Versailles qui avait rendu deux départements à la France, les Accords d'Evian qui lui en ont perdu quinze, apprendront aux générations futures que l'Armée française victorieuse a livré le territoire qu'elle était chargée de défendre. [...] ces accords qui sont une félonie et une faute. Une félonie car ils livrent à l'arbitraire et aux tueurs plusieurs millions d'hommes sans défense parmi lesquelles des centaines de milliers d'anciens combattants qui ont défendu, tant en 1914-1918 qu'en 1939-1945, l'intégrité du territoire métropolitain, une félonie parce qu'ils livrent une population à la famine et à la misère. Une faute parce qu'ils officialisent aux yeux du monde l'avènement d'une poignée de tueurs et qu'ils sont pour l'Occident et la civilisation l'acte politique le plus grave depuis Yalta.}}
{{Réf Livre|titre=Mon pays la France
|auteur=[[:w:Saïd Boualam|Saïd Boualam]]
|éditeur=Pocket
|année=1973
|année d'origine=1963
|page=206}}
 
{{Réf Livre|titre== ''Les harkisHarkis au service de la France'', 1963==
{{citation|Mes paysans, mes gardes champêtres, mes bergers de l'Ouarsenis sont devenus des guerriers parce-que leurs pères, leurs enfants, leurs femmes égorgés, ils se sont défendus eux-mêmes contre leurs assassins... la formation d'une harka n'est qu'une autodéfense d'une population que l'on veut forcer par le couteau
et le fer à l'engagement politique.
}}
{{Réf Livre|titre=Les harkis au service de la France
|auteur= [[:w:Saïd Boualam|Saïd Boualam]]
|éditeur=France-Empire
|année=1963
|page=38
}}
 
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}}
 
==Divers==
{{citation|Sur les drapeaux des régiments de tirailleurs algériens et sur les étendards des spahis est gravée une devise. Ce n'est même pas « Honneur et Fidélité » mais « Honneur et Patrie », notre Patrie, c'est la France, et nous n'admettons pas qu'on l'arrache de nos coeurs. Nous n'admettons pas, après le 13 mai [1958], après le référendum du 28 septembre [1958], qu'on revienne sur notre volonté de vivre et de mourrir français. Nous n'admettons pas non plus que la Métrople soit consultée pour savoir si l'on nous autorise à être français. C'est une injure qui nous est faite, à nous Musulmans, qui avons défendu sur tous les champs de bataille un patrimoine commun, un honneur commun, une patrie unique et qui sommes d'ailleurs un mélange de races, de confessions et de peuples ni plus ni moins divers que le peuple français lui-même.
|précisions=Déclaration du [[:w:Saïd Boualam|Bachaga Boualam]], vice-président de l'Assemblée nationale, le 28 janvier 1960
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|année=1978
|page=187
}}
 
{{citation|Venant après le traité de Versailles qui avait rendu deux départements à la France, les Accords d'Evian qui lui en ont perdu quinze, apprendront aux générations futures que l'Armée française victorieuse a livré le territoire qu'elle était chargée de défendre. [...] ces accords qui sont une félonie et une faute. Une félonie car ils livrent à l'arbitraire et aux tueurs plusieurs millions d'hommes sans défense parmi lesquelles des centaines de milliers d'anciens combattants qui ont défendu, tant en 1914-1918 qu'en 1939-1945, l'intégrité du territoire métropolitain, une félonie parce qu'ils livrent une population à la famine et à la misère. Une faute parce qu'ils officialisent aux yeux du monde l'avènement d'une poignée de tueurs et qu'ils sont pour l'Occident et la civilisation l'acte politique le plus grave depuis Yalta.}}
{{Réf Livre|titre=Mon pays la France
|auteur=[[:w:Saïd Boualam|Saïd Boualam]]
|éditeur=Pocket
|année=1973
|année d'origine=1963
|page=206}}
 
{{citation|Mes paysans, mes gardes champêtres, mes bergers de l'Ouarsenis sont devenus des guerriers parce-que leurs pères, leurs enfants, leurs femmes égorgés, ils se sont défendus eux-mêmes contre leurs assassins... la formation d'une harka n'est qu'une autodéfense d'une population que l'on veut forcer par le couteau
et le fer à l'engagement politique.
}}
{{Réf Livre|titre=Les harkis au service de la France
|auteur= [[:w:Saïd Boualam|Saïd Boualam]]
|éditeur=France-Empire
|année=1963
|page=38
}}