« Conquête et colonisation de l'Algérie » : différence entre les versions

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== [[Saïd Boualam]] ==
{{citation|[L]’oeuvre de la France est une réalité et aujourd’hui, dans le chaos et la guerre civile qui déchirent et mutilent mon pays, s’impose une vérité historique que l’Occident va apprendre à ses dépens : la nécessité de la présence française. Hors cette paix que la France a maintenue pendant un siècle, le vieux fanatisme religieux de l’Islam, [...], n’ouvre qu’une voie : le retour sanglant à la féodalité.
{{citation|Pour juger [l'oeuvre de la France], imposée d'abord par le soldat, rendue possible par le colon, l'ingénieur, le médecin, l'ouvrier, il me parait utile de faire une comparaison. En Algérie, deux recensements 1856 : 2 307 350 Musulmans; 1954 : 8 670 000 Musulmans. En Amérique du Nord, lors de l'arrivée des Blancs, il y avait 1 500 000 Peaux-rouges; aujourd'hui ils sont moins de 300 000. Ces chiffres sont rarement cités par les décolonisateurs !
}}
{{Réf Livre|titre=Mon pays la France
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|année=1973
|année d'origine=1963
|page=5317
}}
 
{{citation|Quand les Français débarquèrent sur nos côtes, le mot Algérie n’existait pas. Notre histoire commence en 1845 comme celle de la France, en tant que peuple, a commencé avec les Capétiens. 1830, en cette terre d’Afrique du Nord, c’est le chaos, deux millions d’esclaves rançonnés par les pillards ou les féodaux, rongés par la syphilis, le trachome, le choléra, la malaria ; des déserts, des marais pestilentiels, plus rien de ce qui avait été la paix romaine.
{{citation|Tout Algérien raisonnable reconnait à la France le mérite de l'avoir arraché, sur tous les plans, au stade moyenâgeux.
}}
{{Réf Livre|titre=LesMon Harkis au service depays la France
|auteur=[[:w:Saïd Boualam|Saïd Boualam]]
|éditeur=France-EmpirePocket
|année=19631973
|année d'origine=1963
|page=17823
}}
 
{{citation|Je ne retiens pas de l’œuvre française que ces terres arrachées à l’érosion, ces routes, ces ports, ces barrages, je voudrais montrer aux esprits évolués de la décolonisation, un aspect qu’ils doivent ignorer, je pense, de l’action de la France : l’enseignement.
{{citation|La guerre d'Algérie, c'est d'abord un soulèvement contre les égorgeurs et les pillards et une fraternisation totale des Musulmans et des Français contre ce déchainement de haine.
}}
{{Réf Livre|titre=Mon pays la France
Ligne 101 :
|année=1973
|année d'origine=1963
|page=2169
}}
 
{{citation|Pour juger [l'oeuvre de la France], imposée d'abord par le soldat, rendue possible par le colon, l'ingénieur, le médecin, l'ouvrier, il me parait utile de faire une comparaison. En Algérie, deux recensements 1856 : 2 307 350 Musulmans; 1954 : 8 670 000 Musulmans. En Amérique du Nord, lors de l'arrivée des Blancs, il y avait 1 500 000 Peaux-rouges; aujourd'hui ils sont moins de 300 000. Ces chiffres sont rarement cités par les décolonisateurs !
{{citation|Si la rebellion [de 1954] avait été ce mouvement de tout un peuple avide d'indépendance et fanatisé par la Guerre Sainte, c'est une masse de millions de musulmans qui en aurait terminé en quelques heures avec la présence française. Or, aux pires moments de la révolte, le FLN n'a jamais pu aligner plus de 40 000 combattants.
}}
{{Réf Livre|titre=DeMon Psicharipays àla de GaulleFrance
|auteur=[[:w:Saïd Boualam|Saïd Boualam]]
|éditeur=Pocket
|année=19781973
|année d'origine=1963
|page=18753
}}
 
{{citation|Tout Algérien raisonnable reconnait à la France le mérite de l'avoir arraché, sur tous les plans, au stade moyenâgeux.
}}
{{Réf Livre|titre=Les Harkis au service de la France
Ligne 111 ⟶ 121 :
|année=1963
|année d'origine=1963
|page=138178
}}
 
Ligne 122 ⟶ 132 :
|année d'origine=1963
|page=264
}}
 
{{citation|Sur les drapeaux des régiments de tirailleurs algériens et sur les étendards des spahis est gravée une devise. Ce n'est même pas « Honneur et Fidélité » mais « Honneur et Patrie », notre Patrie, c'est la France, et nous n'admettons pas qu'on l'arrache de nos coeurs. Nous n'admettons pas, après le 13 mai [1958], après le référendum du 28 septembre [1958], qu'on revienne sur notre volonté de vivre et de mourrir français. Nous n'admettons pas non plus que la Métrople soit consultée pour savoir si l'on nous autorise à être français. C'est une injure qui nous est faite, à nous Musulmans, qui avons défendu sur tous les champs de bataille un patrimoine commun, un honneur commun, une patrie unique et qui sommes d'ailleurs un mélange de races, de confessions et de peuples ni plus ni moins divers que le peuple français lui-même.
|précisions=Déclaration du [[:w:Saïd Boualam|Bachaga Boualam]], vice-président de l'Assemblée nationale, le 28 janvier 1960
}}
{{Réf Livre|titre=De Psichari à de Gaulle
|auteur=Marcel Gallienne
|éditeur=La pensée universelle
|année=1978
|page=187
}}