« Léon Trotsky » : différence entre les versions

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'''[[w:Léon Trotsky|Léon Trotsky]]''' ({{cat|naissance en 1879|1879}} - {{cat|décès en 1940|1940}}) fut un {{cat|révolutionnaire}} {{cat|personnalité russe|russe}} de premier plan, fondateur de l'Armée rouge avant de s'opposer à [[Staline]], d'être exilé puis assassiné sur son ordre.
 
== Citations ==
=== ''Comment vaincre le fascisme'', (1929-1933) ===
{{citation|citation=Les esprits naïfs pensent que le titre de roi tient dans la personne même du roi, dans son manteau d'hermine et sa couronne, dans sa chair et son sang. En fait, le titre de roi naît des rapports entre les hommes. Le roi n'est roi que parce qu'au travers de sa personne se réfractent les intérêts et les préjugés de millions d'hommes. Quand ces rapports sont érodés par le torrent du développement, le roi n'est plus qu'un homme usé, à la lèvre inférieure pendante.}}
}}
{{Réf Livre|titre=Comment vaincre le fascisme
|auteur=Léon Trotsky
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|année=1993
|page=225
|chapitre=Qu'est-ce que le national-socialisme ? ({{date|10 |juin |1933}})
|ISBN=2-906229-19-9
|traducteur= du russe par Denis et Irène Paillard}}
}}
 
{{citation|citation=Non seulement dans les maisons paysannes, mais aussi dans les gratte-ciel des villes vivent encore aujourd'hui, à côté du XXè siècle, le Xè et le XIIIè siècles. Des centaines de millions de gens utilisent le courant électrique, sans cesser de croire à la force magique des gestes et des incantations. Le pape, à Rome, prêche à la radio sur le miracle de la transmutation de l'eau en vin. Les étoiles de cinéma se font dire la bonne aventure. Les aviateurs qui dirigent de merveilleuses mécaniques, créées par le génie de l'homme, portent des amulettes sous leur combinaison. Quelles réserves inépuisables d'obscurantisme, d'ignorance et de barbarie !
|précisions = Sur les contradictions entre sciences et superstitions.}}
}}
{{Réf Livre|titre=Comment vaincre le fascisme
|auteur=Léon Trotsky
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|année=1993
|page=230
|chapitre=Qu'est-ce que le national-socialisme ? ({{date|10 |juin |1933}})
|ISBN=2-906229-19-9
|traducteur= du russe par Denis et Irène Paillard}}
}}
 
=== ''Journal d'exil'' ===
{{citation|citation=Si je n'avais pas été là en 1917, à Pétersbourg, la Révolution d'Octobre se serait produite - conditionnée par la présence et la direction de Lénine. S'il n'y avait eu à Pétersbourg ni Lénine ni moi, il n'y aurait pas eu non plus de Révolution d'Octobre : la direction du parti bolchevik l'aurait empêchée de s'accomplir (cela, pour moi, ne fait pas le moindre doute !). S'il n'y avait pas eu à Pétersbourg Lénine, il n'y a guère de chances que je fusse venu à bout de la résistance des hautes sphères bochevistes. [...] Ainsi je ne peux pas dire que mon travail ait été "irremplaçable", même en ce qui concerne la période 1917-1921. Tandis que ce que je fais maintenant est dans le plein sens du mot "irremplaçable". Il n'y a pas dans cette affirmation la moindre vanité. L'effondrement de deux Internationales à posé un problème qu'aucun des chefs de ces Internationales n'est le moins du monde apte à traiter. Les particularités de mon destin personnel m'ont placé face à ce problème, armé de pied en cap d'une sérieuse expérience. Munir d'une méthode révolutionnaire la nouvelle génération, par-dessus la tête des chefs de la Deuxième et de la Troisième Internationale, c'est une tâche qui n'a pas, hormis moi, d'homme capable de la remplir.
|précisions = Sur l'importance de son action en faveur de la IV{{e}} Internationale.}}
}}
{{Réf Livre|titre=Journal d'exil
|auteur=Léon Trotsky
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|année=1977
|page=79
|chapitre=premier cahier ({{date|25 |mars |1935}})
|traducteur= du russe par Gustave Aucouturier}}
}}
 
{{citation|citation=Il nous arrivait d'avoir, Lénine et moi, de rudes heurts, car dans les cas où j'étais en désaccord avec lui sur une question grave, je menais la lutte jusqu'au bout. Ces cas-là, naturellement, se sont gravés dans toutes les mémoires, et les épigones en ont beaucoup parlé et écrit dans la suite. Mais cent fois plus nombreux sont les cas où nous nous comprenions l'un l'autre à demi-mot, et où notre solidarité assurait le passage de la question au Politburo sans débat. Cette solidarité, Lénine la prisait beaucoup.
|précisions = Sur ses relations avec [[Lénine]].}}
}}
{{Réf Livre|titre=Journal d'exil
|auteur=Léon Trotsky
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|année=1977
|page=118
|chapitre=premier cahier ({{date|10 |avril |1935}})
|traducteur= du russe par Gustave Aucouturier}}
}}
 
=== ''Leur morale et la nôtre'', (1938) ===
 
{{citation|citation=Le moyen ne peut être justifié que par la fin. Mais la fin a besoin aussi de justification. Du point de vue du marxisme, qui exprime les intérêts historiques du prolétariat, la fin est justifiée si elle mène à l'accroissement du pouvoir de l'homme sur la nature et à l'abolition du pouvoir de l'homme sur l'homme.}}
== ''Leur morale et la nôtre'' (1938) ==
 
{{citation|citation=Le moyen ne peut être justifié que par la fin. Mais la fin a besoin aussi de justification. Du point de vue du marxisme, qui exprime les intérêts historiques du prolétariat, la fin est justifiée si elle mène à l'accroissement du pouvoir de l'homme sur la nature et à l'abolition du pouvoir de l'homme sur l'homme.
}}
{{Réf Livre|titre=Leur morale et la nôtre
|auteur=Léon Trotsky
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|ISBN=2-906229-22-9
|traducteur=Victor Serge
|année d'origine=1938}}
}}
{{Choisie citation du jour
|puce=*
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|ISBN=2-906229-22-9
|traducteur=Victor Serge
|année d'origine=1938}}
}}
 
{{citation|citation=Si un révolutionnaire faisait sauter le général Franco et son état-major, on doute que cet acte puisse susciter l'indignation morale, même chez les eunuques de la démocratie. En temps de guerre civile, un acte de ce genre serait politiquement utile. Ainsi dans la question la plus grave - celle de l'homicide - les règles morales absolues sont tout à fait inopérantes. Le jugement moral est conditionné, avec le jugement politique, par les nécessités intérieures de la lutte.}}
}}
{{Réf Livre|titre=Leur morale et la nôtre
|auteur=Léon Trotsky
Ligne 98 ⟶ 85 :
|ISBN=2-906229-22-9
|traducteur=Victor Serge
|année d'origine=1938}}
}}
 
== ''Défense du marxisme'', 1939-1940 ==
 
=== ''Défense du marxisme'', 1939-1940 ===
{{citation|citation=La conception marxiste de la nécessité historique n'a rien de commun avec le fatalisme. Le socialisme ne se fera pas "tout seul", mais par la lutte de toutes les forces vives, des classes et de leurs partis. Le prolétariat possède dans cette lutte un avantage essentiel, du fait qu'il représente un progrès historique, alors que la bourgeoisie incarne la réaction et la décadence. C'est en cela que réside la source de notre certitude de la victoire. Mais nous avons parfaitement le droit de nous demander : quel caractère présenterait la société si les forces de la réaction l'emportaient.<br />
Les marxistes ont maintes et maintes fois formulé l'alternative suivante : ou le socialisme ou le retour à la barbarie. Après "l'expérience" italienne nous avons mille fois répété : ou le communisme ou le fascisme. Le passage effectif au socialisme devait fatalement montrer que le problème était infiniment plus complexe, plus délicat et plus contradictoire que ne l'avait prévu le schéma historique général. Marx a parlé de la dictature du prolétariat et de son dépérissement ultérieur, mais il n'a rien dit de la dégénérescence bureaucratique de la dictature. Nous sommes les premiers à observer et à analyser par l'expérience une telle dégénérescence. Est-ce là une révision du marxisme ?<br />
[...] L'alternative - socialisme ou esclavage totalitaire - n'a pas seulement un intérêt théorique, mais aussi une énorme signification agitative, car elle illustre de façon particulièrement probante la nécessité de la révolution socialiste.}}
}}
{{Réf Livre|titre=Défense du marxisme
|auteur=Léon Trotsky
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|page=133
|partie=Encore et encore une fois sur la nature de l'URSS
|année d'origine=1939}}
}}
 
== Le « testament » de Trotsky ==
 
=== Le « testament » de Trotsky ===
{{citation|citation=Pendant quarante-trois ans de ma vie consciente, je suis resté un révolutionnaire ; pendant quarante-deux de ces années, j'ai lutté sous la bannière du marxisme. Si j'avais à recommencer tout, j'essaierais certes d'éviter telle ou telle erreur, mais le cours général de ma vie resterait inchangé. Je mourrai révolutionnaire prolétarien, marxiste, matérialiste dialectique, et par conséquent athée intraitable. Ma foi dans l'avenir communiste de l'humanité n'est pas moins ardente, bien au contraire, elle est plus ferme qu'au temps de ma jeunesse.<br />
Natacha vient juste de venir à la fenêtre de la cour et de l'ouvrir plus largement pour que l'air puisse entrer plus librement dans ma chambre. Je peux voir la large bande d'herbe verte le long du mur et le ciel bleu clair au-dessus du mur, et la lumière du soleil sur le tout. La vie est belle. Que les générations futures la nettoient de tout mal, de toute oppression et de toute violence et en jouissent pleinement.}}
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|année=1988
|page=947
|chapitre=Conclusion (texte rédigé le {{date|27 |février |1940}})}}
}}
 
=== Divers ===
{{citation|citation=Le pourcentage bien infime d'idéalistes honnêtes qu'il peut y avoir dans les loges ne fait qu'accroître le caractère dangereux de la franc-maçonnerie.
|langue=fr
|précisions=}}
}}
{{Réf Livre|titre=Trois points c'est tout
|auteur=Léon Trotsky cité par [[Fred Zeller]]
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|langue=fr}}
 
{{interprojet|s=Léon Trotsky|commons=Лев Троцкий|w=Léon Trotsky}}
 
{{interprojet|s=Léon Trotsky|commons=Лев Троцкий|w=Léon Trotsky}}
{{DEFAULTSORT:Trotsky, Leon}}
[[Catégorie:Personnalité politiqueHomme]]
[[Catégorie:Personnalité russe]]
[[Catégorie:Révolutionnaire]]
[[Catégorie:Naissance en 1879]]
[[Catégorie:Décès en 1940]]
[[Catégorie:HommePersonnalité russe]]
[[Catégorie:Personnalité russepolitique]]
[[Catégorie:Révolutionnaire]]
 
[[bg:Лев Троцки]]