Alcibiade

homme politique athénien

Alcibiade, fils de Clinias, du dème de Scambonide (en grec ancien : Ἀλκιϐιάδης Κλεινίου Σκαμϐωνίδης (Alkibiádēs Kleiníou Scambōnídēs)) est un homme d'État, un orateur et un général athénien, né en -450 et mort en -404.

Plutarque, Vie d'Alcibiade modifier

Un jour, comme il était déjà sorti de l'enfance, Alcibiade aborda un maître d'école, et lui demanda un livre d'Homère. L'autre ayant répondu qu'il ne possédait rien d'Homère, Alcibiade lui lança un coup de poing, puis continua sa route. Un autre maître ayant déclaré qu'il possédait un Homère corrigé de sa main : "Et après cela, s'écria Alcibiade, tu enseignes encore à lire et à écrire, toi qui es capable de corriger Homère ? Tu devrais former les jeunes gens."
  • « Alcibiade », dans Vies parallèles, Plutarque (trad. Anne-Marie Ozanam), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2001, VII, 1-2, p. 393-394


Un jour, voulant rencontrer Périclès, il se présenta chez lui, mais on lui dit qu'il était occupé, parce qu'il examinait comment il allait rendre ses comptes aux Athéniens. Alors Alcibiade, en s'en allant : "Ne ferait-il pas mieux d'examiner comment ne pas les rendre ?"
  • « Alcibiade », dans Vies parallèles, Plutarque (trad. Anne-Marie Ozanam), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2001, VII, 3, p. 394


Alcibiade avait un chien d'une taille et d'une beauté étonnantes, qu'il avait payé soixante-dix mines. Il lui coupa la queue, laquelle était magnifique. Comme ses amis le blâmaient, et lui rapportaient que tous se répandaient en critiques mordantes à propos de ce chien, Alcibiade éclata de rire : "C'est exactement ce que je souhaite. Je veux que les Athéniens parlent de cela ; ainsi, ils ne diront rien de pire sur moi."
  • « Alcibiade », dans Vies parallèles, Plutarque (trad. Anne-Marie Ozanam), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2001, IX, 1-2, p. 395


On a gardé un discours de Phaiax contre Alcibiade, où il est écrit, entre autres, qu'Alcibiade employait comme s'ils étaient à lui, pour sa vie de tous les jours, beaucoup de vases sacrés en or et en argent qui appartenaient à la cité.
  • « Alcibiade », dans Vies parallèles, Plutarque (trad. Anne-Marie Ozanam), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2001, XI, 3, p. 397


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