Fleuve

cours d'eau se jetant dans une mer

En hydrographie francophone, un fleuve est un cours d'eau qui se jette dans la mer ou dans l'océan.

Littérature modifier

Prose poétique modifier

Francis Picabia, Histoire de voir, 1922 modifier

Paris est plus grand que Picabia mais Picabia est la capitale de Paris ; Breton est un grand fleuve de tabac turc et la mer se jette dans ce fleuve pour monter vers l'Infini.
  • « Histoire de voir », Francis Picabia, Littérature Nouvelle Série, nº 6, Novembre 1922, p. 17


Paul Éluard , Capitale de la douleur, 1926 modifier

L'absolue nécessité

Le fleuve se détend, passe avec adresse dans le soleil, regarde la nuit, la trouve belle et à son goût, passe son bras sous le sien et redouble de brutalité, la douceur étant la conjonction d'un œil fermé avec un œil ouvert ou du dédain avec l'enthousiasme, du refus avec la confiance et de la haine avec l'amour, voyez quand même la barrière de cristal que l'homme a fermée devant l'homme.
  • Capitale de la douleur suivi de L'amour la poésie (1926), Paul Éluard, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966  (ISBN 978-2-07-030095-2), partie Nouveaux poèmes, L'absolue nécessité, p. 120


Citations modifier

La source désapprouve presque toujours l'itinéraire du fleuve.
  • « Le Rappel à l'ordre » (1926), dans Romans, Poésies, Œuvres diverses, Jean Cocteau, éd. LgF, coll. « La Pochothèque », 1995  (ISBN 2253132217), p. 430


Les hommes passaient beaucoup de temps à essayer de se piquer le Rhin, ils l’avaient même coupé en deux. Couper de l’eau, il n’y a que les hommes pour inventer une foutaise pareille.
  • Un peu plus loin sur la droite, Fred Vargas, éd. J’ai Lu, 2000, p. 104


Voir aussi modifier

Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :