Georges Seurat

peintre français
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Georges Seurat, né à Paris en 1859 et mort en 1891 dans la même ville, est un peintre et dessinateur français.

Citations modifier

Citations rapportées modifier

 
Parade de cirque
L’art c'est l’Harmonie. L’Harmonie c’est l’analogie des contraires, l’analogie des semblables, de ton, de teinte, de ligne, considérés par la dominante et sous l’influence d'un éclairage en combinaisons gaies, calmes ou tristes.


Ils voient de la poésie dans ce que je fais. Non, j’applique ma méthode, et c’est tout.


Citations sur modifier

Françoise Cachin modifier

André Chastel modifier

Il y a du « secret » dans le « système » de Seurat, mais un aspect peut en être explicité; c’est le rêve de l’art-science.
  • « Le système de Seurat », Tout l’œuvre peint de Seurat, 1973.
  • Fables, formes, figures (II), André Chastel, éd. Flammarion, 1978  (ISBN 2-08-210712-4), p. 409


Comme toutes les grandes créations modernes, l’œuvre de Seurat vaut par l’inextricable conjonction d’une problématique intellectuelle et d’une insolente séduction. On dirait qu’il est impossible d’en rendre compte en termes autres que ceux que l’artiste a adoptés. Le génie de Seurat fait un peu penser au diamant qui ne peut être rayé que par lui-même.
  • « Le système de Seurat », Tout l’œuvre peint de Seurat, 1973.
  • Fables, formes, figures (II), André Chastel, éd. Flammarion, 1978  (ISBN 2-08-210712-4), p. 411


Félix Fénéon modifier

 
Un dimanche après-midi à l'Île de la Grande Jatte
M. Georges Seurat, le premier, a présenté un paradigme complet et systématique de cette nouvelle peinture. Son immense tableau la Grande-Jatte, en quelque partie qu’on l’examine, s’étale monotone et patiente tavelure, tapisserie : ici, en effet, la patte est inutile, le truquage impossible ; nulle place pour les morceaux de bravoure ; — que la main soit gourde, mais que l’œil soit agile, perspicace et savant.


John Rewald modifier

Bridget Riley modifier

Il y a de grands artistes que l’on vénère et qu’on admire, mais à qui on ne demande pas d’être des maîtres. Georges Seurat a créé une œuvre qui n’est pas seulement belle, mais qui inspire. Elle a inspiré Van Gogh, Matisse, Delaunay, les futuristes et beaucoup d’autres ; elle m’a aidée à commencer. Même aujourd’hui, je frisonne en lisant le premier essai de Félix Fénéon sur Seurat, qui se termine ainsi : « que la main soit gourde, mais que l’œil soit agile, perspicace et savant ».


 
Le Pont de Courbevoie, Georges Seurat.
Copier c’est apprendre à l’ancienne. En 1959, j’ai copié Le Pont de Courbevoie de Seurat. « Faire pareil », c’est vous approcher plus près de la peinture que vous ne pourriez l’être par la simple observation. J’ai beaucoup appris en copiant, et quelques-unes des implications de ce que j’expérimentais alors ne me sont devenues claires que bien plus tard. À cette époque je suis tombée sur une critique de Félix Féneon, dans laquelle il écrit : « Ici, en effet, la pâte est inutile, le trucage impossible; nulle place pour les morceaux de bravoure; que la main soit gourde, mais que l’œil soit agile, perspicace et savant ».
  • L’Esprit de l’œil, Bridget Riley (trad. Emmelene Landon), éd. Beaux-arts de Paris, 2008  (ISBN 978-2-84056-282-5), chap. L’expérience de la peinture. Discussion avec Mel Gooding, 1988, p. 134


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