Les Robots et l'Empire

roman d'Isaac Asimov

Le cycle des Robots
Les Robots et l'Empire
Les Robots de l'aube    
Il existe une fiche de références pour cette œuvre :
Les Robots et l'Empire (tome 1).
Il existe une fiche de références pour cette œuvre :
Les Robots et l'Empire (tome 2).

Les Robots et l'Empire (Robots and Empire) est un roman policier de science-fiction de l'écrivain américain Isaac Asimov. Publié en 1985, il est le quatrième roman du cycle des robots mettant en scène le robot R. Daneel Olivaw. L'action se déroule environ deux siècles après Les Robots de l'aube.

Aphorismes modifier

Ce n'est pas ce qu'on est qui compte, mais ce que l'on pense être.


Les humains trouvent parfois une sorte de plaisir à nourrir des sentiments douloureux, à se blâmer sans raison ou même contre toute raison.


Il est certainement préférable que celui qui était immoral apprenne la morale dans l'adversité plutôt que celui qui était moral oublie sa morale dans la prospérité.


Ce que vous n'avez jamais connu ne vous manque pas.
  • À propos de l'intimité qui, sur une Terre surpeuplée, a quasiment disparu.


Dialogues modifier

Baley : Daneel prendra soin de vous. Il sera votre ami et votre protecteur et vous devez être son amie... pour moi. Mais c'est Giskard que je veux que vous écoutiez. C'est lui qui doit être votre conseiller.
Gladia : Pourquoi Giskard ? Je ne suis pas sûre de l'aimer.
Baley : Je ne vous demande pas de l'aimer. Je vous demande de lui faire confiance.

  • Giskard est un robot télépathe. Seul Elijah Baley était au courant.


Baley : J'ai le sentiment que sans expansion d'aucune sorte, l'humanité ne peut progresser. Ce ne doit pas être obligatoirement une expansion géographique, mais c'est la manière la plus évidente de provoquer d'autres sortes d'expansions, corrélativement. [...] S'opposer à l'expansion dans de telles conditions, c'est assurer la décadence.


Daneel : Il est possible de modifier fondamentalement le comportement d'un robot sans toucher aux Trois Lois, sous réserve, par exemple, de modifier la définition de l'être humain. Un être humain, après tout, n'est jamais que ce qu'on l'a défini.


BaleyDaneel) : La mort d'aucun individu, parmi les humains, n'est importante. Lorsqu'on meurt et qu'on laisse une œuvre après soi, on ne meurt pas complètement. On ne meurt pas totalement tant que demeure l'humanité...


Mandamus : La paix et la sécurité ne valent-elles pas que l'on lutte pour elles ? [...] La violence passagère — et dans un but précis — est le prix qu'il nous faudra probablement payer pour mettre fin à la violence à jamais.
  • Mandamus fait ici allusion à son projet de détruire la Terre.


Vasilia : [...] L'immuabilité est le commencement du déclin.
Amadiro : Paradoxe. Il n'est pas de déclin sans un changement pour le pire.
Vasilia : L'immuabilité est un changement pour le pire [...].

  • À propos des mondes spatiens, principalement Aurora, qui ont sombré dans l'immobilisme.


Daneel : Il existe une loi plus importante que la Première Loi : « Un robot ne doit causer aucun mal à l'humanité ou, faute d'intervenir, de permettre que l'humanité souffre d'un mal. » Je la considère maintenant comme la Loi Zéro de la robotique.
  • Première formulation par Daneel de la Loi Zéro qui va déterminer son comportement pour les 25 mille ans à venir.


GiskardDaneel) : C'est précisément parce que l'humanité est une abstraction qu'on peut si aisément en appeler à elle pour tout et n'importe quoi, et ta Loi Zéro est, en conséquence, inadéquate.
  • R. Giskard fait référence aux atrocités commises dans l'Histoire au nom du "bien" de l'humanité.


D. G. : J'ai vu une fois un hyperdrame historique dans lequel, vers la fin de la guerre, des avions chargés d'explosifs se jetaient délibérément sur des vaisseaux beaucoup plus coûteux pour les couler. Bien sûr, tous les pilotes y laissaient leur vie.
Gladia : Il s'agissait de fiction. Vous n'allez tout de même pas croire que des gens civilisés se livreraient à ce genre de folie dans la réalité, non ?
D. G. : Pourquoi pas ? Si la cause en vaut la peine.


Giskard : Il est surprenant de constater qu'une série d'affirmations dont chacune est vraie peut conduire, prises ensemble, à un résultat qu'on ne peut obtenir avec la seule vérité.


Giskard : La disparition de la Terre en tant qu'immense monde très peuplé entraînera la disparition d'une mystique dont j'ai déjà senti qu'elle était dangereuse et les Coloniens en bénéficieront. Ils vont se répandre dans la galaxie de plus en plus rapidement – sans la Terre vers laquelle se retourner sans cesse comme vers un dieu du passé –, ils vont fonder un Empire galactique.


Daneel se leva. Il se retrouvait seul... seul pour veiller sur une Galaxie.
  • Dernières phrases du livre mais le début d'une grande aventure pour R. Daneel Olivaw.