Luigi Maria Epicoco

Luigi Maria Epicoco (né à Mesagne le ) est un est un prêtre catholique, théologien, philosophe, écrivain, professeur d'université et doyen de faculté italien.

Citations de Luigi Maria Epicoco modifier

A quoi sert l'amour? L'amour sert à te rappeler que tu es aimé. Alors, justement parce que tu es aimé, la douleur, la chose la plus absurde et contradictoire n’est pas sous ta dignité et tu peux la vivre. L'amour fait cela : quand quelqu'un t'aime, il ne t'éduque pas à la vie, mais il te dit que tu peux l'affronter, même si c'est difficile.
  • (it) A che cosa serve l’amore? A ricordarti che sei amato. Allora, proprio perché sei amato, anche il dolore, anche la cosa più assurda e contraddittoria non è al disotto della tua dignità e tu puoi viverla. Questo fa l’amore: quando uno ti ama non ti educa alla vita, ma ti dice che tu puoi affrontarla, anche se difficile.
  • (it) Luigi Maria Epicoco (trad. Wikiquote), Nemo - Nessuno escluso, Rai 2, 2 novembre 2016


Je me suis rendu compte que la vie dépassait mes raisonnements. La foi n’est pas explication ; elle est expérience. Jésus ne nous explique pas la Croix, mais il s’établit sur elle.

  • « Don Epicoco : Ce prêtre italien qui « décape » la foi », Théophane Leroux, Famille Chrétienne, 13 juin 2019 (lire en ligne)


La vie devient belle quand on comprends qu'on doit naviguer dans ce qu'on ressent, quand on comprends qu'on doit mettre à l'epreuve les choses qu'on se porte dedans. Parfois le calme ou les tempêtes qui se produisent dans notre vie intérieure ce sont des choses qu'on doit affronter, mais ils ne racontent pas pleinement notre destin. Nous ne sommes pas ce que nous ressentons, nous sommes en train de rechercher quelque chose au-delà de ce que nous ressentons, quelque chose au fond de ce que nous ressentons.
  • (it) La vita comincia a diventare bella quando comprendi che devi navigare quello che senti, devi saper mettere alla prova le cose che ti porti dentro. A volte la bonaccia o le tempeste che passano all’interno della tua interiorità sono cose che vanno affrontate, ma non sono cose che dicono fino in fondo il nostro destino. Noi non siamo quello che sentiamo, noi stiamo cercando qualcosa al di là di quello che sentiamo, qualcosa al fondo di quello che stiamo provando.
  • (it) L'amore che decide. Due meditazioni in un tempo di indecisione, Luigi Maria Epicoco (trad. Wikiquote), éd. Tau Editrice, 2018, p. 20


Nous vivons dans un moment historique très particulier dans lequel nous sommes habitués à nous concentrer beaucoup sur nous-mêmes. Mes problèmes, mes besoins, mes désirs sont les plus importants du monde. Nous nous faisons de nous-mêmes un absolu. Jusqu'à ce que nous apprenions à nous décentraliser, nous ne comprendrons jamais ni cette vie ni ce qui peut nous rendre vraiment heureux. La maturité de la vie humaine consiste à apprendre à nous décentraliser de manière saine.

Dans cet égocentrisme, tout est toujours insatisfaisant. Quand je désire vivement quelque chose, je pense que dès que je l'obtiendra je serai heureux ; cependant m'arrive exactement le contraire : j'ai tout fait pour avoir cette chose et lorsque cette chose est entrée dans ma vie, je ne me sens toujours pas heureux et je dois donc toujours viser haut.

C'est un vide qui ne peut jamais être rempli, c'est le vide des égocentriques : c'est le vide de ceux qui se sont concentrés sur eux-mêmes, de ceux qui se sont fait un absolu. La vie alors devient terrible, elle devient un enfer, car nous ressentons notre propre bonheur et nous ne parvenons jamais à satisfaire ce besoin, de manière à adopter une attitude compulsive envers la vie.
  • (it) Viviamo in un momento storico molto particolare, in cui veniamo educati a concentrarci tantissimo su noi stessi. I miei problemi, i miei bisogni, i miei miei desideri sono i più importanti del mondo. Facciamo di noi stessi un assoluto. Finché non impareremo a decentrarci, non capiremo mai davvero né questa vita né ciò che ci può rendere davvero felici. La maturità della vita umana dovrebbe consistere nell’imparare in maniera sana a decentrarci. In questo egocentrismo tutto è sempre insoddisfazione. Quando desidero fortemente qualcosa, penso che nel momento in cui l’avrò ottenuta sarò felice; e invece succede esattamente questo: ho fatto di tutto pur di avere quel qualcosa e quando quel qualcosa è dentro la mia vita, continuo a non essere felice e quindi devo puntare sempre in alto. È un vuoto che non si riesce mai a riempire, quello degli egocentrici: è il vuoto di chi si è concentrato su se stesso, di chi ha reso se stesso un assoluto. È una vita tremenda, un inferno, perché si avverte la propria felicità e non si riesce mai ad appagare questo bisogno, tanto da assumere un atteggiamento compulsivo nei confronti della vita.
  • (it) Quello che sei per me. Parole sull'intimità, Luigi Maria Epicoco (trad. Wikiquote), éd. San Paolo, 2017, p. 60-61


Quand on pense à un dogme [...] on prends l’attitude de celui qui on adopte l'attitude de celui qui gravit le sommet d'une montagne et voit soudainement l'immense horizon devant lui. Il n’y a pas à comprendre, dans le sens strict d’analyser, il faut constater, contempler. Les dogmes ne nient pas la raison. Ils lui demandent seulement de commencer en silence, en contemplant le panorama d’une vérité immense, trop grande pour toute unité de mesure humaine. Celui qui croit n’a pas peur de ce vertige, au contraire il en éprouve un plaisir intime mêlé à gratitude.
  • (it) Quando si pensa ad un dogma [...] si assume l'atteggiamento di chi si arrampica sulla cima di una montagna e ad un tratto vede l'immenso orizzonte davanti a sé. Non c'è da capire nel senso stretto di analizzare, c'è da constatare, da contemplare. I dogmi non negano la ragione, le chiedono solo di iniziare in silenzio, contemplando il panorama di una verità immensa, troppo grande per qualsiasi nostra unità di misura. Chi crede non ha paura di questa vertigine, anzi ne prova un intimo piacere misto a gratitudine.
  • (it) L'Immacolata perfezione. Sentieri in preparazione alla festa dell'Immacolata., Luigi Maria Epicoco (trad. Wikiquote), éd. Tau Editrice, 2010, chap. Panorami mozzafiato, p. 57


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