Paul Virilio

urbaniste et essayiste français

Paul Virilio (1932-2018) est un urbaniste et essayiste français.

Esthétique de la disparition modifier

Ce qui est venu avec l'engin rapide ce ne sont même plus les hasards du voyage, c'est la surprise de l'accident (...).
  • Esthétique de la disparition (1989), Paul Virilio, éd. Galilée, coll. « folio essais », 1994, p. 109


L'évolution de la culture ressemble à la marche d'une armée qui aurait une majorité de traînards. Il se peut que je vive en l'an 1913. Mais l'un de mes voisins vit en l'an 1900 et l'autre en 1880... le paysan des hautes vallées du Tyrol vit au XIIe siècle... Heureux le pays qui n'a pas de traînards ni de maraudeurs !
  • Esthétique de la disparition, Paul Virilio, éd. Balland, coll. « Le commerce des idées », 1980, p. 108


L'Art du moteur modifier

Les médias industriels jouissent d'une dépravation singulière des lois démocratiques. En effet, si la télévision et, par osmose, la presse ne disposent pas, a priori, de la liberté d'annoncer de fausses nouvelles, notre législation leur accorde par contre le pouvoir exorbitant de mentir par omission, en censurant et frappant d'interdit celles qui ne leur conviennent pas ou pourraient nuire à leurs intérêts.
  • L'Art du moteur (1993), Paul Virilio, éd. Galilée, coll. « folio essais », 1993, p. 13


Dans des journaux modifier

La tour Montparnasse est infiniment plus solide que les Twin Towers de New York : son noyau est en béton. D’ailleurs, le terroriste Mohammed Atta, celui qui a percuté la première tour du World Trade Center, en savait quelque chose. Il était architecte et, dans sa thèse qu’il avait faite à Hambourg, il dénonçait le principe de verticalité propre à l’urbanisation. Pour lui, la tour, c’était comme le donjon des châteaux de l’Occident.


L’homme se trouve renvoyé à lui-même. Il est arrivé au bout de tout, mais il n’est pas arrivé au bout de lui-même ", dit le philosophe, urbaniste et professeur d’architecture pour qui " Ce qui arrive ", son exposition à la Fondation Cartier pour l’art contemporain constitue une mise en garde terrifiante, mais pas désespérée, contre les effets pervers du progrès scientifique.


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