Tombstone

film américain de George Pan Cosmatos, sorti en 1993

Tombstone est un western américain de 1993, réalisé par George Pan Cosmatos.

Citations modifier

Wyatt Earp : Vous perdez votre temps, je ne veux pas le job, point final.
Crawley Dake : Mais vous n'y êtes pas.
Wyatt Earp : Non, je n'y suis plus du tout, marshall. J'ai fait mon devoir, et il me reste encore à faire ma vie. Et je vais à Tombstone.
Crawley Dake : Ah, je vois. On veut sa place au soleil, c'est naturel, tout le monde y a droit. Mais laissez-moi vous dire ceci : il n'y a encore jamais personne qui soit devenu riche sans avoir quelque chose sur la conscience.
Wyatt Earp : J'ai des tas de choses sur la conscience, autant avoir l'argent avec.


Ed Bailey : Ramasse ton fric et tire-toi. J'en ai ma claque de tes regards mielleux.
Doc Holliday : Eh bien quoi, Ed Bailey, on ne s'aime plus ?
Ed Bailey : Ah parce que tu crois que j'ai peur ? Sans tes pistolets t'es rien qu'un mort en sursis, qu'un tubard.
Doc Holliday : Ce que tu dis là est d'une laideur. Ai-je mérité une telle avanie ? Si je comprends bien, ça veut dire qu'on ne s'aime plus.

  • Frank Stallone et Val Kilmer, Tombstone (1993), écrit par Kevin Jarre


Johnny Tyler : Pour un homme qui ne porte pas d'éperons, tu n'hésites pas à dire des choses très dangereuses.
Wyatt Earp : À quoi ça sert de porter des éperons si on est gras comme un porc ?
Johnny Tyler : Tu t'enfonces !
Wyatt Earp : Je m'enfonce.
Johnny Tyler (mal à l'aise) : Tu me fous la trouille.
Wyatt Earp : Ça se voit que t'as la trouille, on ne voit que ça dans tes yeux.
Johnny Tyler : Me cherche pas. (Il met la main sur la crosse de son revolver)
Wyatt Earp : Vas-y. Vas-y dégaine. Dégaine avec ta main moite et tu verras ce qui se passera.


Mr Fabian (en parlant de Wyatt Earp) : Ma chère, vous avez en face de vous la quintessence même de l'homme de l'ouest. Notez son allure inquiétante, ses yeux d'épervier que le soleil a bridé, son regard tout à la fois de prédateur et de proie.
Josephine Marcus : J'en veux un.


Doc Holliday : Tu es sûrement Ringo. Regarde chérie, Johnny Ringo, le tireur le plus rapide depuis Wild Bill, à ce qu'on dit. Qu'en dis-tu chérie ? Dois-je le haïr ?
Kate : Sans même le connaître ?
Doc Holliday : D'accord mais, je ne sais pas, il y a quelque chose en lui, quelque chose dans ses yeux, j'en sais rien. Il me rappelle... moi. Oui, j'en suis sûr, je hais cet homme.
Wyatt Earp : Il est saoul.
Doc Holliday : In vino veritas.
Johnny Ringo : Age quod agis.
Doc Holliday : Credat Judaeus Apella, non ego.
Johnny Ringo : Eventus stultorum magister.
Doc Holliday : In pace requiescat.
Fred White : Allons messieurs, on ne veut pas de grabuge ici, et ce quelle que soit la langue.
Doc Holliday : C'était du latin, shériff. À l'évidence, monsieur Ringo n'est pas un analphabète. Maintenant, je suis sûr que je le hais.


Josephine Marcus : La vie est trop courte pour se conformer aux règles. Je veux croquer dedans. Je suis une femme, j'aime les hommes. On me jugera peut-être inconvenante ou choquante mais ça m'est égal, je ne suis pas une dame.
Wyatt Earp : Vous êtes différente, là-dessus on est d'accord, mais vous êtes une dame. Ça, vous pouvez me croire.

  • Dana Delany et Kurt Russell, Tombstone (1993), écrit par Kevin Jarre


Billy Clanton : Hé, c'est pas Old Dog Tray ? Je suis sûr que c'est Old Dog Tray, n'est-ce pas ?
Doc Holliday : Pardon ?
Billy Clanton : Ben oui, Stephen Foster. C'est lui [...] Ce cul-terreux de Stephen Foster.
Doc Holliday : Non, ce morceau s'appelle une nocturne. C'est de ce merdeux de Frédéric Chopin.


Billy Clanton : T'es tellement saoul que tu tiens à peine ton arme. J'parie qu'imbibé comme t'es, tu m'vois double.
Doc Holliday : Mais j'ai deux colts, alors je t'aurai tous les deux.

  • Thomas Haden Church et Val Kilmer, Tombstone (1993), écrit par Kevin Jarre


Sherman McMasters : Si c'était mes frères, moi aussi je voudrais une revanche.
Doc Holliday : Non, c'est pas une revanche qu'il cherche. Ce n'est pas d'une revanche qu'il a envie. C'est de justice. (Il a une violente quinte de toux)
Jack Johnson : Doc, t'as besoin de repos. Je comprends pas pourquoi tu fais tout ça, d'abord.
Doc Holliday : Wyatt Earp est mon ami.
Jack Johnson : Et alors ? Moi, j'en ai des tas, des amis.
Doc Holliday : Moi pas.


Wyatt Earp : J'ai passé mon temps à avancer dans la vie comme dans un rêve, à poursuivre des ombres. Maintenant, pour la première fois, je sais exactement ce que je veux, et qui je veux. C'est ça le plus épouvantable dans l'histoire. Explique-moi comment fonctionne un homme comme Ringo. Qu'est-ce qui fait qu'il agit comme ça ?
Doc Holliday : Un homme comme Ringo se trimballe avec un grand trou au beau milieu de la poitrine. Il n'arrivera jamais ni à tuer, ni à voler, ni à causer suffisamment de malheurs pour le remplir.
Wyatt Earp : Qu'est-ce qu'il cherche ?
Doc Holliday : À se venger.
Wyatt Earp : De quoi ?
Doc Holliday : D'être venu au monde.

  • Kurt Russell et Val Kilmer, Tombstone (1993), écrit par Kevin Jarre


Wyatt Earp : J'ai toujours voulu vivre une vie normale.
Doc Holliday : Y a aucune vie normale, Wyatt. Il y a juste la vie, et on doit faire avec.
Wyatt Earp : Je sais pas faire.
Doc Holliday : Mais si tu sais. Dis-moi au revoir, attrape cette diablesse d'actrice et aime-la de toutes tes forces. Gorge-toi de sa beauté, avance sans regarder en arrière, vis chaque seconde, vis chaque brin d'herbe, chaque nuage, vis Wyatt, vis pour moi.

  • Kurt Russell et Val Kilmer, Tombstone (1993), écrit par Kevin Jarre


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