Sully Prudhomme
poète français, lauréat du prix Nobel de littérature 1901
René Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme, né à Paris le 16 mars 1839 et mort à Châtenay-Malabry le 6 septembre 1907, est un poète français, premier lauréat du Prix Nobel de littérature en 1901.
Citations
modifierImpressions de la guerre, 1872
modifierJe suis citoyen du monde, en tous lieux où la vie abonde, le sol m'est doux et l'homme cher ! […] Mon compatriote, c'est l'homme.
- « Impressions de la guerre » (1870), dans Œuvres de Sully Prudhomme 1866-1872, Sully Prudhomme, éd. A. Lemerre, 1872, Repentir, p. 222-223 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 8 avril 2017.
Le Bonheur, 1888
modifierNous devons l’unique science
Que l’homme puisse conquérir
Aux chercheurs dont la patience
En a laissé les fruits mûrir.- « Les sciences » (1879), dans Œuvres de Sully Prudhomme, Poésies 1879-1888, Sully Prudhomme, éd. A. Lemerre, 1888, La pensée, p. 256 (texte intégral sur Wikisource)
Épaves (1908, posthume)
modifierL’art des vers se révèle à l’escrime pareil ;
Boileau l’a dit un jour à son ami Molière.
La finesse n’en est qu’aux élus familière,
Moins simple est ce beau jeu que son froid appareil.
- Épaves, Sully Prudhomme, éd. Alphonse Lemerre, 1908 (posthume), L'Escrime, p. 119 (texte intégral sur Wikisource)