Symphonie en rouge majeur

roman

La Symphonie en rouge majeur est une théorie du complot parue sous la forme de mémoires dans les années 1950 en Espagne franquiste et attribuée à Josef (José dans la traduction espagnole) Landowski.

Citations

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Alors j'ai pensé que nous nous tenions comme des pairs de cette société dorée. On nous admettait et nous jouissions de tous ses privilèges avec seulement le passeport de notre opulence feinte. Sans forcer, nous devenions intime et alternions avec un panel ample de cette même société. Personne n'allait nous demander si notre opulence était feinte ou réelle, et encore moins si elle avait été acquise moralement. Être ou avoir l'air, voler, gagner ou hériter, c'était pareil. Des règles minimales suffisaient à un apache ou une prostituée pour accéder à un haut rang social.
  • (es) Allí, pensé, nos hallábamos nosotros dos, como pares de aquella dorada sociedad. Se nos admitía y gozábamos de todos sus privilegios con solo el pasaporte de nuestra fingida opulencia. Sin más, de intentarlo, conseguiríamos hasta intimar y alternar con una muy amplia capa de aquella misma sociedad. Nadie se detendría para preguntarse si nuestra opulencia era fingida o real, y, menos aún, si fue adquirida dentro de una moral. Ser o aparentar, robar, ganar o heredar; era igual. Unas mínimas reglas le bastaban a un apache o meretriz para escalar un alto rango social.
  • José Landowski réfléchissant
  • Sinfonia en Rojo Mayor, Attribué à José Landowski, traduit par Mauricio Karl, éd. editorial NOS, 1952, p. 223


Le capitalisme est en lui-même une contradiction, une contradiction économique et donc le principe de sa propre destruction est déjà latent en lui; il suffit de potentialiser cette contradiction et l'élever à un niveau supérieur, à un niveau national et international et nous obtiendrons la révolution, la guerre civile ou la guerre entre les nations.
  • (es) El Capitalismo es en sí contradicción, una contradicción económica; por tanto, el principio de su destrucción está ya latente en él; basta con potenciar esa su Contradicción y elevarla a un orden superior, al orden nacional y al internacional, y se dará la Revolución, la guerra civil o la guerra entre naciones.
  • René Duval discourant à Landowski
  • Sinfonia en Rojo Mayor, Attribué à José Landowski, traduit par Mauricio Karl, éd. editorial NOS, 1952, p. 240


René Duval : L'Espagne eut la force pour découvrir et dominer presque toute la terre connue; mais le christianisme engendra une dualité de pouvoir... celui que se rebellait contre le roi, homme ou peuple, même christianisé par lui, continuait d'être chrétien. Cel lui fut fatal. Mais si le roi d'Espagne avait été à la fois souverain pontife de l'Église catholique !
Landowsky : Il aurait été un César divin, un Alexandre, un Néron.
René Duval : Mais cela, sa propre foi l'en empêchait, son christianisme. Alors qu'avec le communisme, négateur rationnel de tout ce qui est religieux, il ne peut y avoir de dualité: celui qui se rebelle contre l'URSS cesse d'être communiste, aussi orthodoxe soit-il par ailleurs. Dans votre langage, docteur, il commet l'hérésie d'attenter aux dogmes d'unité et d'universalité. Comprenez-vous maintenant ?

  • (es)

    René Duval : España tuvo fuerza para descubrir y dominar casi tocia la tierra conocida; pero el Cristianismo engendró una dualidad de poder ... Quien se rebelaba contra el rey, hombre o pueblo, aunque hubiera sido cristianizado por ella, seguía siendo cristiano. Y esto le fue fatal. ¡Ah si el rey español hubiera sido a la vez Sumo Pontífice de la Iglesia Católica!...
    Landowsky : Hubiera sido un César divino, un Alejandro, un Nerón.
    René Duval : Pero eso se lo impedía, su propia fe, su Cristianismo. De ahí que con el Comunismo, negador racional de todo lo religioso, no puede haber dualidad, y quien contra la U.R.S.S. se rebela deja de ser comunista, por muy ortodoxo que sea. En su lenguaje, doctor, comete la herejía de atentar contra los dogmas de unidad y universalidad. ¿Lo entiende ahora?...

  • Sinfonia en Rojo Mayor, Attribué à José Landowski, traduit par Mauricio Karl, éd. editorial NOS, 1952, p. 241


Rakovsky : (...) Les francs-maçons n'ont pas appris la première leçon que fut la Grande Révolution, dans laquelle ils jouèrent un énorme rôle révolutionnaire qui dévora la majorité maçonnique, en commençant par son grand maître, d'Orléans; et pour parler mieux du maçon Louis XVI, pour continuer parmi les girondins, les hébertistes, les jacobins, etc, si certains ont survécu, ce fut grâce à Brumaire.
René Duval : Vous voulez dire que les francs-maçons sont destinés à mourir des mains de la révolution, qu'ils ont contribué à apporter?
Rakovsky : Exact... Vous avez formulé une grande vérité enfermée dans un grand secret. Je suis franc-maçon, vous le savez, non? Alors bon, je vous dirais quel est ce grand secret dont on promet la découverte au maçon au grade immédiatement supérieur.... mais qu'il ne découvre ni au 25ème, ni au 33ème ni au 93ème, ni au plus haut d'aucun rite... Naturellement, je ne le sais pas parce que je suis franc-maçon, mais parce que je suis un des leurs....
René Duval : Et quel est-il?
Rakovsky : Toute la formation du maçon et l'ultime fin de la maçonnerie est qu'ils mettent en place les prémices nécessaires pour le triomphe de la révolution communiste; naturellement sous des prétextes variés, que l'on dissimule sous sa fameuse devise triple. Vous comprenez? Et comme la révolution communiste supose la liquidation en tant que classe de la bourgeoisie et de tout politicien bourgeois d'importance physiquement, le secret authentique de la maçonnerie est le suicide de la maçonnerie comme organisation et le suicide physique de tout maçon d'un rang un peu important ... vous comprendrez qu'une telle fin réservée au maçon mérite bien quelques mystères, scénographie et "secrets"... interposés pour cacher le principal... Ne manquez pas, si vous en avez l'occasion, dans quelque révolution future, le geste éberlué et la stupidité reflétée sur le faciès d'un franc-maçon quand il comprend qu'il va mourir de la main des révolutionnaires.... Comme il crie et fait valoir ses services à la révolution! C'est un spectacle pour nous faire mourir... mais de rire.

  • (es)

    Rakovsky : (...) Los masones no han aprendido aquella primera lección que fue la Gran Revolución, en la cual jugaron un enorme papel revolucionario, y devoró a la mayoría masónica, empezando por su Gran Maestre, el Orleáns; mejor dicho, por el masón Luis XVI, para continuar con girondinos, hebertistas, jacobinos, etc., y si sobrevivieron algunos fue gracias al Brumario.
    René Duval : ¿Quiere usted decir que los masones están destinados a morir a manos de la Revolución, traída con su ayuda?...
    Rakovsky : Exacto... Ha formulado usted una verdad encerrada en un gran secreto. Yo soy masón; ya lo sabría usted, ¿no?... Pues bien: le diré a usted cuál es ese gran secreto que se promete descubrirle al masón en el grado inmediato superior..., pero que no lo descubre ni en el 25, ni en el 33, ni en el 93, ni en el más alto de ningún rito... Naturalmente, yo no lo conozco por ser masón, sino por pertenecer a «Ellos»...
    René Duval : ¿Y cuál es?...
    Rakovsky : Toda la formación del masón y el fin público de la Masonería tiende a que logren y concedan todas las premisas necesarias para el triunfo de la Revolución Comunista; naturalmente, bajo pretextos muy varios; pero que se cubren bajo su conocido trilema. ¿Comprende?... Y como la Revolución Comunista supone la liquidación como clase de toda la burguesía y la física de todo diligente político burgués, el secreto auténtico de la Masonería es el suicidio de la Masonería como organización y el suicidio físico de todo masón algo importante... Ya comprenderá usted que tal fin reservado al masón, bien merece misterios, escenografía y tantos y tantos «secretos»... interpuestos para ocultar el auténtico... No se pierda, si usted tiene ocasión, el presenciar en alguna futura Revolución el gesto de asombro y la estupidez reflejada en el rostro de un masón cuando se convence de que él va a morir a manos de los revolucionarios... ¡Cómo grita y quiere hacer valer sus servicios a la Revolución!... Es un espectáculo como para morir uno también..., pero de risa.

  • Sinfonia en Rojo Mayor, Attribué à José Landowski, traduit par Mauricio Karl, éd. editorial NOS, 1952, p. 297


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