Thomas Jefferson
troisième président des États-Unis de 1801 à 1809 (1743-1826)
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Thomas Jefferson, né le 13 avril 1743 à Shadwell, une plantation de la famille Jefferson dans le Comté d'Albemarle, et mort le 4 juillet 1826 à Monticello, a été le troisième président des États-Unis, de 1801 à 1809. Cet homme d'État était également philosophe, agronome, inventeur, architecte, et il ne cachait pas ses sympathies francophiles. Jefferson était attaché aux Droits de l'homme, pour lesquels il lutta au sein de son État et du pays. Il faisait partie de l'élite des Lumières, et a connu les plus grands esprits de son temps. Rédacteur d'une partie de la Déclaration d'indépendance, il doubla la superficie des États-Unis par l'achat de la Louisiane.
Citations de Thomas Jefferson
modifierIl n'est point de vérité que je redoute ou que je souhaiterais être ignorée du monde entier.
- (en) There is not a truth existing which I fear or would wish unknown to the whole world.
- Lettre à Henry Lee (15 mai 1826)
Que nous faut-il pour faire de nous un peuple heureux et prospère ? Un gouvernement sage et frugal, qui retiendra les hommes de se porter tort l'un à l'autre, et pour le reste les laissera libres de régler leurs propres efforts d'industrie et de progrès, et n'enlèvera pas de la bouche du travailleur le pain qu'il a gagné. Voilà le résumé du bon gouvernement, et voilà ce qui est nécessaire pour boucler le cercle de nos félicités. »
- (en) With all these blessings, what more is necessary to make us a happy and prosperous people? Still one thing more, fellow-citizens,—A wise and frugal Government, which shall restrain men from injuring one another, shall leave them otherwise free to regulate their own pursuits of industry and improvement, and shall not take from the mouth of labor the bread it has earned. This is the sum of good government, and this is necessary to close the circle of our felicities.
- Premier discours inaugural, 4 mars 1801
Chez vous, chers citoyens, vous-mêmes savez au mieux si nous avons fait bien ou mal. La suppression d'agences non nécessaires, d'inutiles établissements et dépenses, nous a permis d'interrompre nos taxes internes. Celles-ci couvrant notre terre d'agents, et ouvrant nos portes à leurs intrusions, avaient déjà entamé ce processus de sanction intime qui, une fois lancé, peut rarement être empêché d'atteindre successivement chaque article de produit et de propriété.
- (en) At home, fellow citizens, you best know whether we have done well or ill. The suppression of unnecessary offices, of useless establishments and expenses, enabled us to discontinue our internal taxes. These covering our land with officers, and opening our doors to their intrusions, had already begun that process of domiciliary vexation which, once entered, is scarcely to be restrained from reaching successively every article of produce and property.
- Second discours inaugural, 4 mars 1805