Thomas Sankara
chef de l'État du Burkina Faso (1983-1987)
Cette page est une ébauche. N'hésitez pas à la modifier en ajoutant des citations admissibles ! | |
Thomas Sankara, né le 21 décembre 1949 à Yako (Haute-Volta) et mort assassiné le 15 octobre 1987 à Ouagadougou (Burkina Faso), est un homme d'État anti-impérialiste, révolutionnaire, communiste, écologiste, féministe, panafricaniste et tiers-mondiste voltaïque, puis burkinabè, chef de l’État de la république de Haute-Volta, rebaptisée Burkina Faso, de 1983 à 1987.
Citations
modifierDiscours du 26 Mars 1983
modifierLorsque le peuple se met debout, l'impérialisme tremble.
- « Qui sont les ennemis du peuple ? » [lire en ligne].
- « Figures de la révolution africaine : De Kenyatta à Sankara », Saïd Bouamama, La Découverte, 2017 (ISBN 9782707194077), p. 277 (lire en ligne)
Discours du 4 octobre 1984
modifierL’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère.
- Thomas Sankara, 4 octobre 1984, dans thomassankara.net.
Discours du 8 mars 1987
modifierMères, sœurs, compagnes, Il n’y a point d’homme fier tant qu’il n’y a point de femme à côté de lui. Tout homme fier, tout homme fort, puise ses énergies auprès d’une femme ; la source intarissable de la virilité, c’est la féminité. La source intarissable, la clé des victoires se trouvent toujours entre les mains de la femme. C’est auprès de la femme, sœur ou compagne, que chacun de nous retrouve le sursaut de l’honneur et de la dignité.
- « La révolution ne peut aboutir sans l’émancipation des femmes », dans L'émancipation des femmes et la lutte de liberation de l'Afrique, Thomas Sankara, éd. Pathfinder Press, 2001 (ISBN 0-87348-938-1), p. 45 (lire en ligne)
Camarades, il n’y a de révolution sociale veritable que lorsque la femme est libérée. Que jamais mes yeux ne voient une société, que jamais mes pas ne me transportent dans une société où la moitié du peuple est maintenue dans le silence. J’entends le vacarme de ce silence des femmes, je pressens le grondement de leur bourrasque, je sens la furie de leur révolte. J’attends et espère l’irruption féconde de la révolution dont elles traduiront la force et la rigoureuse justesse sorties de leurs entrailles d’opprimées.
- « La révolution ne peut aboutir sans l’émancipation des femmes », dans L'émancipation des femmes et la lutte de liberation de l'Afrique, Thomas Sankara, éd. Pathfinder Press, 2001 (ISBN 0-87348-938-1), p. 46 (lire en ligne)
Autres citations
modifierIl faut choisir entre le champagne pour quelques-uns et l’eau potable pour tous.
- « Thomas Sankara, l’itinéraire tourmenté d’un « homme intègre », sur BrutX », Pierre Lepidi, Le Monde, 23 décembre 2021 (lire en ligne)
Sans formation politique et idéologique, un militaire n’est qu’un criminel en puissance.
- « Documentaire : « Capitaine Thomas Sankara », la naissance d’un mythe », Renaud de Rochebrune, Article de Presse, 2015-11-25 (lire en ligne)