Utilisateur:Guyot.b/Le dernier des Mohicans
…Ne soyez pas choqués de la couleur de mon teint ; c’est la livrée un peu foncée de ce soleil brûlant près duquel j’ai pris naissance.
- Shakespeare. Le Marchand de Venise, acte II, scène I.
[…]
Bientôt il aperçoit la poussière de leurs chevaux
Il lance un cri de guerre et accélère le galop
Deux hommes se retournent brusquement comme pour l'abattre
Mais une flèche venue d'ailleurs leur transperce la rate
Le premier obstacle fût franchi
Et au cour du combat il repense à sa famille
Il frappe l'ennemi de son bras machinal
Une flèche puis une autre vise l'épine dorsal
Trop nombreux pour le nombre de ses armes
Il réserve l'ultime pour le capitaine d'arme
Un tomahawk dissimulé sous sa celle
Qu'il enfonce dans les crânes sans pitié des criminels
Désormais désarmé, à mains nues
Avec la force du fauve, à combattre il continu
Encerclé puis lynché par le blanc
Sa peau est écarlate mais cette fois CI par le sang
Une pluie de balles lui défonce le torse
Ainsi s'achève l'histoire de Little Horse
- Enfant du destin, Médine, Médine, album Jihad: le plus grand combat est contre soi-même (2005 chez Din Records).