Vertu
qualité
La notion de vertu regroupe les qualités qui font la valeur de l'homme moral et physique. Elle représente son mérite essentiel.
Littérature
modifierEssai
modifierJacques Bénigne Bossuet, Oraison funèbre de Louis de Bourbon, prince de Condé, 1687
modifierDans les grandes actions, il faut uniquement songer à bien faire, et laisser venir la gloire après la vertu.
- « Oraison funèbre de Louis de Bourbon, prince de Condé » (1687), dans Œuvres complètes, Jacques Bénigne Bossuet, éd. Outhenin-Chalandre fils, 1836, t. II, p. 631
G.K. Chesterton, Petites choses formidables, 2018
modifierLa vertu n'est pas l'absence de vice ni la fuite devant le danger moral. La vertu existe et vit par elle-même, comme la douleur, ou telle odeur particulière.
- Petites choses formidables, G.K. Chesterton (trad. Hubert Darbon), éd. Desclée de Brouwer, 2018 (ISBN 978-2-220-09210-2), p. 18
Poésie
modifierPaul Éluard , Capitale de la douleur, 1926
modifierAbsence
La vertu se fait l'aumône de ses seins
Et la grâce s'est prise dans les filets de ses paupières.
- Capitale de la douleur suivi de L'amour la poésie (1926), Paul Éluard, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 978-2-07-030095-2), partie Nouveaux poèmes, Absence — II, p. 92
Roman
modifierJean-Jacques Rousseau, Julie ou La nouvelle Héloïse, 1761
modifierL'intrépide appui de la vertu désintéressée suffit pour lever une infinité d'obstacles, et l'éloquence d'un homme de bien peut effrayer la tyrannie au milieu de toute sa puissance.
- Julie ou La nouvelle Héloïse (1761), Jean-Jacques Rousseau, éd. Garnier-Flammarion, coll. « GF Flammarion », 1967 (ISBN 2-08-070148-7), partie II, Lettre XXVII. Réponse de Julie, p. 219
Journal
modifierOn gagne l'enfer de la vertu en passant par le ciel des vices.
- Journal, Franz Kafka (trad. Marthe Robert), éd. Grasset, 1989, p. 513
- Citation choisie pour le 14 septembre 2019.
Médias
modifierPresse
modifierCharles-Augustin Sainte-Beuve, Causeries du lundi, 1858
modifierNe pas avoir le sentiment des lettres, cela, chez les Anciens, voulait dire ne pas avoir le sentiment de la vertu, de la gloire, de la grâce, de la beauté, en un mot de tout ce qu'il y a de véritablement divin sur la terre.
- Le siècle du progrès — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6179-4), partie De la tradition en littérature, 12 avril 1858. Causeries du lundi, t. XV, p. 3
Philosophie
modifierJ'aime celui qui ne veux pas avoir trop de vertu. Une vertu est davantage vertu que deux, parce qu'elle est davantage nœud auquel se pend la fatalité.
- Ainsi parlait Zarathoustra (1885), Friedrich Nietzsche (trad. Georges-Arthur Goldschmidt), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1972 (ISBN 978-2-253-00675-6), partie I, chap. « Prologue de Zarathoustra », 4, p. 24
- Citation choisie pour le 5 août 2017.
Maxime Rovere, La joie, mode d'emploi, 2010
modifierSpinoza explique que notre salut est proportionnel à notre pratique de la vertu, car c'est lorsqu'ils font des actions concrètes que les hommes jouissent effectivement de ce qu'est la vertu.
- Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
- « La joie, mode d'emploi », Maxime Rovere, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 70