Wall Street

film d'Oliver Stone, sorti en 1987

Wall Street est un film américain réalisé par Oliver Stone, sorti en 1987. Une suite est sortie en 2010, Wall Street : L'argent ne dort jamais.

Citations modifier

Marvin : Mais ça pourrait-être bien pire que ça… Ça pourrait être mon fric ! Ah ah ah ah.


Gordon Gekko : Bordel mais qu'est-ce que Crowell nous emmerde à faire des conférences, ce con a 60 millions de dettes ! Des conférences sur la façon de perdre son fric, non mais c'est pas vrai ! S'il était croque-mort, plus personne ne mourrait ! Ce con a l'encéphalogramme à zéro ! Bon ça suffit, non, allez, assez, plus de cadeau. J'en ai marre de ce bricoleur ! Achète-moi le paquet, ce con, tu le ratiboises ! Holy, je veux que cet enfoiré pisse le sang par tous les trous !


Gordon Gekko : C'est ça le secret des protestants BCBG : ils aiment les animaux, mais c'est les gens qu'ils peuvent pas piffrer.


Gordon Gekko : Je suis dans la partie depuis 68, et ces cons de la Harvard Business, et bien c'est de la merde de teckel. Il faut des gars qui sont fauchés, futés, affamés… pas des romantiques. Tu perds un peu, tu gagnes un peu, mais tu te bats comme un dingue. Et si tu veux un ami, achète un chien !


Gordon Gekko : Le travail ! Tu aimes ça hein ? Je parie que tu as passé la nuit à étudier les crottes de chien que tu voulais me fourguer, t'as vu le résultat ? Mon père s'est emmerdé toute sa vie à placer de l'électroménager et il a clamsé du cœur à 50 balais avec des factures impayées. Secoue tes puces, Bud ! Ou bien t'es à l'intérieur, ou alors tu n'es rien du tout. Faut pas te gourer, je te parle pas de gens qui gagnent dans l'année 400 000 dollars à Wall Street et qui sont pas trop mal logés et qui voyagent en première classe, je te parle de liquide. Être bourré de fric, assez pour avoir ton jet. Oui assez pour que tu profites de ta vie. 50 ou 100 millions de dollars, Buddy, un pro ou un zéro. Tu as eu les couilles pour t'introduire de force chez moi, mais la question c'est si tu en as assez pour y rester. Tiens, regarde, est-ce que tu vas oser me dire que la seule différence entre ce clodo et l'autre c'est la chance ?


Gordon Gekko : Non non non non non non non tu ne m'as pas compris, je veux qu'on m'étonne. Tu entends ? Épate-moi, je veux des tuyaux, comment et où tu les trouves, ça m'est égal. Mais trouve ! Ah, ma femme dit que tu mets le paquet sur Darien, alors je te passe un tuyau à mon tour : tu sais ce simple zigue, genre gravure de mode, avec qui elle fricote, il a plein de fric mais il lui pèse un peu sur les pieds, il va bientôt avoir son bon de sortie. Alors te laisse pas piquer ta place dans la file d'attente. Oh mon Dieu ! Je voudrais que tu voies ça. Le soleil va se lever. J'ai jamais vu un tableau qui sache capturer la beauté de l'océan à ce moment du jour. Je vais te faire devenir riche, Bud Fox, oui, assez riche pour pouvoir t'offrir une fille comme Darien. C'était le service réveil, Monsieur. Au boulot !


Gordon Gekko : Et bien je me réjouis que vous me donniez l'occasion, Mr Cromwell, en tant qu'actionnaire majoritaire de la société Teldar Paper, de parler (rires ). Je pense qu'il ne s'agit pas ici de tenir de discours fantaisistes mais de parler des réalités économico-politiques. L'Amérique est maintenant devenue une puissance de deuxième ordre. Le déficit commercial et plus encore fiscal a mis notre pays plus bas que terre. À l'époque du libre marché, quand l'Amérique était la première puissance industrielle du monde, les entrepreneurs devaient rendre compte à leurs actionnaires. Les Carnegies, les Rockefellers, des hommes qui ont bâti ce gigantesque empire industriel se pliaient à cette règle parce que c'était leur propre fortune qui était en jeu. Aujourd'hui, vos administrateurs ne risquent pas un seul dollar dans la société. À eux tous, ces messieurs assis à la tribune possèdent moins de 3% de Teldar Paper. Et où est-ce que Mr Cromwell investit son salaire annuel d'un million de dollar ? Pas en action Teldar, il en a moins de 1%. Teldar est à vous ! C'est vrai, vous les actionnaires, or vous êtes tous possédés dans les grandes largeurs par ces bureaucrates avec leurs déjeuners d'affaires, leurs week-end à la chasse ou à la pêche, leurs voyages d'étude bidons et leurs parachutes dorés. Je vous rappelle, Mr Cromwell, que Teldar Paper a au total 33 vice-présidents qui gagnent chacun plus de 200 000 dollars par an (sifflets) . Alors j'ai passé les trois derniers mois à chercher ce qu'ils font au juste… mais hélas j'ai rien pu trouver. Ce que je sais en revanche, c'est que cette papèterie a perdu 110 millions de dollars l'année dernière et je parie que la moitié de cette somme énorme est passé dans la paperasse que s'échangent tous ces messieurs entre eux (rires). La nouvelle loi de l'évolution de nos hommes d'affaires semble être la survie du moins apte. Mais pour moi soit on travaille bien, soit on est éliminé ! Dans les sept dernières opérations que j'ai mené, 2 500 000 actionnaires ont fait un bénéfice avant impôt de plus de 12 milliards de dollars. Merci. Non, je ne détruis pas les sociétés, je libère les sociétés ! Certains m'accusent de voracité, et bien la voracité – mais je dirai plutôt la faim – est utile, la faim est bonne, la faim est un moteur, la faim clarifie les problèmes, elle décèle et s'imprègne de l'essence même de l'évolution de l'esprit, la faim sous toutes ces formes, oui la faim de la vie, de l'amour, de l'argent, de la connaissance a marqué chaque pas en avant de l'humanité, et la faim, notez bien mes paroles, va non seulement sauver Teldar Paper mais aussi cette belle société si mal gérée que sont les États-Unis. Je vous remercie.


Gordon Gekko : Darien, nous deux, on est pareil, on est trop malins pour investir dans cette connerie de mythe qu'est l'Amour, cette fiction inventée pour que les gens ne se flanquent pas par la fenêtre à la chaîne.


Gordon Gekko : L'argent en soi n'est pas gagné ou perdu, il est simplement transféré d'une poche à une autre poche, voilà tout. C'est comme un tour de magie.


Gordon Gekko : Tu n'as pas la naïveté de croire que nous vivons en démocratie, j'espère ?


Gordon Gekko : L'illusion s'est transformée en réalité et à mesure qu'elle devient plus réelle, ton besoin de la posséder grandit.


Bud Fox : (Il entre dans la chambre d'hôpital où son père se trouve) Bonjour. Tu rajeunis tous les jours. Je t'avais pourtant dit de pas soulever un 737 tout seul. Tu m'as fait reprendre la cigarette ! C'est ton deuxième infarctus papa, tu tires trop sur la corde, tu le sais non ? Je ne te l'ai jamais dit, je crois, mais je t'aime, tu sais. Je t'aime tellement (il pleure) ! Pardon papa, pour toutes les bêtises que je t'ai dit, tu es le seul type honnête que je connaisse, le meilleur.


Lou Mannheim : Tu regardes au fond d'un puits et personne ne te rend ton regard, c'est à ce moment que tu forges ton caractère. Et c'est ça qui t'empêche de tomber dans le puits.


Gordon Gekko : L'élève a voulu donner une leçon au maître, tu crois que c'est la queue qui remue le chien ?


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