Apprentissage
mécanismes menant à l'acquisition de savoir-faire, de savoirs ou de connaissances
L’apprentissage est un ensemble de mécanismes menant à l'acquisition de savoir-faire, de savoirs ou de connaissances. L'acteur de l'apprentissage est appelé apprenant. On peut opposer l'apprentissage à l'enseignement dont le but est de dispenser des connaissances et savoirs, l'acteur de l'enseignement étant l'enseignant.
Citations
modifierNotre cerveau n'est attiré ni par les choses déjà connues, ni par celles trop complexes, mais par celles qui maximisent l'apprentissage. Augmenter la curiosité et le plaisir d'apprendre est donc une excellente stratégie.
À l'inverse, la punition est délétère. Elle agit de manière antagoniste sur le circuit de la récompense (…). Il ne faut pas tuer la curiosité d'un enfant !
Il est essentiel de signaler aux enfants précisément où ils se sont trompés. Toutefois, ce retour sur erreur a deux effets qu'il faut prendre en compte : un effet cognitif, indispensable à l'apprentissage, et un effet évaluatif, que l'enfant prend pour lui (« Je me trompe tout le temps »…). Lorsque l'on enseigne, il faut (…) parvenir à dédramatiser l'erreur.
La manière optimale de consolider les apprentissages est d'alterner les périodes de révision et les périodes de test. Lorsque que l'on se teste, on s'aperçoit de ce qu’on ne sait pas. (…) il est intéressant que les enfants les plus avancés puissent enseigner à d'autres…
- « Les quatre piliers de l'apprentissage », Stanislas Dehaene, La Recherche, nº 539, septembre 2018, p. 40
Education et Sciences cognitives, 2006
modifierCe qui caractérise l’intelligence dans tous les domaines de vie, c’est la capacité d’adaptation et la possibilité d’appliquer des apprentissages acquis d’un côté à d’autres fonctions qui n’auraient pas été apprises préalablement.
- Education et Sciences cognitives, René LA BORDERIE, Jacques PATY, éd. Nathan, 2006 (ISBN 2-09-121903-7), p. 15
Par apprentissage, il est possible non seulement d’accroître ou d’améliorer des performances, mais également d’enrichir des connaissances générales et, par-là, de développer des capacités nouvelles (heuristiques).
- Education et Sciences cognitives, René LA BORDERIE, Jacques PATY, éd. Nathan, 2006 (ISBN 2-09-121903-7), p. 17
Tout est en nous, le rôle de l’école est de le faire apparaître et de le cultiver, et aussi de « trier le bon grain de l’ivraie ».
- Education et Sciences cognitives, René LA BORDERIE, Jacques PATY, éd. Nathan, 2006 (ISBN 2-09-121903-7), p. 64
Dès que l’accès au monde se fait par l’intermédiaire de signes, on revient d’une certaine façon au principe du « signe premier », puisque la représentation que chacun a du monde se forge à partir non du contact direct avec le monde (qui serait l’expérience directe), mais d’un contact avec un discours sur ce monde ; l’information est déjà traitée par une autre ; on n’y accède que par le biais d’un discours.
- Education et Sciences cognitives, René LA BORDERIE, Jacques PATY, éd. Nathan, 2006 (ISBN 2-09-121903-7), p. 69