Athéisme
L'athéisme est l'absence de croyance en une quelconque divinité.
- Michel Bakounine ou La vie contre la science, Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine, Henri Arvon, éd. Seghers (à Paris), 1966, p. 95
- Dieu et l'État, Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine, éd. Labor Éditions, 2006 (réédition) (ISBN 2-8040-2270-6), p. 139
- L'opium du peuple, textes et documents choisis pour une lecture matérialiste du fait religieux, Collectif, éd. Athéisme international, 2008, p. Quatrième de couverture, citation de Henri Barbusse
- L'Homme révolté (1951), Albert Camus, éd. Gallimard, coll. « Folio essais », 1987 (ISBN 2-07-032302-1), chap. III. La révolte historique, p. 213
- Lettre ouverte aux culs-bénits, François Cavanna, éd. Albin Michel, 1994, p. 45
- Pour en finir avec Dieu (2006), Richard Dawkins (trad. Marie-France Desjeux-Lefort), éd. Robert Laffont, 2008, p. 12
- Le bon sens du curé Meslier suivi de son testament (1772), Paul Henri Thiry d'Holbach, éd. Palais des thermes de Julien, 1802, p. 37
- Mustapha Kémal ou la mort d'un empire, Jacques Benoist-Méchin, éd. Albin Michel, 1954, p. 352
- Manuscrits de 1844, Karl Marx, éd. Éditions sociales, 1844, p. 99
- (la) Quinimo circumspicienti nulla alia fere occurrit Atheorum causa quam haec notio corporum quasi habentium realitatem in se completam absolutam et independentem.
- (la) De gravitatione (traduit sous le titre De la gravitation ou les fondements de la mécanique classique), Isaac Newton (trad. Marie-Françoise Biarnais), éd. Société d'édition "Les belles lettres", coll. « Science et humanisme », 1985 (ISBN 2-251-34-502-7), p. 58
- Voir le recueil de citations : Traité d'athéologie
- Traité d'athéologie, Michel Onfray, éd. Livre de Poche, 2006 (ISBN 2-253-11557-6), p. 44
- Traité d'athéologie, Michel Onfray, éd. Grasset, 2005 (ISBN 2-246-64801-7), p. 23
- Traité d'athéologie, Michel Onfray, éd. Livre de Poche, 2006 (ISBN 2-253-11557-6), p. 30
- « Pensées », Blaise Pascal, dans Blaise Pascal : conversion et apologétique (1670), Henri Gaston Gouhier, éd. Librairie Philosophique J. Vrin, 1986 (ISBN 2-7116-0902-2), p. 119
Je ne suis pas libre penseur dit le veilleur
je suis athée
Hein quoi dit le Saint-Père
et l'autre dans le tuyau de son oreille
l'autre se met à gueuler
Allô allô Saint-Père vous m'entendez
athée
A comme absolument athée
T comme totalement athée
H comme hermétiquement athée
É accent aigu comme étonnamment athée
E comme entièrement athée
pas libre penseur
athée
il y a une nuance
- « La Crosse en l'air » (1936), dans Paroles (1949), Jacques Prévert, éd. Le Livre de poche, 1960, p. 130-131
- Œuvres complètes de P.-J. Proudhon, Volume 9 (1849), Pierre-Joseph Proudhon, éd. Librairie Internationale A. Lacroix & Cie., 1876, p. 2
- De la Spontanéité de la Matière dans les Manifestations Physiques et Vitales, Gaëtan-Pierre Stanski, éd. Baillère, 1872, p. 27
L’athée flaire une menace de tyrannie dans l’existence d’un Dieu personnel. C’est qu’il conçoit le « moi » de Dieu sur le modèle du moi de l’homme. La tyrannie présuppose un être fini, extérieur à nous et qui veut nous imposer sa puissance du dehors. Mais Dieu, qui est intérieur à tout et qui comprend tout dans son unité, ne peut pas être tyrannique. Ce qui est « haïssable » dans le moi, c’est son enflure et son appétit de conquête. Or, Dieu n’a pas à s’enfler ni à s’imposer, puisqu’il lui suffit d’exister pour tout contenir. Aussi rien n’est plus pudique et moins encombrant que le « moi » de Dieu : être partout est encore le plus sûr moyen de s’effacer…
Dieu se cache dans son rayonnement universel : l’invisible lumière est plus chaste que l’ombre.
- Notre regard qui manque à la lumière, Gustave Thibon, éd. Fayard, 1970 (ISBN 978-2-213-00296-5), p. 24/25
Je connais des hommes qui sont athées de toute leur foi. C’est leur soif de pureté et de transcendance, leur sens du mystère, leur désir du vrai Dieu dont personne ne leur a parlé qui leur fait repousser toutes les caricatures de Dieu qu’on leur présente : le Dieu bouche-trou, le Dieu fourre-tout, le Dieu gendarme ou grand-père. J’en connais d’autres qui sont croyants de toute leur impiété : c’est leur besoin de préserver et d’éterniser leur misérable moi qui les fait s’ouvrir aux « consolations » de la foi.
- Notre regard qui manque à la lumière, Gustave Thibon, éd. Fayard, 1970 (ISBN 978-2-213-00296-5), p. 26
- (en) The great unmentionable evil at the center of our culture is monotheism. From a barbaric Bronze Age text known as the Old Testament, three anti-human religions have evolved--Judaism, Christianity, and Islam. These are sky-god religions. They are, literally, patriarchal--God is the Omnipotent Father--hence the loathing of women for 2,000 years in those countries afflicted by the sky-god and his earthly male delegates. The sky-god is a jealous god, of course. He requires total obedience from everyone on earth, as he is not just in place for one tribe, but for all creation. Those who would reject him must be converted or killed for their own good. Ultimately, totalitarianism is the only sort of politics that can truly serve the sky-god's purpose. Any movement of a liberal nature endangers his authority and those of his delegates on earth. One God, one King, one Pope, one master in the factory, one father-leader in the family at home.
- Gore Vidal, 20 avril 1992, dans America First? America Last? America at Last?, paru Lowell Lecture, Gore Vidal.
- Dictionnaire Philosophique (1764), Voltaire (François Marie Arouet), éd. Éditions Flammarion (Paris), 2010, p. 42
- « Dream of a final theory », Steven Weinberg (1993), dans Pour en finir avec Dieu, Richard Dawkins (trad. Marie-France Desjeux-Lefort), éd. Robert Laffont, 2006, p. 259