Pierre-Joseph Proudhon
Pierre-Joseph Proudhon (1809 – 1865) est un publiciste, économiste, sociologue et socialiste français, le premier à se qualifier d'anarchiste.
- Qu'est-ce que la propriété ? (1840), Pierre-Joseph Proudhon, éd. UQAC, coll. « Les classiques des sciences sociales », 2002, p. 18
- Citation choisie pour le 6 juin 2009.
- Citation choisie pour le 26 juillet 2014.
Philosophie de la misère, 1846
modifier- Philosophie de la misère, Pierre Joseph Proudhon, éd. Groupe Fresnes-Antony de la Fédération anarchiste, 1983, t. 2, chap. VIII, § II, p. 39 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Philosophie de la misère, Pierre Joseph Proudhon, éd. Groupe Fresnes-Antony de la Fédération anarchiste, 1983, t. 1, chap. V, § I, p. 187 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 12 février 2017.
Les Confessions d’un révolutionnaire pour servir à l’histoire de la Révolution de Février, 1849
modifier- Les Confessions d’un révolutionnaire pour servir à l’histoire de la Révolution de Février, Pierre-Joseph Proudhon, éd. Garnier frères, 1851, chap. X, p. 140 (texte intégral sur Wikisource)
Idée générale de la Révolution au 19e siècle, 1851
modifier- Idée générale de la Révolution au 19e siècle, Pierre-Joseph Proudhon, éd. Garnier frères, 1851, chap. Épilogue, p. 341 (texte intégral sur Wikisource)
- De la justice dans la révolution et dans l'Église, Pierre-Joseph Proudhon, éd. Office de publicité, 1860, chap. 7 (« Définition de la Justice »), XXXII, §.3, p. 87
La Guerre et la Paix, 1861
modifier- La Guerre et la Paix (1861), Pierre-Joseph Proudhon, éd. E. Dentu, 1861, t. 2, p. 329
De la capacité politique des classes ouvrières, 1865
modifier- De la Capacité politique des classes ouvrières, Pierre-Joseph Proudhon, éd. E. Dentu, 1865, p. 233
Carnets, 1847-1851
modifierLa loi défend (implicitement) les actions mauvaises puisqu’elle stipule indemnité et vengeance du mal commis avec préméditation ; elle ne COMMANDE rien. Tout ce qu’elle peut faire, c’est de GARANTIR. GARANTIE, telle est la vraie définition de la loi.
- Carnets (1847-1851), Pierre-Joseph Proudhon, éd. Pierre Haubtmann, 2005, p. 1395
Lettre à M. Blanqui sur la propriété, 1841
modifierVoici, ce que le peuple fait dire à Votre Majesté :
Ô roi, vous voyez ce qu'il en coûte pour être applaudi des citoyens ; vous plaît-il désormais que nous prenions pour devise : Aidons le roi, le roi nous aidera ? Vous plaît-il qu'on répète dans le monde : le roi et le peuple français ? Laissez donc ces banquiers avides, ces avocats disputeurs, ces bourgeois ignobles, ces écrivains infâmes, ces nobles flétris ; tous ces gens-là, Sire, vous haïssent et ne vous soutiennent encore que parce qu'ils ont peur de nous. Achevez l'oeuvre de nos rois, écrasez l'aristocratie et le privilège, conspirez avec ces prolétaires fidèles, avec le peuple qui sait seul honorer un souverain et crier avec franchise : Vive le roi !
- Lettre à M. Blanqui sur la propriété (1841), Pierre-Joseph Proudhon, éd. Prévot, 1841, p. 177
Citations sur Pierre-Joseph Proudhon
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Troisièmement, il est utopique d'opposer société et politique au sens ou Proudhon et aussi quelques juristes comme M. Hauriou font une séparation entre la constitution sociale et la constitution politique. Selon Proudhon la première reposerait sur un libre contrat et un équilibre des intérêts, fondés sur une sorte d'harmonie économique réalisée par le travail, la division du travail, le commerce, le crédit et la propriété, tandis que la seconde aurait pour principe l'autorité avec ses corollaires que sont la distinction des classes, la. séparation des pouvoirs, la centralisation administrative et la hiérarchie judiciaire. Cette séparation n'est au fond qu'un exemple des nombreuses contradictions de la philosophie proudhonienne, dans la mesure où elle reconnaît la nécessité d'un gouvernement, mais se plaît à rêver ·à une anarchie capable de faire périr le gouvernement par la société. Comme la plupart des socialistes du XIXème siècle, Proudhon ne se lasse pas d'espérer en une spontanéité innocente de la société qui réussira peut-être un jour à surmonter la fatalité de la domination et de la puissance. En fait, cette dualité de la constitution sociale et de la constitution politique est artificielle, car la société n'est ni neutre ni une entité pour soi : elle est ce que les hommes en font. Il n'y a pas de société qui serait purement société, sauf à titre hypothétique pour la sociologie, c'est-à-dire elle n'est pas indépendante des hommes qui y vivent, de la concurrence économique, des luttes politiques, des rivalités religieuses, des conflits moraux, des antagonismes d'écoles artistiques, etc. Plus précisément, il n'y a pas de société qui serait constituée en pure société ; au contraire, elle est société parce qu'elle est constituée politiquement, qu'elle comporte des relations de commandement à obéissance, la distinction de l'ami ou de l'ennemi, celle du privé et du public et en outre des relations économiques, religieuses et autres. Il n'y a de constitution sociale que politique.
• L'essence du politique, Julien Freund, Éditions Dalloz, 1965, chap. 5, § 81, p. 346
- Idées anti-proudhoniènnes sur l’amour, la femme et le mariage (1868), Juliette Adam, éd. Michel Levy, 1868, chap. SUR LE LIVRE LA GUERRE ET LA PAIX, p. XV (texte intégral sur Wikisource)