Beau
concept esthétique
Le beau ou la beauté est la caractéristique d'une personne, d'un endroit ou d'un objet qui est perçue subjectivement comme satisfaisante par ses sens. La beauté est un concept étudié par la discipline philosophique de l'esthétique, l'histoire, la sociologie ou psychologie.
Littérature
modifierEssai
modifierAndré Breton, Manifeste du surréalisme, 1924
modifierLe merveilleux est beau, n'importe quel merveilleux est beau, il n'y a que le merveilleux qui soit beau.
- Manifestes du surréalisme (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Folio essais », 1985 (ISBN 2-07-032279-3), p. 24
Simone Weil, La Pesanteur et la Grâce, 1947
modifierLe beau est le nécessaire, qui, tout en demeurant conforme à sa loi propre et à elle seule, obéit au bien.
- La Pesanteur et la Grâce, Simone Weil, éd. Plon, coll. « Agora », 1988 (ISBN 978-2-266-04596-4), p. 232
Citations
modifierAvant de disparaître totalement du monde, la beauté existera encore quelques instants, mais par erreur. La beauté par erreur, c’est le dernier stade de l’histoire de la beauté.
- L’insoutenable légèreté de l’être, Milan Kundera, éd. Gallimard, 1987, p. 131
Les plus beaux visages que les scientifiques ont pu construire sont les mélanges des photos de 32 personnes normales, dont ils ont mélangé les traits pour créer une moyenne parfaite.
Ces études successives montrent que ce que nous jugeons beau est une médiane.
Ces études successives montrent que ce que nous jugeons beau est une médiane.
- (fr) Le principe de Lucifer : le cerveau global, Howard Bloom (trad. Aude Flouriot et Carole Hennebault), éd. Le jardin des livres, 2003 (ISBN 2-914569-15-7), p. 135
6.421 - Éthique et esthétique sont une seule et même chose.
- Tractatus logico-philosophicus, Ludwig Wittgenstein (trad. Gilles Gaston Granger), éd. Gallimard Tel, 1993 (ISBN 2-07-075864-8), p. 110 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
La beauté n'a d'existence qu'à travers une classification des objets suivant un critère de laideur : on ne peut imaginer une culture qui connaîtrait le beau et ignorerait le laid.
- Il en est de même pour le jugement entre le "bien" et le "mal"
- Petite Philosophie à l'usage des non-philosophes, Albert Jacquard, éd. Calmann-Lévy (Livre de poche), 1997, p. 81
La pensée mathématique est belle parce qu'elle est possible n'importe où. Tout ce que vous avez besoin, c'est d'une volonté de regarder au delà des idées reçues.
- Embrasser le ciel immense, Daniel Tammet, éd. Éditions des arènes, coll. « J'ai lu », 2009 (ISBN 978-2-290-02025-8), p. 257
Dans mon esprit, les carrés ont toujours des formes symétriques, ce qui les rend particulièrement beaux.
- Je suis né un jour bleu, Daniel Tammet (trad. Nils C. Ahl), éd. Éditions des arènes, coll. « J'ai lu », 2006 (ISBN 978-2-290-01143-0), p. 13
Le beau n'est pas facultatif, ni un ornement superflu, et encore moins un luxe inutile. Dans le combat de l'esprit contre toutes les formes de mal, contre ce qui n'élève pas l'homme, nous avons plus que jamais besoin d'artisans, d'artistes et de témoins de la beauté. Ma devise est « Il faut combattre le mal avec le beau ».
- Manifeste pour la beauté du monde, Jean-Marie Pelt et sœur Marie Keyrouz, éd. Cherche Midi, coll. « Pour un monde meilleur », 2015 (ISBN 978-2-7491-4364-4), p. 119