Bernard Herrmann
compositeur américain
Bernard Herrmann, né le 29 juin 1911 à New York et mort le 24 décembre 1975 à Los Angeles, est un compositeur et chef d’orchestre américain. Il doit sa réputation internationale aux musiques qu'il écrivit pour les films d'Alfred Hitchcock.
Citations
modifierCitations au sujet de Bernard Herrmann
modifierAlexandre Desplat
modifierLa musique que j'écris est très éclectique. On ne peut pas rêver d'écrire pour le cinéma américain sans écouter Jerry Goldsmith, John Williams, Bernard Herrmann, et donc sans rêver d'orchestres symphoniques.
- « Alexandre Desplat : « Le compositeur est le troisième auteur d'un film » », Alexandre Desplat, propos recueillis par Isabelle Regnier, Le Monde, 27 août 2014 (lire en ligne)
Que Nino Rota ou John Williams, qu'Alex North ou Bernard Herrmann, que Maurice Jarre ou Georges Delerue n'aient jamais présidé un jury, alors qu'ils ont été des personnages-clés du cinéma d'après-guerre, c'est étonnant… Cette reconnaissance permet de rappeler que le compositeur est le troisième auteur… comme en font foi les droits d'auteur.
- Au sujet de sa présidence du jury du festival de la Mostra de Venise en 2014. C'est alors la première fois qu'un compositeur de musique de films préside le jury d'un grand festival de cinéma.
- « Alexandre Desplat : « Le compositeur est le troisième auteur d'un film » », Alexandre Desplat, propos recueillis par Isabelle Regnier, Le Monde, 27 août 2014 (lire en ligne)
Danny Elfman
modifierSans conteste, Bernard Herrmann. Depuis l'âge de 11 ans à cause de Robert Wise, de Sinbad le marin, de Jason et les Argonautes, puis adolescent en découvrant les films de Hitchcock ou encore Citizen Kane dans des cinémas d'art et d'essai. En fait, c'était dingue, ce mec pouvait tout faire, dans tous les styles. Mais il serait injuste de ne pas citer une bonne dizaine d'autres compositeurs que j'admire, de Nino Rota à Max Steiner en passant par Franz Waxman.
- Au sujet des compositeurs de musiques de films qui l'ont influencé.
- « Interview. «Tim Burton évolue en permanence et de façon imprévisible» », Danny Elfman, propos recueillis par Éric Dahan, Libération, 22 août 2001 (lire en ligne)
Vous savez, c'est dur d'être musicien de cinéma à Hollywood aujourd'hui. Du temps de Bernard Herrmann, les thèmes musicaux avaient une fonction significative majeure, ils donnaient leur sens à une scène. Aujourd'hui, dans le meilleur des cas, le public peut distinguer 20 % de ce que l'on a composé, tout le reste de la bande-son consistant en des effets spéciaux tonitruants, c'est dur et frustrant.
- « Interview. «Tim Burton évolue en permanence et de façon imprévisible» », Danny Elfman, propos recueillis par Éric Dahan, Libération, 22 août 2001 (lire en ligne)