Danny Elfman

compositeur et producteur de musique américain

Daniel Robert Elfman, dit Danny Elfman, né le 29 mai 1953 à Los Angeles, est un compositeur américain de musique de films, ancien meneur du groupe de new wave Oingo Boingo.

Danny Elfman lors de la Comic-Con International.à San Diego (États-Unis) en 2010.

Citations modifier

Ma première BO, en 1985 pour Pee Wee's Big Adventure, a vraiment été une surprise. En fait, Paul Rubens, le comédien qui joue Pee Wee, connaissait The Mystic Knights of the Oingo Boingo et Tim Burton connaissait mon propre groupe. Ils ont tous deux pensé à moi en même temps.
  • « Interview. «Tim Burton évolue en permanence et de façon imprévisible» », Danny Elfman, propos recueillis par Éric Dahan, Libération, 22 août 2001 (lire en ligne)


J'aime qu'on me laisse un peu de liberté, c'est le cas d'autres metteurs en scène avec lesquels j'ai aimé travailler comme Gus Van Sant ou Sam Raimi. En fait, quand je rencontre un metteur en scène, je suis un peu méfiant. S'il a l'air de beaucoup aimer déjà la musique provisoire qu'il a choisie pour la copie de travail, s'il a l'air trop compulsif, dominateur ou manipulateur, je prends le large, car j'aime me donner à fond pour un metteur en scène, mais cela suppose que chacun respecte les compétences de l'autre.
  • « Interview. «Tim Burton évolue en permanence et de façon imprévisible» », Danny Elfman, propos recueillis par Éric Dahan, Libération, 22 août 2001 (lire en ligne)


Sans conteste, Bernard Herrmann. Depuis l'âge de 11 ans à cause de Robert Wise, de Sinbad le marin, de Jason et les Argonautes, puis adolescent en découvrant les films de Hitchcock ou encore Citizen Kane dans des cinémas d'art et d'essai. En fait, c'était dingue, ce mec pouvait tout faire, dans tous les styles. Mais il serait injuste de ne pas citer une bonne dizaine d'autres compositeurs que j'admire, de Nino Rota à Max Steiner en passant par Franz Waxman.
  • Au sujet des compositeurs de musiques de films qui l'ont influencé.
  • « Interview. «Tim Burton évolue en permanence et de façon imprévisible» », Danny Elfman, propos recueillis par Éric Dahan, Libération, 22 août 2001 (lire en ligne)


Écrire musique et textes, chanter moi-même fut une expérience gratifiante autant qu'épuisante. Cela a pris deux ans et demi de mon temps, soit dix fois plus de travail que pour un film normal.
  • « Interview. «Tim Burton évolue en permanence et de façon imprévisible» », Danny Elfman, propos recueillis par Éric Dahan, Libération, 22 août 2001 (lire en ligne)


Vous savez, c'est dur d'être musicien de cinéma à Hollywood aujourd'hui. Du temps de Bernard Herrmann, les thèmes musicaux avaient une fonction significative majeure, ils donnaient leur sens à une scène. Aujourd'hui, dans le meilleur des cas, le public peut distinguer 20 % de ce que l'on a composé, tout le reste de la bande-son consistant en des effets spéciaux tonitruants, c'est dur et frustrant.
  • « Interview. «Tim Burton évolue en permanence et de façon imprévisible» », Danny Elfman, propos recueillis par Éric Dahan, Libération, 22 août 2001 (lire en ligne)


L'idée est de voir à quoi réagit le réalisateur et de quelle manière. Parfois, il faut déterminer ce qu'il cherche parce qu'on ne peut pas décrire de la musique.
  • « Série « Danny Elfman, grand entretien ». Épisode 3/5 : Composer la musique de Batman », Danny Elfman, France Musique, 4 janvier 2023 (lire en ligne)


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