Chien

sous-espèce domestique de Canis lupus

Le Chien (Canis lupus familiaris) est un mammifère domestique de la famille des canidés, proche du loup et du renard.

Plusieurs races de chiens

Littérature

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   « Et comment savez-vous que vous êtes fou ?
   — Pour commencer, est-ce que tu m'accordes qu'un chien n'est pas fou ?
   — Sans doute.
   — Eh bien, vois-tu, un chien gronde lorsqu'il est en colère, et remue la queue lorsqu'il est content. Or, moi, je gronde quand je suis content, et je remue la queue quand je suis en colère. Donc, je suis fou.
   — Moi j'appelle ça ronronner, pas gronder.
   — Appelle ça comme tu voudras [...]. »


Jack London, L'Appel de la forêt, 1903

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Une nuit, il fut réveillé tout à coup en sursaut : alerte, les yeux brillants, les narines frémissantes, le poil hérissé en vagues... L'Appel se faisait entendre, et tout près cette fois. Jamais il ne l'avait distingué si clair et si net. Cela ressemblait au long hurlement du chien indigène. Et, dans ce cri familier, il reconnut cette voix, entendue jadis, qu'il cherchait depuis des semaines, et des mois.


Daniel Pennac, La Fée carabine, 1997

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On croit qu'on emmène son chien pisser midi et soir. Grave erreur : ce sont les chiens qui nous invitent à la méditation.


Jean-Christophe Rufin, Le collier rouge, 2014

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À une heure de l'après-midi, avec la chaleur qui écrasait la ville, les hurlements du chien étaient insupportables. Il était là depuis deux jours, sur la place Michelet, et depuis deux jours il aboyait. C'était un gros chien marron à poils courts, sans collier, avec une oreille déchirée. Il jappait méthodiquement, une fois toutes les trois secondes à peu près, d'une voix grave qui rendait fou.

  • Incipit


Philosophie

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Plutarque, Vie d'Alcibiade, dans les Vies parallèles, Ier-IIe siècle

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Alcibiade avait un chien d'une taille et d'une beauté étonnantes, qu'il avait payé soixante-dix mines. Il lui coupa la queue, laquelle était magnifique. Comme ses amis le blâmaient, et lui rapportaient que tous se répandaient en critiques mordantes à propos de ce chien, Alcibiade éclata de rire : "C'est exactement ce que je souhaite. Je veux que les Athéniens parlent de cela ; ainsi, ils ne diront rien de pire sur moi."
  • « Alcibiade », dans Vies parallèles, Plutarque (trad. Anne-Marie Ozanam), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2001, IX, 1-2, p. 395


Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, IIIè s.

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Alexandre le rencontrant un jour lui dit : « Je suis le grand roi Alexandre ». Diogène alors se présenta : « Et moi, je suis Diogène, le chien ». On lui demanda pourquoi il était appelé le chien : « Parce que je caresse ceux qui me donnent, j'aboie contre ceux qui ne me donnent pas, et je mords ceux qui sont méchants ».


Cinéma

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Jean Aurenche/Bertrand Tavernier, Coup de torchon, 1981

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Cordier : Tu sais pourquoi les chiens s'reniflent les fesses ? Et bien figure-toi qu'à l'époque où la Terre était gouvernée par les chiens, ils avaient décidé de tenir une espèce de congrès pour faire voter des lois nouvelles. alors le chien qui présidait l'assemblée leur dit : « écoutez, vu qu'on va rester plusieurs jours enfermés ici, je propose, par mesure d'hygiène, qu'on laisse nos trous d'balle au vestiaire. » Tous les chiens approuvent, et hop ! les v'la qui s'dé-trou-d'ballisent. Mais à peine la séance était commencée, shuit ! hop, y'a une tempête qui se lève une véritable tornade et shuit ! tous les trous d'balle se sont mélangés. Et y'a pas un chien qu'est foutu d'reconnaître le sien. Voila, depuis c'temps là, ils s'reniflent toujours les fesses. Puis y'a des chances que ça dure jusqu'à la fin du monde.
  • Philippe Noiret, Coup de torchon (1981), écrit par Jean Aurenche et Bertrand Tavernier


Agnès Jaoui/Jean-Pierre Bacri, Un air de famille, 1996

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Yolande : A quoi ça sert de garder un chien paralysé ?

Denis : C'est décoratif. C'est comme un tapis, mais vivant.

Yolande : Ah oui, c'est vrai.


Articles connexes

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Liens externes

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