Démon
Le mot démon vient du grec δαιμων (daïmôn), en latin : daemon, qui signifie plus ou moins esprit, génie ou familier.
Cinéma
modifierBaz Luhrmann/Craig Peace, Moulin rouge, 2001
modifier- Jacek Koman, Moulin rouge (2001), écrit par Baz Luhrmann, Craig Peace
Littérature
modifierCritique
modifierAnnie Le Brun, Les châteaux de la subversion, 1982
modifier- Les châteaux de la subversion, Annie Le Brun, éd. Garnier Frères, coll. « Folio Essais », 1982 (ISBN 2-07-032341-2), partie I, « Melmoth réconcilié » ou le prix d'une entrée dans l'histoire, p. 27
Prose poétique
modifierFeuillets d'Hypnos
- Fureur et mystère (1948), René Char, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1962 (ISBN 2-07-030065-X), partie FEUILLETS D'HYPNOS (1943-1944), p. 87
Joyce Mansour, Dolman le maléfique, 1961
modifierComme la spirale noire et glacée qui soupire dans certains escaliers, dans certains cercueils, les médiocres clowns aux pieds fourchus et à l'haleine sulfureuse qui gesticulent, ravis sur leur tremplin brisé au-dessus des abîmes, n'atteignent jamais l'assouvissement dans leurs ébats ; énervés par la brûlure spasmodique de la passion ils persistent allègrement dans leur grimace routinière. Ce sont des personnages de peu d'importance dans la hiérarchie diabolique ; ils n'ont le pouvoir de détraquer le cerveau de personne.
Tout autres sont les démons de haute lignée qui se nomment les Métastases, codicille d'une race disparue. Magnifiques de malédiction, incestueux et moroses, ils distribuent : fléaux aux pieds de biche, crapauds et chancres, ces fleurs libidineuses. Dédaignant le commun des mortels, ils ne s'occupent que des êtres d'élite, hommes doués de nez busqués, d'infamie à l'état pur et dont la virilité est capable de troubler la quiétude des plus chastes. Dolman était l'un d'eux.
- « Dolman le maléfique », Joyce Mansour, La Brèche, nº 1, Octobre 1961, p. 46
Roman
modifierStephen King
modifier- Bazaar, Stephen King (trad. William Olivier Desmond), éd. Albin Michel, 1992 (ISBN 2-226-05947-4), p. 629