Everest
Le mont Everest, appelé Chomolangma en tibétain et Sagarmatha en népalais, est le plus haut sommet du monde, dans la chaîne de l'Himalaya. Il est situé sur la frontière entre le Népal et la Chine (Tibet).
Citations
modifierAlpiniste
modifier- (en) Well, we knocked the bastard off!
- Edmund Hillary, après avoir gravi l'Everest.
- (en) The Oxford Dictionary of Quotations, Elizabeth Knowles, Angela Partington, éd. Oxford University Press US, 1999, p. 377
- (en) Because it's there
- Réponse de Mallory aux journalistes qui lui demandaient sans relâche pourquoi il voulait escalader le mont Everest
- « Climbing Mount Everest is work for supermen », New York Times, New York Times, 18 mars 1923, p. X11
Roman
modifierJoseph Peyré, Mont Everest, 1942
modifierOn le tenait enfin, l’Everest, pour lequel on était parti. La Montagne souveraine ne pouvait plus se promettre, reculer, s’évanouir à nouveau. Elle régnait, immobile dans le soir, au-dessus de Rongbuk, qui semblait en garder l’accès, les marches de temple. L’air était si limpide que la pyramide terminale elle-même, cependant à une hauteur surnaturelle du ciel, semblait surgir des toitures plates du monastère, à portée de la main, à une profondeur de tabernacle. Elle était pourtant encore, à vol d’oiseau, aussi éloignée de Rongbuk que l’est la Croix du Matterhorn du village de Sankt Niklaus. La Vallée sainte, saluée par Jewar Singh avec des paroles d’exaltation, en ménageait l’avenue comme si l’Everest eût exigé de l’homme en approchant sa majesté la sanctification et la pureté. Dès l’entrée de la vallée bienheureuse, l’avertissement avait été donné par le mur de pierre orné de l’inscription mystique, et le grand chorten, la stèle bouddhiste pieusement blanchie à la chaux, qui lui servait de croix.
- Mont Everest (1942), Joseph Peyré, éd. Hoëbeke, coll. « Retour à la montagne », 2003 (ISBN 2-84230-175-7), p. 79
« Si vous tenez à le savoir, vieux Mac, peu m’importe, peu m’importe, entendez-moi bien, que l’Everest ait été fait ou non, que Mallory l’ait fait ou non avant de disparaître. Le secret n’est pas là. La grandeur n’est pas là. Je ne suis pas venu chercher un stupide record.
- Alors quoi, quoi ? Mais pourquoi sommes-nous ici ? Mais qu’est-ce que vous venez chercher ? étouffa l’écossais.
- Bien autre chose, Mac. Et que vous ne comprendrez jamais… Peut-être le secret du monde. En tout cas, l’un de ses chemins. »
- Mont Everest (1942), Joseph Peyré, éd. Hoëbeke, coll. « Retour à la montagne », 2003 (ISBN 2-84230-175-7), p. 96