François Arago

mathématicien, physicien, astronome et homme politique français
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François Arago est un astronome, physicien et homme d'État français, né en 1786 à Estagel et mort en 1853 à Paris.

Arago en 1842

Citations

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Monsieur Le Verrier a aperçu le nouvel astre sans avoir besoin de jeter un seul regard vers le ciel ; il l'a vu au bout de sa plume.
  • A propos de la découverte mathématique de Neptune grâce aux calculs de la trajectoire d'Uranus, par Urbain Le Verrier.
  • Note aux comptes rendus de l'Académie des Sciences, François Arago, éd. Académie des Sciences, 1846, vol. 23, p. 659-662


Astronomie populaire

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Les livres, depuis que les livres existent, se composent d’une préface, d’une table des matières et du corps de l’ouvrage. Dans la préface l’écrivain se fait pour ainsi dire connaître. Il expose les motifs qui l’ont dirigé, signale sa méthode, son but ; il énumère ses titres à la confiance. La table des matières renferme l’indication détaillée de toutes les questions que l’auteur a soulevées, abordées, discutées, des résultats auxquels il est arrivé. La préface et la table des matières doivent donc d’abord attirer et attirent en effet l’attention des lecteurs de tout ouvrage nouveau, excitent en première ligne la curiosité.


Copernic disait, en 1543, dans son livre Des Révolutions : « Je rendrai mon système plus clair que le soleil, du moins pour ceux qui ne sont pas étrangers aux mathématiques. » Quant à moi, je trouve la restriction superflue ; je crois à la possibilité d’établir avec une entière évidence la vérité des théories astronomiques modernes, sans recourir à d’autres connaissances que celles qu’on peut acquérir à l’aide d’une lecture attentive de quelques pages. Je maintiens qu’il est possible d’exposer utilement l’astronomie, sans l’amoindrir, j’ai presque dit sans la dégrader, de manière à rendre ses plus hautes conceptions accessibles aux personnes presque étrangères aux mathématiques.


Galilée, déjà aveugle depuis quelque temps, écrivait, en 1660, que se servir des yeux et de la main d’un autre, c’était presque comme jouer aux échecs les yeux bandés ou fermés. Pour moi, dans l’état de santé où je me trouve au moment où je dicte ces dernières lignes, ne voyant plus, n’ayant que quelques jours à vivre encore, je ne puis que confier à des mains amies, actives et dévouées, une œuvre dont il ne me sera pas donné de surveiller la publication.


Voir aussi

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