James Lovelock
chimiste britannique
James Lovelock, né né le à Letchworth Garden City et mort le à Abbotsbury, est un scientifique et penseur britannique connu pour ses reflexions sur la composition de l'atmosphère terrestre et sur le réchauffement climatique.
Citations
modifierDans la presse
modifierIl y a plus ou moins 80 pourcents d'humains de trop par rapport à ce que le monde peut supporter. […] Un milliard est à peu prêt le bon nombre d'humains sur Terre. Nous sommes prêt de sept milliards.
- (en) There are about 80 percent more people than the world can carry. […] A billion is about the right number of people for the Earth. We are nearly seven billion.
- (en) « We're all doomed! 40 years from global catastrophe - and there's NOTHING we can do about it, says climate change expert », Sarah Sands (trad. Wikiquote), Daily Mail, 22 mars 2008 ([there are about 80 per cent more people than the world can carry lire en ligne])
Les humains sont trop stupides pour empêcher le changement climatique d'impacter radicalement notre vie dans les prochaines décennies. […] Je ne pense pas qu'on soit déjà assez évolués au point que nous soyons assez intelligents pour comprendre une situation complexe comme le changement climatique.
- (en) Humans are too stupid to prevent climate change from radically impacting on our lives over the coming decades. […] I don't think we're yet evolved to the point where we're clever enough to handle a complex a situation as climate change.
- (en) « James Lovelock: Humans are too stupid to prevent climate change », Leo Hickman, The Guardian, 29 mars 2010 (lire en ligne)
Même les meilleures démocraties s'accordent sur le fait que, quand une guerre majeure approche, la démocratie peut être eclipsée pour un moment. Je crois que le changement climatique peut être un danger aussi grave qu'une guerre. Il est peut être nécessaire d'eclipser la démocratie pendant quelques temps.
- (en) Even the best democracies agree that when a major war approaches, democracy must be put on hold for the time being. I have a feeling that climate change may be an issue as severe as a war. It may be necessary to put democracy on hold for a while.
- (en) « James Lovelock: Humans are too stupid to prevent climate change », Leo Hickman, The Guardian, 29 mars 2010 (lire en ligne)
Gaia : Comment soigner une Terre malade ?, 1992
modifierLe présent ouvrage explore la Terre avec les yeux d'un praticien imaginaire de la médecine planétaire. Il me plaît à voir en ce médecin un généraliste qui se rendait au chevet de ses malades ; quelqu'un qui vivait avant l'époque des antibiotiques et de la biologie moléculaire ; qui était un virtuose du diagnostic, qui savait apporter le réconfort et pouvait parfois guérir en infléchissant la direction suivie par les processus naturels.
Le concept de médecine planétaire implique l'existence d'un corps planétaire en quelque sorte vivant, susceptible de connaître la santé comme la maladie.
- Gaia : Comment soigner une Terre malade ?, James Lovelock, éd. Robert Laffont, 1992 (ISBN 9782221073605), p. 6
Je suis le porte-parole, le délégué d’atelier, des bactéries et des formes de vie moins appétissantes qui n’ont pas grand monde pour parler d’elles. Je m’exprime au nom de toute la vie autre qu’humaine.
- Gaia : Comment soigner une Terre malade ?, James Lovelock, éd. Robert Laffont, 1992 (ISBN 9782221073605), p. 9
La Terre est un être vivant : L' hypothèse Gaïa, 2019
modifierLa pollution, les changements des modes d’exploitation du sol ou la modification de l’écologie des plateaux continentaux pourraient ainsi déclencher des désastres à l’échelle planétaire. La régulation du climat terrestre se trouve peut-être très proche de l’une de ses limites.
- La Terre est un être vivant : L' hypothèse Gaïa, James Lovelock, éd. Flammarion, 2019 (ISBN 9782081416543), p. 176