Kaamelott/Dialogues
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Citations tirées de dialogues dans la série télévisée Kaamelott.
Absurdités de la vie quotidienne
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Politique
modifierLéodagan : Tout ça pour pas se battre, vous mériteriez dix ans de cachot, hein.
Arthur : Mais, je ne comprends pas, je croyais que vous n’aviez pas, deux mille cinq cents pièces d’or ?
Seigneur Jacca : Ah, ben, non, je les ai pas, je vais demander une participation à mes paysans.
Lancelot : De quoi ?
Seigneur Jacca : Mais attendez, ça fait combien de dizaines d’années que je leur laisse cultiver mes terres à ces connards ? En plus ils sont même pas polis, ils sont cons... comme des tables, ils font un pain dégueulasse, on se pète les dents dessus, ah, non, non, là, j’ai besoin d’un peu de pognon, alors j’aime autant vous dire qu’ils vont passer à la caisse les pécores !
Lancelot : Mais c’est formellement interdit de retaxer les paysans, nous on les taxe une fois, vous avez rien à leur demander !
Seigneur Jacca : Ah bon ? Ben moi je les ai toujours taxés.
Arthur : Mais...en plus de nous ?
Seigneur Jacca : Ah, oui, oui, oui, et puis ils n'ont jamais rien dit, non, non, enfin, il y en a bien un ou deux qui sont venus chialer une fois de temps en temps, mais bon, j'te les ai pendus à un arbre; non, ça t'les a fait sécher, ces trous du cul !
Lancelot : Comment ?
Seigneur Jacca : Excusez-moi, Sire, c'est sur le coup du...
Lancelot : Surveillez votre langage, ou j'vous fais enfermer !
Seigneur Jacca : Au temps pour moi !
Léodagan : Bon, alors on vous attend à l'entraînement demain matin ?
(...)
Seigneur Jacca : Mais dites-moi, quand on est noble, on est pas placé sur des postes à hauts risques, dans l'armée de Kaamelott, non ?
Léodagan : Non, vous inquiétez pas, on va vous trouver un petit coin tranquille.
Seigneur Jacca : Oui, du genre responsable des pigeons voyageurs, ou autre chose...
Léodagan : Non, en fait, vous serez juste devant les soldats à pied, face aux lignes ennemies, comme ça vous avez une vue bien dégagée, et le but du jeu, c'est d'essayer d'attraper les flèches des archers d'en face avec la tête.
- Alexandre Astier, Lionnel Astier, Georges Beller et Thomas Cousseau, Kaamelott, Livre I, La Taxe militaire, écrit par Alexandre Astier.
Léodagan : On est censés vous céder un petit bout de terre, normalement… Comme pour tous les clans.
Arthur : On va essayer de vous trouver quelque chose de pas trop toc.
- Alexandre Astier, Lionnel Astier, Simon Astier et Aurélien Portehaut, Kaamelott, Livre V, Le Périple, écrit par Alexandre Astier.
Critiques
modifierCondition féminine
modifierGuenièvre : Et moi ?
Lancelot : Oui, vous. De quoi avez-vous besoin ?
Guenièvre : Ben… qu’il aille bien.
- Thomas Cousseau et Anne Girouard, Kaamelott, Livre I, La Romance de Lancelot, écrit par Alexandre Astier.
Médecine
modifierMerlin : Non. Mais il y a des trucs super. La posologie par exemple. Il faut pas se planter dans les dosages, sinon y’a des effets secondaires. C'est ultra précis. Des fois, il y a des malades qui se font soigner pour des tout petits trucs, eh ben ils meurent quand même, à cause de la posologie.
Arthur : Franchement, moi je serais vous, je me méfierais de la mode. Un truc ou il faut rester une semaine au plumard chaque fois qu’on se coupe, ça tiendra jamais la longueur.
Merlin : Vous croyez ?
Arthur : Eh non. Comment vous dites que ça s’appelle, déja ?
Merlin : La médecine.
- Alexandre Astier et Jacques Chambon, Kaamelott, Livre I, Le Coup d’épée, écrit par Alexandre Astier.
Religion
modifierArthur : Non, j’vous ai dit, je signe pas !
Le Répurgateur : Bon, attendez. Heu, vous signez la loi, et de temps en temps vous pouvez aller voir toutes les jeunes femmes que vous vouliez comme avant.
Arthur : Allez-y, ouais, continuez.
Le Répurgateur : Et puis, vous venez me voir en confession.
Arthur : Confession ?
- À propos d’un projet de loi visant à instaurer la monogamie.
- Alexandre Astier et Élie Semoun, Kaamelott, Livre I, Monogame, écrit par Alexandre Astier.
Arthur : Quelles recommandations ?
Lancelot : Ben, la messe. Il me semble bien avoir entendu quelque chose comme : « Tu ne tueras point. »
- Alexandre Astier et Thomas Cousseau, Kaamelott, Livre II, Amen, écrit par Alexandre Astier.
Arthur : Parce que le dieu unique il est celte, peut-être ?
La Dame du Lac : Non. Ben, le dieu unique… ben, il est unique !
Arthur : Oui, voilà. Et vous, alors, avec vos cheveux oranges et votre peau blanche comme une merde de crémier, vous êtes pas celte des fois ?
La Dame du Lac : Si. À la base, si.
Arthur : À la base ? Non mais qu’est-ce que c’est exactement, vous faites mi-temps chez les uns, mi-temps chez les autres ?
La Dame du Lac : Non, non, c’est pas ça.
- Alexandre Astier et Audrey Fleurot, Kaamelott, Livre III, Le Culte secret, écrit par Alexandre Astier.
Poésie
modifierArthur : Des pommes, toujours des pommes, c’est à se demander…
Léodagan : Il en tombe quinze à terre chaque fois que quelqu’un tousse.
Ygerne : Quel est ce culte étrange qu’aux pommiers vous vouez ?
Guethenoc : Mais, est-ce ma faute à moi, s’il n’y a que ça qui pousse ?
- Alexandre Astier, Lionnel Astier, José Drevon et Serge Papagalli, Kaamelott, Livre III, Le Jour d’Alexandre, écrit par Alexandre Astier.
Guenièvre : Mais je vous en prie, éclairez-moi de vos lumières, puisque vous êtes soudainement devenu un expert en beau langage…
Arthur : Pas besoin de devenir un expert, s’il vous plaît ! « Le vent, pareil à l’enfance, se joue de l’arbre moqueur… » ?
Guenièvre : Oui, et ben ?
Arthur : Eh ben c’est nul. Nul, nul, nul, zéro. « L’arbre moqueur », déjà ; ils peuvent pas s’empêcher de foutre des épithètes à tout ce qui bouge, ces poètes, même à ce qui bouge pas ! « La fleur goguenarde », « L’abeille malicieuse », « Le roseau pliable », « L’ourson rabat-joie ». Et même, des fois, ils le mettent avant le mot, comme ça, ça fait genre : « Le gai souriceau », « Le prompt madrigal », « La frisottée moustache ». (Il lève les yeux au ciel.)
Guenièvre : Je trouve révoltant de votre part de mettre systématiquement tout en œuvre pour me décourager !
Arthur : Non, mais enfin vous allez pas me dire que c’est pas des conneries ! Est-ce que je vous dis, moi, « Passez-moi la blanche sauce » ? Non ! Est-ce que je vous dis : « Tiens c’est bon, ça, qu’est-ce qu’il y a dedans ? De la hachée viande et des secs raisins ? » ?
Guenièvre : Mais vous ne comprenez rien à rien… C’est une licence poétique !
Arthur : Non, non, non, non, je suis désolé, il y a trop de clampins qui se disent poètes qui sortent la licence poétique dès qu’ils pondent trois merdes que personne comprend !
- Alexandre Astier et Anne Girouard, Kaamelott, Livre II, Le Poème, écrit par Alexandre Astier.
Amour et Fleurs
modifierArthur : Vous aimez les fleurs ?
Tegeirian : Oui... Une fois de temps en temps, ça change.
Arthur : Eh ben celle-là (Il lui donne une belle rose, rouge et jaune), elle a été greffée spécialement pour vous.
Tegeirian : Vous êtes adorable... Mais vous en avez pas pris pour vous ?
Arthur : Non... Non, pourquoi ?
Tegeirian : Ben merci... (elle mange la fleur)
- Alexandre Astier et Caroline Victoria, Kaamelott, Livre II, Arthur In Love, écrit par Alexandre Astier.
Divers
modifierDemetra : On se demande vraiment qui vous préférez.
Arthur : Quelle est la différence entre la chèvre et vous ?
Demetra : Je sais pas, mais je sens qu'ça va pas m'plaire.
Arthur : La chèvre, elle a bêlé cinq minutes. Vous, vous râlez depuis trois heures. Pensez-y.
Demetra : Ah c'est malin !
Arthur : "Ferme-Ta-Gueule" !
Demetra : Oh et puis ce nom !!!
Arthur : Non mais là c'est pour vous.
- Alexandre Astier, Caroline Pascal, Kaamelott, Livre II, "Le Cadeau", écrit par Alexandre Astier.
Yvain : Mais en fait, pourquoi vous êtes venue Madame ?
Cryda de Tintagel : Pour faire parler les débiles.
Dame Séli : Ah bah vous l'avez pas volé celle là !
Guenièvre : Je comprends pas là.
Arthur : Non mais attendez, parce que, le plus drôle, c'est qu'elle peut continuer comme ça jusqu'à ce soir sans jamais se fatiguer !
- Alexandre Astier, Lionnel Astier, Simon Astier, Joëlle Sevilla, Anne Girouard, Claire Nadeau, Kaamelott, Livre III, "Cryda de Tintagel", écrit par Alexandre Astier.
Arturus : Un individu de type suspect qui circule pendant le couvre-feu ! Amenez-moi cet énergumène !
Iuventius : Halte ! Allez me le chercher celui-là !
Verinus : Centurion ! Centurion ! Je dispose d'une information mais CA-PI-TALE...
Arturus : Non mais c'est moi.
Verinus : De quoi ?...
Iuventius : Je suis pas centurion moi !
Arturus : Mais non, c'est moi. C'est moi le centurion, 4 fois j'l'ai dit.
Parle ! Quelle est donc cette fameuse information dont tu nous rebats les oreilles?
Verinus : Mais je le dis à qui là du coup?
Arturus : Parle débile !
Verinus : UNE RUMEUR CIRCULE...
Arturus : Non, non, non, c'est trop, beaucoup trop...
Verinus : Ah bon ?
Une rumeur circule dans les bas quartiers, centurion.
Négligeant le couvre-feu, j'ai cru bon de vous tenir informés dès que j'ai eu... euh...
Arturus : Pris connaissance des faits.
Verinus : Connaissance des faits !
Iuventius : Vous vous connaissez, non ?
Arturus : Non. Si, oui, c'est-à-dire c'est mon informateur. Parle ! Homme du peuple.
Verinus : La rumeur évoque un soldat en fuite nommé Appius Manilius !
Arturus : Manilius ! Que nous chantes-tu là ?
Iuventius : C'est celui qu'on cherche ! Grouille !
Verinus : Plusieurs personnes prétendent qu'il aurait trouvé refuge dans une demeure des quartiers riches !
Arturus : Quoi !
J'en sais suffisamment pour cesser les recherches dans cette partie de la ville.
- Alexandre Astier, Manu Payet et Michel Bernini, Kaamelott, Livre VI, Centurio, écrit par Alexandre Astier.