Mamoru Hosoda

réalisateur japonais d'anime
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Mamoru Hosoda (細田 守, Hosoda Mamoru?), né le 19 septembre 1967, est un réalisateur d’anime et animateur japonais. Anciennement employé chez Toei Animation, il le quitte pour aller travailler à Madhouse de 2005 à 2011. En 2011, il abandonne Madhouse pour fonder son propre studio d'animation, Studio Chizu.

Mamoru Hosoda au Festival international du film de San Sebastián, en Espagne, en 2015.

Citations modifier

Propos publics modifier

Je suis exactement l'opposé de Miyazaki ! Pendant trois ans de production, je ne me suis jamais mis en colère et je n'ai eu besoin de hurler sur personne.
  • Au sujet de son travail au studio Ghibli sur Le Château ambulant.
  • « Bon vent, Miyazaki ! », Mamoru Hosoda, propos recueillis par Didier Péron, Libération, 6 septembre 2013 (lire en ligne)


Lorsque mon deuxième enfant est né, l'aîné a réagi comme si on l'avait privé de tout amour. En tant que fils unique, j'ai trouvé cette réaction d'une telle violence qu'il m'a semblé intéressant de la creuser. Les images clés de Miraï, je les dois à mes enfants.
  • Au sujet de son travail sur Miraï, ma petite sœur.
  • « Interview. Mamoru Hosoda: «Il est impossible de porter une sensibilité divergente au sein du studio Ghibli» », Mamoru Hosoda, propos recueillis par Marius Chapuis, Libération, 25 décembre 2018 (lire en ligne)


Derrière la métaphore, il me semble que des miracles se produisent tous les jours. La frontière entre réel et onirique est plus prosaïque et nuancée que ce qu’on imagine. Par exemple, la crise de natalité que traverse le Japon rend la vie avec un nouveau-né plus fantastique que bien des mondes imaginaires.
  • Au sujet de son travail sur Miraï, ma petite sœur.
  • « Interview. Mamoru Hosoda: «Il est impossible de porter une sensibilité divergente au sein du studio Ghibli» », Mamoru Hosoda, propos recueillis par Marius Chapuis, Libération, 25 décembre 2018 (lire en ligne)


Je m'adresse d'abord au public qui ressemble au personnage principal. Les lycéens pour la Traversée du temps, les 10-11 ans avec le Garçon et la Bête… Ici, j'aimerais parler en priorité aux enfants de maternelle. Mais c'est un grand écart : il faut penser au public le plus proche du personnage et au plus éloigné. Même si je fais quelque chose de profondément japonais, il m'importe qu'il puisse toucher une Brésilienne qui vit à la campagne.
  • Au sujet de ses films.
  • « Interview. Mamoru Hosoda: «Il est impossible de porter une sensibilité divergente au sein du studio Ghibli» », Mamoru Hosoda, propos recueillis par Marius Chapuis, Libération, 25 décembre 2018 (lire en ligne)


Autrefois, j'ai travaillé pour Toei Animation, un grand studio commercial. J'ai tenté d'y faire des films différents mais au Japon, pour développer une esthétique ou une pensée, il faut sa propre structure.
  • « Interview. Mamoru Hosoda: «Il est impossible de porter une sensibilité divergente au sein du studio Ghibli» », Mamoru Hosoda, propos recueillis par Marius Chapuis, Libération, 25 décembre 2018 (lire en ligne)


Je ne devrais peut-être pas dire ça, mais regardez les productions Ghibli : à l'exception de ceux de messieurs Takahata et Miyazaki, est-ce que vous trouvez un seul de leurs films intéressant ? Non. Parce qu'il est impossible d'y apporter une sensibilité divergente à ses deux fondateurs.
  • « Interview. Mamoru Hosoda: «Il est impossible de porter une sensibilité divergente au sein du studio Ghibli» », Mamoru Hosoda, propos recueillis par Marius Chapuis, Libération, 25 décembre 2018 (lire en ligne)


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