Marcel Dettling

personnalité politique suisse (UDC/SZ)

Marcel Dettling, né le à Einsiedeln, est une personnalité politique suisse membre de l'Union démocratique du centre (UDC).

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Les commerces de détail sont-ils responsables de ce transport de produits alimentaires en provenance du monde entier, ou est-ce les consommateurs qui le sont ? C’est bien, en fin de compte, le consommateur qui décide de son comportement d’achat. En effet, si personne n’achète de fraises d’Espagne et d’agneau d’Australie, ces produits finiront tôt ou tard par ne plus être proposés dans les commerces. Ce qui ne serait pas une perte non plus : nous avons effectivement en Suisse d’excellents producteurs de légumes et d’agneaux, qui travaillent dans le respect de l’environnement, dans la mesure où on les laisse agir. Les Verts et la gauche misent sur les importations. Cela étant, diverses initiatives du camp rose-vert, comme l’initiative sur l’eau potable, tentent de détruire l’agriculture qui produit localement. On préférerait en lieu et place créer une agriculture à la Ballenberg. Une agriculture où les vallées de montagne accueilleraient les loups et les ours pour empiéter sur l’agriculture de la région, tandis que le fond des vallées devrait laisser place aux seules prairies fleuries. Le camp rose-vert à l’art de diaboliser tout ce qui sert à la production alimentaire. Mieux vaut en effet compter sur les importations. Les disciples fanatiques du climat ne s’inquiètent guère des gaz d’échappement qui viennent polluer l’air tout au long des itinéraires tracés à travers la moitié de l’Europe. Comme dit le proverbe : « ni vu, ni connu ! ».
  • « L'achat local est le meilleur moyen de protéger l'environnement », Marcel Dettling, Franc-parler, mai 2019, p. 7


L'immigration coûte à la Suisse des sommes monstrueuses en termes de contributions sociales, de frais d'intégration et d'infrastructures. Parallèlement, la Confédération dépense une somme énorme - près de 5 milliards de francs par an - pour l'asile et l'aide au développement, soit plus que pour la sécurité nationale et même le double du montant consacré à la production agricole. De surcroît, la Suisse s'apprête à faire cadeau à l'UE de plus d'un milliard de francs pour ladite cohésion. Notre pays dépense de plus en plus d'argent pour l'étranger et pour entretenir les migrants sociaux du monde entier. Cette politique est inacceptable et doit changer. L'initiative UDC de limitation veille à ce que la Suisse gère enfin elle-même l'immigration conformément à la volonté du peuple. Il s'agit également de fixer de nouvelles priorités pour les dépenses fédérales. Au moins un milliard de francs doit être transféré de l'aide au développement et de l'asile vers l'AVS. En outre, il n'y a pas lieu de verser 1,3 milliard de francs au fonds de cohésion de l'UE. Cet argent doit profiter aux habitants de la Suisse afin de garantir les rentes AVS d'une classe moyenne qui travaille durement.
  • « Plus d'argent pour l'AVS et moins pour l'étranger », Marcel Dettling, Franc-parler, éditions spéciale de l'Union démocratique du centre, septembre 2019, p. 5


Des travailleurs suisses se retrouvent à la rue On constate en particulier que ce sont surtout les travailleurs suisses plus âgés qui sont remplacés par des étrangers plus jeunes et moins chers. Ces mêmes travailleurs suisses se retrouvent sur une voie de garage sur le plan professionnel. Bien qu‘ils souhaitent toujours travailler, ils ne trouvent plus d‘emploi et sont littéralement exclus de la vie professionnelle, et ce, grâce à la libre circulation des personnes. De nombreux fanatiques de cette libre circulation oublient qu‘eux aussi vont vieillir et que leurs emplois seront à leur tour menacés si cela continue. Le Conseil fédéral a d‘ailleurs reconnu le problème. Ce qui ne l’empêche pas de faire le mauvais choix en créant une nouvelle prestation sociale, la rente-pont. Au lieu de s‘attaquer au problème des travailleurs âgés, le Conseil fédéral les encourage en effet à prendre leur retraite anticipée. Une approche qui ne fait qu’aggraver la pénurie de travailleurs de qualité. Un véritable scandale! On peut d’ailleurs constater d’une manière plus générale que la libre circulation des personnes n‘attire justement pas des travailleurs étrangers hautement qualifiés, mais plutôt les bon marché, qui poussent les travailleurs suisses vers la sortie. Seul un étranger de l’UE sur cinq exerce en Suisse une profession où il existe une réelle pénurie. Les autres, soit 80 %, contraignent nos propres concitoyens à quitter le marché du travail.
  • « Trop, c’est trop – voilà pourquoi la Suisse a besoin d’un OUI à l’initiative de limitation ! », Marcel Dettling, Franc-parler, février 2020, p. 10


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