Marché
Le marché désigne communément un lieu public où l'on vend toutes sortes de denrées et d'objets.
Littérature
modifierCritique
modifierCécile Guilbert, Les ruses du professeur Nabokov, 2010
modifier- Littératures (1980), Vladimir Nabokov, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2010, Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov, p. VIII
Poésie
modifierPierre de Ronsard, Pour la fin d'une comédie, XVIè s.
modifierEt bref tout ce monde est un publique marché ;
L'un y vend, l'un dérobe , & l'autre achete & change ;
Un même fait produit le blasme & la louange,
Et ce qui est vertu, semble à l'autre péché.
- « Pour la fin d'une comédie », Ronsard, dans Annales poétiques, ou almanach des muses, Collectif, éd. Mérigot, 1778, p. 168
Henri de Régnier, Les jeux rustiques et divins, 1897
modifierAvec l’aube, l’aurore et le premier soleil,
Éleveurs de bétail ou trieurs de méteil,
Vous entrerez, poussant en files devant vous
Les grands bœufs de labour qui bavent sous les jougs,
Le bouc noir qui renifle et l’agneau blanc qui bêle.
Le laboureur répond au bouvier qui le hèle ;
Et les femmes s’en vont, portant sur leurs épaules
Des coqs d’or enfermés en des cages de saule
Et la corbeille ronde où se gonflent les fruits.
- « Pour la porte des pasteurs », dans Les jeux rustiques et divins, Henri de Régnier, éd. Mercure de France, 1897, p. 187
Roman
modifier- Il est ici question du Quai aux fleurs à Paris.
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 73 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Anne F. Garréta, La Décomposition, 1999
modifier- La Décomposition, Anne F. Garréta, éd. Grasset (Le Livre de Poche), 1999, p. 109
Philosophie
modifier- (fr) Le marché contre l'humanité, Dominique Bourg, éd. Presses universitaires de France, 2019 (ISBN 978-2-13-082265-3), p. 43-44
- (fr) Le marché contre l'humanité, Dominique Bourg, éd. Presses universitaires de France, 2019 (ISBN 978-2-13-082265-3), p. 163-164
- Des tropes ou des différents sens dans lesquels on peut prendre un même mot (1730), César Chesneau Dumarsais, éd. Veuve Dabot, 1824, p. 2
- Comment l'économie est devenue une religion : des marchés et des dieux (2018), Stéphane Foucart, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2020 (ISBN 978-2-07-282664-1), p. 52
- Comment l'économie est devenue une religion : des marchés et des dieux (2018), Stéphane Foucart, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2020 (ISBN 978-2-07-282664-1), p. 236
Où cesse la solitude commence le marché ; et où commence le marché, commence aussi le vacarme des grands comédiens et le bourdonnement des mouches venimeuses.
Dans le monde, les choses les meilleures ne valent rien sans quelqu'un pour les mettre en scène : le peuple appelle ces metteurs en scène : de grands hommes [...].
A cause de ces esprits hâtifs, retourne à ta sécurité : ce n'est qu'au marché que l'on est assailli par oui ou par non ! [...]
C'est à l'écart du marché et de la gloire que se passe tout ce qui est grand : c'est à l'écart de la place du marché et de la gloire qu'ont, de tout temps, habité les inventeurs de valeurs nouvelles.
- Ainsi parlait Zarathoustra, Friedrich Nietzsche (trad. Georges-Arthur Goldschmidt), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1972 (ISBN 978-2-253-00675-6), partie I, chap. « Des mouches du marché », p. 69
Vous, hommes supérieurs, laissez-moi vous apprendre ceci : sur la place du marché personne ne croit aux hommes supérieurs. Et voulez-vous y parler, allez-y ! Mais la populace clignera des yeux en disant : « Nous sommes tous pareils et égaux. »
- Ainsi parlait Zarathoustra, Friedrich Nietzsche (trad. Georges-Arthur Goldschmidt), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1979 (ISBN 978-2-253-00675-6), partie IV, chap. « De l'homme supérieur », p. 336