Maria Helena Vieira da Silva

peintre franco-portugaise

Maria Helena Vieira da Silva, née à Lisbonne le et morte à Paris le , est une artiste peintre portugaise, puis naturalisée française, appartenant à l'École de Paris.

Signature de Maria Helena Vieira da Silva.

Citations

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Tout m'étonne, je peins mon étonnement qui est à la fois émerveillement, terreur, rire. Je voudrais ne rien exclure de mon étonnement. Je voudrais faire des tableaux avec beaucoup de choses, avec toutes les contradictions. Avec l'inattendu. Je voudrais devenir si agile, si sûre de mes mouvements et de ma voix que rien ne puisse m'échapper; ni la légèreté des oiseaux, ni la lourdeur des pierres et la lumière des métaux. Je voudrais regarder attentivement les ficelles qui conduisent les gens et les retiennent.
  • The new decade : 22 European painters and sculptors, Museum of Modern Art, 1955 [lire en ligne], p. 102 .


Je crois qu'en ajoutant petite tache par petite tache, laborieusement, comme une abeille, le tableau se fait. Un tableau doit avoir son cœur, son système nerveux, ses os et sa circulation. Il doit ressembler à une personne en ses mouvements, il doit y avoir le temps de ses mouvements. II faudrait que celui qui le regarde se trouve devant un être qui lui tiendra compagnie, qui lui racontera des histoires, qui lui donnera des certitudes. Parce que le tableau ce n'est pas l'évasion, il doit être un ami qui vous parle qui découvre les richesses cachées en vous et autour de vous.
  • The new decade : 22 European painters and sculptors, Museum of Modern Art, 1955 [lire en ligne], p. 103 .


Je n'ai pas une foi absolue dans ce que je fais, dans ce que je dis. Vous comprenez ? C'est ma nature profonde : je n'affirme jamais rien. Dans ma peinture, il y a un peu cela. C'est peut-être… peut-être… C'est un chemin, mais ce chemin peut devenir trois chemins, peut devenir quatre chemins, peut devenir une impasse… Quand je peins, je ne sais pas. Je ne sais pas, c'est-à-dire je sais. Mais… je ne sais pas…
  • Vieira da Silva : monographie, Guy Weelen, Jean-François Jaeger, Jean-Luc Daval, Diane Daval Béran, Virginie Duval, éd. Skira, 1993  (ISBN 2-605-00251-9), partie Étude de l’œuvre, deuxième partie., chap. 1. Introduction à l'attitude et aux formes, p. 189


L’incertitude, c’est moi. Je suis l’incertitude même. C’est l’incertitude qui est ma certitude. C’est sur l’incertitude que je me base.
  • Georges Charbonnier, Le monologue du peintre  (entretien radiodiffusé le 2 mai 1957).
  • Vieira da Silva : monographie, Guy Weelen, Jean-François Jaeger, Jean-Luc Daval, Diane Daval Béran, Virginie Duval, éd. Skira, 1993  (ISBN 2-605-00251-9), partie Étude de l’œuvre, deuxième partie., chap. 1. Introduction à l'attitude et aux formes, p. 192


Au fond, quand je peins, je ne pense à rien qu'à bien peindre. Mais comment m'expliquer ? C'est cette chose qui est autour de moi que je peins. Vous comprenez ? C'est cette chose. Pour beaucoup de peintres le monde visuel ne compte pas. Pour moi il compte beaucoup. C'est le vocabulaire.
  • Georges Charbonnier, Le monologue du peintre  (entretien radiodiffusé le 2 mai 1957).
  • Vieira da Silva : monographie, Guy Weelen, Jean-François Jaeger, Jean-Luc Daval, Diane Daval Béran, Virginie Duval, éd. Skira, 1993  (ISBN 2-605-00251-9), partie Renouveler l'expérience du voir, chap. 1. L’importance du biographique, p. 96


Ce que je voudrais mettre en pratique c'est moi-même. S'appuyer en regardant les maîtres. Cézanne est un pilier, n'est-ce pas ? Cézanne est là comme un pilier. Cézanne est là pour nous enseigner la grammaire et pour qu’on admire. Mais moi, je dois me développer comme je suis. C’est ça que je cherche. Je prends mon bien là où je le trouve.
  • Georges Charbonnier, Le monologue du peintre  (entretien radiodiffusé le 2 mai 1957)
  • Vieira da Silva : monographie, Guy Weelen, Jean-François Jaeger, Jean-Luc Daval, Diane Daval Béran, Virginie Duval, éd. Skira, 1993  (ISBN 2-605-00251-9), partie Renouveler l'expérience du voir, chap. 2. La rencontre de l'art moderne, p. 97-98


Je vous le disais : il n'y a pour moi que l'incertitude. (…) Je comprends très bien qu'il y a des certitudes. Je n'ai pas un peintre préféré, mais si, par exemple, je pense à la peinture de Vermeer, c'est une certitude, c'est un absolu. C'est tellement pur que c'est une certitude. (…) Ma peinture c'est juste le contraire de celle de Vermeer. Lui il était sûr. Il devait avoir une tout autre nature que la mienne. Dans ma peinture, on voit cette incertitude, ce labyrinthe terrible. C’est mon ciel, ce labyrinthe, mais peut-être qu’au milieu de ce labyrinthe on trouvera une toute petite certitude.
  • Georges Charbonnier, Le Monologue du peintre  (entretien radiodiffusé le 2 mai 1957).
  • Vieira da Silva : monographie, Guy Weelen, Jean-François Jaeger, Jean-Luc Daval, Diane Daval Béran, Virginie Duval, éd. Skira, 1993  (ISBN 2-605-00251-9), partie Renouveler l'expérience du voir, chap. 3. Figuration-abstraction, p. 113


La peinture, c'est comme un fruit, une maturation lente, une œuvre de chaque instant. Pour vous expliquer ma peinture, il faudrait que je vous raconte chaque minute de ma vie…
  • Jean Raoul-Duval, « Œuvres récentes de Vieira da Silva », L'Œil, 63, 1960.
  • Vieira da Silva : monographie, Guy Weelen, Jean-François Jaeger, Jean-Luc Daval, Diane Daval Béran, Virginie Duval, éd. Skira, 1993  (ISBN 2-605-00251-9), partie Biographie, p. 367


Je regarde la rue, les gens marchent à pied et sur différents appareils, à différentes vitesses, je songe aux fils invisibles qui les tirent. Ils n'ont pas le droit de s'arrêter. Je ne les vois plus, j'essaie de voir le rouage qui les meut. Il me semble que cela est peut-être un peu ce que je tâche de peindre.
  • Vieira da Silva : monographie, Guy Weelen, Jean-François Jaeger, Jean-Luc Daval, Diane Daval Béran, Virginie Duval, éd. Skira, 1993  (ISBN 2-605-00251-9), p. 112 et 150-151


Je peins des lieux mais des lieux vus de très loin. […] Quand vous voyez de loin, vous voyez des choses pas très expliquées. C'est cela que je peins de près.
  • Preuves, 175, 1965.
  • Les dialogues du Louvre, Pierre Schneider, éd. Adam Biro, 1991  (ISBN 2-87660-132-X), p. 245


Ce qui a compté le plus pour moi au Louvre n'y est plus. Je me souviens… Je tournais, j'errais, cherchant la clé de tout cela, pour sortir de toute cette peinture qui me déroutait, m'angoissait. Et puis j'ai trouvé. Il y avait en haut, tout au bout du Louvre, comme si c'était la fin de quelque chose, une petite salle contenant les impressionnistes. Sur le mur du fond, trois Cézanne : un Paysage, la grande Nature morte aux oranges et, au milieu, Les joueurs de cartes. Ces deux petits bonshommes qui n'arrêtaient pas de battre les cartes, de jouer… C'était la clé pour passer derrière le mur apparemment sans issue.
  • Preuves, 175, 1965.
  • Les dialogues du Louvre, Pierre Schneider, éd. Adam Biro, 1991  (ISBN 2-87660-132-X), p. 247
  • Vieira da Silva : monographie, Guy Weelen, Jean-François Jaeger, Jean-Luc Daval, Diane Daval Béran, Virginie Duval, éd. Skira, 1993  (ISBN 2-605-00251-9), chap. Biographie, p. 387


Je veux peindre ce qui n'est pas là comme si c'était là.
  • Preuves, 175, 1965.
  • Vieira da Silva : monographie, Guy Weelen, Jean-François Jaeger, Jean-Luc Daval, Diane Daval Béran, Virginie Duval, éd. Skira, 1993  (ISBN 2-605-00251-9), partie Étude de l’œuvre, deuxième partie., chap. 1. Introduction à l'attitude et aux formes, p. 198


C'est très mystérieux. Ce n'est pas un grand peintre qui m'a inspirée. Non, c'était un peintre qui n'était pas connu : Torres García. Je l'ai découvert à la galerie Jeanne Bucher. Je me suis dit : "C'est comme cela que je veux faire".
  • Jacqueline Baron, « Vieira da Silva, "Depuis quarante ans, je cherche… », La Suisse, 2 juin 1974 .
  • Vieira da Silva : l'œil du labyrinthe, Guillaume Theulière, éd. Musée Cantini/Musée des beaux-arts/In fine, 2022  (ISBN 978-2-38203-063-9), chap. Vieira da Silva, une vie de peinture, p. 44


Torrès-Garcia : une tour blanche, noire, grise, bleu de cobalt, terre rouge, des échelles, des horloges, un monde sévère et gai, un monde où je suis entrée en 1929 et que j'habite toujours.
  • 1975
  • Vieira da Silva : monographie, Guy Weelen, Jean-François Jaeger, Jean-Luc Daval, Diane Daval Béran, Virginie Duval, éd. Skira, 1993  (ISBN 2-605-00251-9), chap. Vieira au fil des jours - Eclats multiples pour une esquisse de portrait, p. 41


J'ai connu une période douloureuse, une sorte de crise. Je me mettais devant la toile, je pensais à un tas de choses, je me demandais dans quelle direction j'allais aller. Car il y a à notre époque un vrai problème de direction; depuis Cézanne le métier de peintre est devenu différent de ce qu'il était jusqu'alors. Et les temps aussi ont changé. Le choix s'est élargi, l'éventail s'est ouvert, on a découvert un passé que les générations précédentes ignoraient. C'est là le grand changement; nous nous trouvons devant tellement de civilisations, d'esthétiques différentes ! Il est très difficile de savoir ce que l'on est soi-même pour choisir sa voie. Car au fond ce ne sont pas tellement des influences que nous cherchons que des affinités, et choisir est douloureux. J'ai cherché, regardé pour trouver ce que j'aimais, pour découvrir mes affinités profondes. Je n'ai jamais été masochiste, et donc, j'ai toujours cherché ce qui me fait du bien, ce qui me plaît, mais même ainsi il est difficile de trouver son chemin.
  • Anne Philipe, L’éclat de la lumière : entretiens avec Marie-Hélène Vieira da Silva et Arpad Szenes, 1978, p. 105-106 .
  • Vieira da Silva : monographie, Guy Weelen, Jean-François Jaeger, Jean-Luc Daval, Diane Daval Béran, Virginie Duval, éd. Skira, 1993  (ISBN 2-605-00251-9), partie Renouveler l'expérience du voir, chap. 2. La rencontre de l'art moderne, p. 97


J'ai compris que ma peinture était une écriture […]. La peinture est un art très équilibré […]. On fait semblant de travailler et on ne travaille pas, on médite […]. C'est une méditation et en même temps on est tout le temps en mouvement, on n'est pas sédentaire.
  • Anne Philipe, L’éclat de la lumière, 1978, p. 121 .
  • Vieira da Silva : monographie, Guy Weelen, Jean-François Jaeger, Jean-Luc Daval, Diane Daval Béran, Virginie Duval, éd. Skira, 1993  (ISBN 2-605-00251-9), partie Études de l’œuvre, deuxième partie, chap. 5. La mise en peinture: le trait et la couleur, signe et tache entre calligraphie et palimpseste, éclat et chuchotement, p. 293


Je suis comme un poisson dans l’eau. Je ne sais pas comment est la vie en dehors de la peinture. J’ai tant médité sur la peinture, pensé la peinture, toute ma vie depuis que je suis toute petite. Je ne sais pas faire autre chose et tout d’un coup il y a tant de… C'est un labyrinthe.
  • France Culture, 1987.
  • « Introduction », Alberte Grynpas Nguyen, dans Vieira da Silva, Collectif, éd. Skira/Centre national des arts plastiques, 1988  (ISBN 2-605-00125-3), p. 14 (lire en ligne)


J'ai confiance dans l'intuition. Je laisse l'intuition venir et je doute des théories. Je n'ai pas confiance dans les êtres qui ont trop de confiance en eux, qui ont trop de certitudes.
  • Octobre 1991
  • Vieira da Silva : monographie, Guy Weelen, Jean-François Jaeger, Jean-Luc Daval, Diane Daval Béran, Virginie Duval, éd. Skira, 1993  (ISBN 2-605-00251-9), chap. Vieira au fil des jours - Eclats multiples pour une esquisse de portrait, p. 41


Je lègue à mes amis
un bleu céruléum pour voler haut
un bleu de cobalt pour le bonheur
un bleu d'outremer pour stimuler l'esprit
un vermillon pour faire circuler le sang allègrement
un vert mousse pour apaiser les nerfs
un jaune d'or : richesse
un violet de cobalt pour la rêverie
une garance qui fait entendre le violoncelle
un jaune barite : science-fiction, brillance, éclat
un ocre jaune pour accepter la terre
un vert Véronèse pour la mémoire du printemps
un indigo pour pouvoir accorder l'esprit à l'orage
un orange pour exercer la vue d'un citronnier au loin
un jaune citron pour la grâce
un blanc pur : pureté
terre de sienne naturelle : la transmutation de l'or
un noir somptueux pour voir Titien
une terre d'ombre naturelle pour mieux accepter la mélancolie noire
une terre de sienne brûlée pour le sentiment de durée

  • Testament
  • Vieira da Silva : monographie, Guy Weelen, Jean-François Jaeger, Jean-Luc Daval, Diane Daval Béran, Virginie Duval, éd. Skira, 1993  (ISBN 2-605-00251-9), p. 81
  • Maria Helena Vieira da Silva, Collectif, éd. Fondation Dina Vierny - Musée Maillol/Réunion des musées nationaux, 1999  (ISBN 2-7118-3877-3), p. 22 (lire en ligne)


Citations sur

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Mário Cesariny

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[Sa] peinture est l'héritière secrète de la plus importante révolution que nous ait léguée le XXe siècle en poésie : les Illuminations de Rimbaud
  • Mário Cesariny, « De la peinture de Vieira de Silva », dans Vieira da Silva dans les collections portugaises, Europalia Portugal, (SUDOC 046350098), p. 190.
  • Vieira da Silva : l'œil du labyrinthe, Guillaume Theulière, éd. Musée Cantini/Musée des beaux-arts/In fine, 2022  (ISBN 978-2-38203-063-9), chap. Vieira da Silva, multiple et une, entre peinture et poésie, p. 57


René Char

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Voir le recueil de citations : René Char
L'œuvre de Vieira da Silva surgit et l'aiguillon d'une douce force obstinée, inspirée, replace ce qu’il faut bien nommer l’art, dans le monde solitaire de la terre qui coule et de l'homme qui s'en effraie. Vieira da Silva tient serré dans sa main, parmi tant de mains ballantes, sans lacis, sans besoin, sans fermeté, quelque chose qui est à la fois lumière d'un sol et promesse d'une graine. Son sens du labyrinthe, sa magie des arêtes, invitent aussi bien à un retour aux montagnes gardiennes qu'à un agrandissement en ordre de la ville, siège du pouvoir. Nous ne sommes plus, dans cette œuvre, pliés et passifs, nous sommes aux prises avec notre propre mystère, notre rougeur obscure, notre avidité, produisant pour le lendemain ce que demain attend.
  • 1960
  • Recherche de la base et du sommet, René Char, éd. Gallimard, 1971  (ISBN 978-2-07-031918-3), chap. II. Alliés substantiels, p. 83
  • Œuvres complètes, René Char, éd. Gallimard, 1983  (ISBN 2-07-011065-6), p. 703


Peindre c'est délier les relations, n'est-ce pas, souveraine Vieira ? C'est mener l'éclair jusqu'au tertre du scarabée ?
  • Vieira da Silva, chère voisine, multiple et une…
  • Fenêtres dormantes et porte sur le toit, René Char, éd. Gallimard, 1979  (ISBN 2-07-028748-3), p. 23
  • Œuvres complètes, René Char, éd. Gallimard, 1983  (ISBN 2-07-011065-6), p. 585


Jean Laude

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Pour n'avoir d'autre système que de n'avoir pas de système, Vieira da Silva n'en constitue pas moins son œuvre selon une logique qui lui est propre. Elle le conduit, non point par exhaustion, mais par variations. Tels thèmes, formels aussi bien qu'iconographiques - et j'emploie à dessein ces termes de variations et de thèmes dans leur acception musicale - sont parfois à des années de distance repris, développés et combinés. […] Produite dans une série, toute avancée est conséquente, à long terme parfois, dans une autre où elle fraie d'autres orientations. L'œuvre de Vieira da Silva se construit ainsi par une réflexion conduite les pinceaux à la main, par l'activité d'une conscience qui, en même temps qu'elle entreprend de nouvelles explorations, opère des liaisons inédites qui en étendent le champ. […] Vieira da Silva, au cours de son travail, ne s'en tient pas à l'exploitation, qui ferait système, d'une seule recherche. Encore faut-il préciser que, pour simultanées qu'elles soient, les orientations diverses ne se produisent pas en toute autonomie : une série n'est pas abandonnée pour une autre, qui lui succéderait; elle peut être reprise, et des éléments, appartenant à un ensemble déterminé, se trouvent parfois être transférés dans un autre ensemble, où ils fomentent de nouvelles transformations, où ils créent de nouvelles tensions.
  • Jean Laude, « Vieira da Silva ou l'unique obligation qu'est la peinture » Cimaise, 145, 1980.
  • Vieira da Silva : monographie, Guy Weelen, Jean-François Jaeger, Jean-Luc Daval, Diane Daval Béran, Virginie Duval, éd. Skira, 1993  (ISBN 2-605-00251-9), partie Étude de l’œuvre, deuxième partie., chap. 1. Introduction à l'attitude et aux formes, p. 195


Voir aussi

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