Mort à crédit
roman de Céline
Mort à crédit est un roman de Louis-Ferdinand Céline paru en 1936 aux Éditions Denoël.
Citations
modifierMon tourment à moi c'est le sommeil. Si j'avais bien dormi toujours j'aurais jamais écrit une ligne.
- Mort à crédit, Louis-Ferdinand Céline, éd. Gallimard Folio, 1952 (ISBN 2070376923), p. 17 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
J'étais un rentier d'Esthétique. J'en avais mangé de la fesse et de la merveilleuse... je dois le confesser de la vraie lumière. J'avais bouffé de l'infini.
- Mort à crédit, Louis-Ferdinand Céline, éd. Gallimard Folio, 1952 (ISBN 2070376923), p. 21 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
La Mireille en plus du cul étonnant, elle avait des yeux de romance, le regard preneur, mais un nez solide, un tarin, une vraie pénitence. Quand je voulais un peu l'humilier : « Sans char ! que je lui faisais, Mireille ! t'as un vrai nez d'homme !… » Elle savait raconter aussi de très belles histoires, comme un marin elle aimait ça. Elle a inventé mille choses pour me faire plaisir d'abord et puis pour me nuire ensuite. Ma faiblesse à moi c'est d'écouter les bonnes histoires.
- Mort à crédit, Louis-Ferdinand Céline, éd. Gallimard Folio, 1952 (ISBN 2070376923), p. 22 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Ah ! s'amuser avec sa mort tout pendant qu'il la fabrique, ça c'est tout l'Homme, Ferdinand !
- Mort à crédit, Louis-Ferdinand Céline, éd. Gallimard Folio, 1952 (ISBN 2070376923), p. 23 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Souvent les personnes délicates c'est des personnes qui peuvent pas jouir.
- Mort à crédit, Louis-Ferdinand Céline, éd. Gallimard Folio, 1952 (ISBN 2070376923), p. 26 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
C'est malheureux qu'on revienne jamais de l'angine de poitrine. Y aurait de la sagesse et du génie pour tout le monde.
- Mort à crédit, Louis-Ferdinand Céline, éd. Gallimard Folio, 1952 (ISBN 2070376923), p. 28 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
On se fatigue de tout sauf de dormir et de rêvasser.
- Mort à crédit, Louis-Ferdinand Céline, éd. Gallimard Folio, 1952 (ISBN 2070376923), p. 69 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Citation choisie pour le 10 octobre 2009.
Avouer ça attire les malheurs.
- Mort à crédit, Louis-Ferdinand Céline, éd. Gallimard Folio, 1952 (ISBN 2070376923), p. 99 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Les malheurs ça se fatigue aussi…
- Mort à crédit, Louis-Ferdinand Céline, éd. Gallimard Folio, 1952 (ISBN 2070376923), p. 175 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
C'est le roman qui pousse au crime bien pire que l'alcool…
- Mort à crédit, Louis-Ferdinand Céline, éd. Gallimard Folio, 1952 (ISBN 2070376923), p. 306 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Dès que dans l'existence ça va un tout petit peu mieux, on ne pense plus qu'aux saloperies.
- Mort à crédit, Louis-Ferdinand Céline, éd. Gallimard Folio, 1952 (ISBN 2070376923), p. 461 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Les enfants, c'est comme les années, on les revoit jamais.
- Mort à crédit, Louis-Ferdinand Céline, éd. Gallimard Folio, 1952 (ISBN 2070376923), p. 572 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Citation choisie pour le 28 mai 2007.