Nadine Morano
femme politique française
Nadine Morano, née le 6 novembre 1963 à Nancy, est une femme politique française, membre du parti Les Républicains. Ancienne députée de Meurthe-et-Moselle, elle est successivement secrétaire d'État chargée de la Famille (2008-2009), puis de la Famille et de la Solidarité (2009-2010) auprès du ministre du Travail, dans le gouvernement Fillon II, et ministre délégué auprès du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, chargée de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle (2010-2012), dans le gouvernement Fillon III.
Citations
modifierNous sommes un pays judéo-chrétien – le général de Gaulle le disait –, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères. J’ai envie que la France reste la France. […]
Je n'ai pas envie que la France devienne musulmane […] ce ne serait plus la France […]
Je suis désolée, c’est un mot [race] qui est dans le dictionnaire, je ne vois pas en quoi il est choquant.
- Émission «On n'est pas couché», talk-show animé par Laurent Ruquier sur France 2, 26 septembre 2015, dans http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20150927.OBS6599/race-blanche-et-autres-aberrations-proferees-par-nadine-morano-sur-le-plateau-d-on-n-est-pas-couche.html, paru 28 septembre 2015, Nadine Morano.
Réactions à la polémique sur "La France, pays de race blanche"
modifierLes responsables politiques ne doivent pas craindre d'affirmer que la France n'est plus ni blanche ni judéo-chrétienne, que l'islam en est la deuxième religion et que le couscous a remplacé le bœuf bourguignon sur bien des tables de banquets familiaux ou républicains. Si cette France n'était pas laïque, Nadine Morano serait contrainte de la désigner comme un pays « judéo-christiano-islamique ». Et, si l'on était contraint de s'en tenir à deux mots, on devrait dire « islamo-chrétien ». La citoyenneté, l'appartenance à une nation, est contractuelle. Elle n'est pas innée. On ne naît pas français, on le devient.
- La France, pays de race blanche... vraiment ? - Adresse à Nadine Morano, Gaston Kelman, éd. Archipel, 2016, p. 19