Ovide
Ovide, en latin Publius Ovidius Naso, né en 43 av. J.-C. à Sulmone (en italien Sulmona) dans le centre de l'Italie et mort en 17 ou 18 ap. J.-C., en exil à Tomis (l'actuelle Constanţa en Roumanie), est un poète latin qui vécut durant la période qui vit la naissance de l'Empire romain.
Les Amours
modifierOuvrage de Nason, nous étions naguère cinq livres : nous ne sommes plus que trois. L'auteur a préféré cette forme à la première. À supposer que, maintenant, tu n'éprouves aucun plaisir à nous lire, du moins ta peine sera diminuée des deux livres supprimés.
- (la)
EPIGRAMMA IPSIVS
Qui modo Nasonis fueramus quinque libelli,
Tres sumus ; hoc illi praetulit auctor opus ;
Vt iam nulla tibi nos sit legisse uoluptas,
At leuior demptis poena duobus erit.
- Épigramme liminaire aux Amours, avant le premier poème.
- (la) Les Amours, Ovide (trad. Henri Bornecque), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 2002, I, p. 2-3
- (la)
Arma graui numero uiolentaque bella parabam
Edere, materia conueniente modis.
Par erat inferior uersus ; risisse Cupido
Dicitur atque unum surripuisse pedem.
- Début du premier poème du premier livre. Ovide y justifie son emploi du distique élégiaque (type de vers faisant alterner un hexamètre dactylique et un pentamètre iambique plus court, par distinction avec l'épopée qui utilisait uniquement l'Hexamètre dactylique), en se mettant en scène victime d'une farce de Cupidon.
- (la) Les Amours, Ovide (trad. Henri Bornecque), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 2002, I, 1, p. 2-3, vers 1-4
- (la)
Acrius inuitos multoque ferocius urget,
Quam qui seruitium ferre fatentur, Amor.
- (la) Les Amours, Ovide (trad. Henri Bornecque), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 2002, I, 2, p. 6-7, vers 18-19
- Citation choisie pour le 14 février 2017.
- (la)
Qui nolet fieri desidiosus, amet !
- (la) Les Amours, Ovide (trad. Henri Bornecque), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 2002, I, 9, p. 38-39, vers 46
- (la)
Luctantur pectusque leue in contraria tendunt
Hac amor hac odium, sed, puto, uinvit amor.
Odero, si potero ; si non, inuitus amabo.
Nec iuga taurus amat ; quae tamen odit, habet.
Nequitiam fugio ; fugientem forma reducit ;
Auersor morum crimina ; corpus amo ;
Sid ego nec sine te nec tecum uiuere possum
Et uideor uoti neseius esse mei.
- (la) Les Amours, Ovide (trad. Henri Bornecque), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 2002, III, 11, p. 172-175, vers 33-40
Les Héroïdes
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Iam seges est, ubi Troia fuit.
- Lettre d'Hélène à Ulysse.
- (la) Les Héroïdes, Ovide (trad. Marcel Prévost), éd. Les Belles Lettres, coll. « Collection des universités de France », 1928, I, p. 4, vers 53
L'Art d'aimer
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Siquis in hoc artem populo non nouit amandi,
Hoc legat et lecto carmine doctus amet.
Arte citae ueloque rates remoque mouentur,
Arte levis currus. Arte regendus amor.
Curribus Automedon lentisque erat aptus habenis ;
Tiphys in Haemonia puppe magister erat ;
Me Venus artificem tenero praefecit Amori ;
Tiphys et Automedon dicar Amoris ego.
- Début du premier livre. Automédon est le cocher d'Achille dans l'Iliade. Tiphys était le pilote du navire Argo, construit en Thessalie (anciennement l'Hémonie), pour la quête de la Toison d'or[1].
- (la) Les Héroïdes, Ovide (trad. Henry Bornecque revu et corrigé par Philippe Heuzé), éd. Les Belles Lettres, coll. « Collection des universités de France », 2002 (1e édition 1924), I, p. 2, vers 1-8
Les Métamorphoses
modifier- Voir le recueil de citations : Métamorphoses (Ovide)
Notes et références
modifier- ↑ Note de l'édition citée, p. 2 note 1.