Ralph Ellison

romancier, essayiste et universitaire afro-américain
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Ralph Ellison, né en 1914 et mort 1994, est écrivain américain.

Ellison en 1961

Citations modifier

Invisible Man, 1952 modifier

Que peut bien dire un romancier sur son œuvre, qu’il ne ferait mieux de laisser aux critiques ? Eux, au moins, ont l’avantage d’avoir affaire aux mots imprimés, alors que pour le romancier, essayer d’expliquer comment il les a amenés jusque sur la page est aussi ardu que commander à un djinn de retourner sagement, non seulement dans la bouteille traditionnelle, mais dans le ruban et les touches d’une machine à écrire depuis longtemps défunte. Cela est d’autant plus vrai dans le cas de cette œuvre de fiction qu’elle a fait preuve, dès sa naissance imprévue, d’une obstination farouche à se développer toute seule.
  • Homme invisible, pour qui chantes-tu ? (1952), Ralph Ellison (trad. Magali et Robert Merle), éd. Grasset, coll. « Cahiers rouges », 2002  (ISBN 2-246-32324-X), chap. Préface, p. 18


Je suis un homme qu’on ne voit pas. […] Je suis invisible, comprenez bien, simplement parce que les gens refusent de me voir.
  • Homme invisible, pour qui chantes-tu ? (1952), Ralph Ellison (trad. Magali et Robert Merle), éd. Grasset, coll. « Cahiers rouges », 2002  (ISBN 2-246-32324-X), chap. Prologue, p. 35


Flying Home and Other Stories, 1996 modifier

  • De retour au pays et autres nouvelles (1996), Ralph Ellison [Édition établie par John F. Callaban] (trad. Claude et Jennifer Meunier), éd. Grasset, 1998  (ISBN 2-246-54971-X), p. .


Autres citations modifier

Comme écrivain, Richard Wright s’est assigné un double rôle : découvrir et décrire le sens de l’expérience noire, et révéler aux Noirs comme aux Blancs ces problèmes émotionnels et psychologiques qui font inévitablement surface lorsqu’ils essaient de se comprendre mutuellement.
  • « Richard Wright's Blues », The Antioch Review, vol. 5, no2, 1945, p. 198 [lien JSTOR] .
  • « Richard Wright’s Blues », Ralph Ellison (trad. Emmanuel Parent), Volume !, vol. 8 nº 1, 2011, p. 236 (lire en ligne)


La vie est comme la mer, l’art un bateau dans lequel l’homme conquiert la vie en traversant une masse informe, la réduisant à une trajectoire, une série de crescendo et de diminuendo, de vents et de marées inscrits sur une carte marine.
  • « Richard Wright's Blues », The Antioch Review, vol. 5, no2, 1945, p. 202 [lien JSTOR] .
  • « Richard Wright’s Blues », Ralph Ellison (trad. Emmanuel Parent), Volume !, vol. 8 nº 1, 2011, p. 241 (lire en ligne)


Wright a vu sa destinée — cette combinaison de forces devant lesquelles l’homme se sent impuissant — sous la forme d’une violence brève et occasionnelle infligée tant par sa famille que par la communauté dans laquelle il vivait. Sa réponse fut tout aussi violente, et c’est son besoin de donner un sens à cette violence qui a façonné ses écrits.
  • « Richard Wright's Blues », The Antioch Review, vol. 5, no2, 1945, p. 202 [lien JSTOR] .
  • « Richard Wright’s Blues », Ralph Ellison (trad. Emmanuel Parent), Volume !, vol. 8 nº 1, 2011, p. 241 (lire en ligne)


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