Rumiko Takahashi

mangaka

Rumiko Takahashi (高橋 留美子, Takahashi Rumiko), née le 10 octobre 1957 à Niigata au Japon, est une dessinatrice de manga. Ses mangas les plus connus sont Ranma ½ et Maison Ikkoku (tous deux adaptés en séries animées, le second sous le titre Juliette, je t'aime).

Citations de ses mangas modifier

Ranma ½ (1987-1996) modifier

Voir le recueil de citations : Ranma ½

Propos publics modifier

Mon père était médecin libéral, et sur les sachets de médicaments qu'il donnait aux patients, il dessinait des kappas [des créatures de la mythologie japonaise]. Il faisait ce genre de dessin, et moi j'essayais d'imiter ceux qu'il me donnait.
  • Sur son enfance.
  • « Interview exclusive de Rumiko Takahashi », Rumiko Takahashi (propos recueillis par Stéphane Beaujean), Site officiel du festival de la BD d'Angoulême (vidéo hébergée sur Youtube), 16 avril 2020 (lire en ligne)


Mes frères achetaient des mangas, et comme il y en avait à la maison, je les lisais. Les mangas de Fujio Akatsuka, Fujio Fujiko, ou encore ceux d'Osamu Tezuka. Ce sont les premiers que j'ai aimés.
  • Sur son enfance.
  • « Interview exclusive de Rumiko Takahashi », Rumiko Takahashi (propos recueillis par Stéphane Beaujean), Site officiel du festival de la BD d'Angoulême (vidéo hébergée sur Youtube), 16 avril 2020 (lire en ligne)


J'ai donc commencé à lire Ryôichi Ikegami et Shinji Mizushima un peu plus tard, vers l'âge de 10 ans. J'ai découvert Ryôichi Ikegami dans le magazine Garo. Un exemplaire traînait dans la salle d'attente d'un cabinet d'ORL et en le feuilletant, j'ai été impressionnée par le travail de Ryôichi Ikegami. À l'époque, ses dessins me semblaient, comment dire... Par exemple, quand il dessine les femmes, leur peau semble si douce, et pourtant c'est seulement un dessin au crayon. La texture de la peau était belle... Les histoires sont absurdes, mais j'ai été séduite par ses dessins.
  • « Interview exclusive de Rumiko Takahashi », Rumiko Takahashi (propos recueillis par Stéphane Beaujean), Site officiel du festival de la BD d'Angoulême (vidéo hébergée sur Youtube), 16 avril 2020 (lire en ligne)


Au début, je ne dessinais que des yonkomas [strips verticaux en quatre cases]. Arrivée au lycée, j'ai proposé à un magazine mon premier vrai manga narratif. Mon objectif était de me rapprocher autant que possible du style de Ryôichi Ikegami, même si, au final, cela n'a rien à voir. Mais le dessin s'en inspirait. Plus je dessinais, plus j'intégrais différentes influences, mon style s'en trouvait légèrement modifié, mais la base restait indéniablement celle d'Osamu Tezuka.
  • « Interview exclusive de Rumiko Takahashi », Rumiko Takahashi (propos recueillis par Stéphane Beaujean), Site officiel du festival de la BD d'Angoulême (vidéo hébergée sur Youtube), 16 avril 2020 (lire en ligne)


Citations au sujet de Rumiko Takahashi modifier

La récompenser, c’est aussi réaffirmer que la bande dessinée n’a pas à avoir honte d’être une culture populaire, que le “tout public” n’est pas forcément synonyme de “médiocrité” et que s’adresser en priorité aux adolescents ne veut pas dire qu’on ne fait pas œuvre d’auteur.
  • Au sujet du Grand Prix de la ville d'Angoulême, décerné à Rumiko Takahashi en 2019.
  • « Et pourquoi pas le Grand Prix d'Angoulême pour Rumiko Takahashi ? », Valérie Mangin, Actualitté, 3 janvier 2019 (lire en ligne)


Quarante ans d'une carrière fulgurante, plus de 200 millions d'exemplaires vendus dans le monde, entrée au Eisner Hall of Fame en 2018, Rumiko Takahashi est sans aucun doute l'une des autrices majeures de la bande dessinée mondiale.
  • Communiqué du Festival de la BD d'Angoulême annonçant les finalistes du Grand prix de la ville d'Angoulême en janvier 2019.
  • « BD d’Angoulême : une Japonaise, un Français et un Américain en lice pour le Grand prix », SudOuest.fr Charente, Sud-Ouest, 16 janvier 2019 (lire en ligne)


Rumiko Takahashi s'est toujours attachée à mettre en avant les outsiders et les excentriques, en faisant valoir leur droit à une seconde chance. Pétris de défauts mais aussi profondément humains, ses héros ont ainsi marqué plus d'une génération de lecteurs, au sein d'une œuvre qui, souvent sous le couvert de la comédie, se révèle extrêmement progressiste.
  • Communiqué du Festival de la BD d'Angoulême annonçant les finalistes du Grand prix de la ville d'Angoulême en janvier 2019.
  • « BD d’Angoulême : une Japonaise, un Français et un Américain en lice pour le Grand prix », SudOuest.fr Charente, Sud-Ouest, 16 janvier 2019 (lire en ligne)


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