« Mohamed Mbougar Sarr » : différence entre les versions

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== Citations propres à l'auteur ==
=== ''De purs hommes'', 2018 ===
{{Voir autre projet|De purs hommes|''De purs hommes''}}
C'est parce qu'ils sont aussi seuls, aussi fragiles, aussi dérisoires que tous les hommes devant la fatalité de la violence humaine qu'ils sont des hommes comme les autres. Ce sont de purs hommes parce que à n'importe quel moment la bêtise humaine peut les tuer, les soumettre à la violence en s'abritant sous un des nombreux masques dévoyés qu'elle utilise pour s'exprimer : culture, religion, pouvoir, richesse, gloire... Les homosexuels sont solidaires de l'humanité parce que l'homme peut les tuer ou les exclure. (...) Je crois à la fraternité par l'amour, je crois aussi à la fraternité par la violence.
 
{{Citation|C'est parce qu'ils sont aussi seuls, aussi fragiles, aussi dérisoires que tous les hommes devant la fatalité de la violence humaine qu'ils sont des hommes comme les autres. Ce sont de purs hommes parce que à n'importe quel moment la bêtise humaine peut les tuer, les soumettre à la violence en s'abritant sous un des nombreux masques dévoyés qu'elle utilise pour s'exprimer : culture, religion, pouvoir, richesse, gloire... Les homosexuels sont solidaires de l'humanité parce que l'homme peut les tuer ou les exclure. (...) Je crois à la fraternité par l'amour, je crois aussi à la fraternité par la violence.}}
{{Réf Livre
|titre={{w|De purs hommes}}
|auteur=Mohamed Mbougar Sarr
|éditeur=Philippe Rey, Jimsaan
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}}
 
{{Citation|Je vais sortir, leur causer la plus insoutenable souffrance et leur offrir le plus inestimable cadeau en un seul geste: me transformer en pédé, un pédé qu’ils pourront tout à la fois craindre dans une répulsion viscérale et désirer dans une obscure pulsion de meurtre. Qu’ils me couvrent de crachats, qu’ils me déchiquettent avec leurs dents, qu’ils me brisent les os et me traînent nu par les rues, qu’ils m’injurient et injurient ma défunte mère, qu’ils me jugent indigne de vivre, qu’ils me cassent les dents pour que je suce mieux, comme ils disent, qu’ils me lynchent et m’abandonnent en plein air, viscères au ciel comme une charogne! Qu’ils me chargent de leur haine comme une mule: ils ne feront qu’ajouter à la mienne avant que j’explose au milieu d’eux et que nous mourions tous dans nos haines crevées comme des ulcères, crevées comme des bouillons d’acide. Ils ne sont pas les seuls à savoir haïr. }}
{{Réf Livre
|titre={{w|De purs hommes}}
|auteur=Mohamed Mbougar Sarr
|éditeur=Philippe Rey, Jimsaan
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=== ''La plus secrète mémoire des hommes'', 2021 ===
{{Voir autre projet| La plus secrète mémoire des hommes| ''La plus secrète mémoire des hommes''}}
ah, les merveilleux Africains dont on aime les oeuvres et les personnalités colorées et les grands rires remplis de grandes dents et d'espoir...
 
{{Citation|ah, les merveilleux Africains dont on aime les oeuvres et les personnalités colorées et les grands rires remplis de grandes dents et d'espoir...}}
{{Réf Livre
|titre={{w|La plus secrète mémoire des hommes}}
|auteur=Mohamed Mbougar Sarr
|éditeur=Philippe Rey, Jimsaan
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}}
 
{{Citation|Aucun écrivain africain établi ici ne l'avouera publiquement. Chacun niera, en accompagnant sa déclaration d'une pose rebelle. Mais au fond, cela fait partie des rêves de beaucoup d'entre nous (pour certains, c'est même LE rêve): l'adoubement du milieu littéraire français (qu'il est toujours bon, dans sa posture, de railler et conchier). C'est notre honte, mais c'est aussi notre gloire fantasmée ; notre servitude et l'illusion empoisonnée de notre élévation symbolique. }}
{{Réf Livre
|titre={{w|La plus secrète mémoire des hommes}}
|auteur=Mohamed Mbougar Sarr
|éditeur=Philippe Rey, Jimsaan