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« André Maurois » : différence entre les versions

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{{citation|citation=<poem>C'est le propre du génie que de voir et de comprendre vite. [[w:François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] ne resta en Amérique que cinq mois. Mais que faut-il à un grand écrivain ? Une nuit délicieuse, un campement d'Indiens, quelques visions grouillantes, bigarrées, l'éclat et le clinquant d'un vocabulaire exotique. Là-dessus il reconstruira un monde.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=René ou la vie de Chateaubriand
|auteur=[[w:André Maurois]]
|éditeur=Grasset
|collection=Les Cahiers Rouges
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|ISBN=2-246-18904-7}}
 
{{citation|citation=<poem>Quand [[Jean-Pierre Louis de Fontanes|Fontanes]] vint le prendre chez Mme de Lindsay pour le faire entrer dans Paris par la barrière de l'Etoile, il crut qu'il allait descendre aux enfers. Fontanes dut expliquer qu'il s'agissait plus simplement de descendre les Champs-Elysées. [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] fut surpris d'y entendre des violons, des clarinettes, des tambours et d'y voir, dans les bastringues, danser des hommes et des femmes. La place Louis-XV, où s'était dressée la guillotine et où il croyait encore glisser dans le sang, était tranquille et nue.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=René ou la vie de Chateaubriand
|auteur=[[André Maurois]]
|éditeur=Grasset
|collection=Les Cahiers Rouges
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|ISBN=2-246-18904-7}}
 
{{citation|citation=<poem>En somme, la lutte entre le parti néo-chrétien de [[Jean-Pierre Louis de Fontanes|Fontanes]] et les survivants de la Révolution allait se trouver, dans les ''Martyrs'', transposée en drame du IIIe siècle.
C'était alors à la mode, parmi les monarchistes, que de chercher, dans les histoires de l'Antiquité, des exemples et des prétextes. «Tout le monde veut lire Tacite et les dames, dit-on, n'en trouvent pas la substance trop forte pour elles.» [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] se voyait encouragé dans son dessein par toutes les jolies femmes de la noblesse non ralliée. Sa démission avait fait de lui le héros des salons bien pensants. Dès qu'il revint à Paris, au début de 1805, les châteaux se le disputèrent.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=René ou la vie de Chateaubriand
|auteur=[[André Maurois]]
|éditeur=Grasset
|collection=Les Cahiers Rouges
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|ISBN=2-246-18904-7}}
 
{{citation|citation=<poem>Enfin, au mois d'août 1805, [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] put aller chercher sa femme à Vichy, puis son ami, le fidèle Ballanche, à Lyon, partir pour Genève, où il reçut la tumultueuse visite de Mme de Staël, puis pour la Mer-de-Glace et la Grande-Chartreuse où un orage faillit les tuer, Mme de Chateaubriand galopait dans les torrents tandis que son mari, «qui ne comprenait pas qu'il y eût un danger au monde», disait que ce n'était rien. Au demeurant, voyage assez vain ; le [[Mont Blanc|Mont-Blanc]] l'avait déçu.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=René ou la vie de Chateaubriand
|auteur=[[André Maurois]]
|éditeur=Grasset
|collection=Les Cahiers Rouges
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