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|chapitre=2 — La Mafia entre dans le système italien 1876-1890
|traducteur=Anne-Marie Carrière
|ISBN=978-2-262-02727-8}}
 
{{citation|citation=<poem>Quand on lui demanda de définir la Mafia, Pitrè indiqua que le mot venait de l'arabe «mascias» signifiant conscience exagérée de sa propre personne, refus de se soumettre au plus fort — sentiment qui, dans les classes pauvres, pouvait mener à la délinquance.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Cosa Nostra — La mafia sicilienne de 1860 à nos jours
|auteur=John Dickie
|éditeur=Perrin
|collection=Tempus
|année=2007
|page=171
|partie=Le meurtre de Notarbartolo
|chapitre=3 — Coruption en haut lieu 1890-1904|traducteur=Anne-Marie Carrière
|ISBN=978-2-262-02727-8}}
 
{{citation|citation=<poem>Cesare Mori se targuait de savoir beaucoup de choses, en particulier de connaître la mentalité sicilienne, connaissance fondée sur ses années d'expériences acquises dans la région de Trapani. Elémentaire, dogmatique et grossière, sa théorie servirait de base à sa croisade contre la Mafia : «J'ai pénétré l'esprit du peuple sicilien et j'ai découvert, sous les douloureuses cicatrices laissées par des siècles de tyrannie et d'oppression, une âme enfantine, simple et bonne, apte à tout colorer de sentiments généreux, toujours encline à se faire des illusions, à espérer et à croire, et prête à déposer tout son savoir, son affection et sa coopération aux pieds de celui qui montre un désir de réaliser son rêve légitime de justice et de rédemption.»
La clé du succès de la Mafia, affirmait-il, était sa capacité à profiter de la vulnérabilité et de la crédulité nichées au coeur du caractère sicilien.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Cosa Nostra — La mafia sicilienne de 1860 à nos jours
|auteur=John Dickie
|éditeur=Perrin
|collection=Tempus
|année=2007
|page=171
|partie=L'homme au coeur poilu
|chapitre=4 — Socialisme, fascisme, Mafia 1893-1943
|ISBN=978-2-262-02727-8}}
 
{{citation|citation=<poem>Gentile offre une image facinante de la façon dont, avant l'ère de la prohibition, des hommes d'honneur disséminés sur tout le territoire américain coordonnaient leurs activités. Des condamnations à mort à l'encontre de certains chefs, édictées dans une ''borgata'', prenaient effet dans toutes les autres. Un conseil restreint incluant uniquement les grands patrons décidait des exécutions les plus importantes. Une assemblée générale élisait les ''capi'' et débattait des contrats d'élimination de certains mafiosi. Ce genre de réunions pouvait rassembler cent cinquante hommes, patrons venus des quatres coins des Etats-Unis avec leur entourage. Gentile hésite à appeler ces réunions des «tribunaux» et se montre plutôt méprisant sur les «procédures judiciaires» adoptées au cours de ces assemblées générales. «Elles étaient constituées d'hommes aux trois quart illettrés. L'éloquence était l'art qui les impressionnait le plus. Plus vous saviez parler, plus vous étiez écouté et plus vous pouviez manipuler cette bande de péquenauds.»</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Cosa Nostra — La mafia sicilienne de 1860 à nos jours
|auteur=John Dickie
|éditeur=Perrin
|collection=Tempus
|année=2007
|page=247
|partie=L'Amérique de Cola Gentile
|chapitre=5 — La Mafia s'installe en Amérique 1900-1941
|ISBN=978-2-262-02727-8}}