« Giacomo Leopardi » : différence entre les versions

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{{Citation|citation=<poem>- Il me revient à l’esprit, le jour où je sentis pour la première fois l’assaut de l'amour et où je dis : Hélas ! si c’est l'amour, comme il fait souffrir.
 
- Les yeux à toute heure tournés et fixés vers le sol, je regardais celle qui la première et innocemment ouvrit l’entrée de ce coeur.
 
- Ah ! comme tu m'as mal gouverné, amour ! Pourquoi une si douce passion devait-elle apporter avec elle tant de désir, tant de douleur ?
 
- Pourquoi ce plaisir si grand me descendait-il dans le cœur, non pas serein, entier et libre, mais plein de souffrance et de lamentation ?</poem>|précisions=''Le premier amour''}}
[…]
-L'image immaculée et candide qui était peinte dans mon âme, je craignais de la troubler, comme le vent trouble l'onde d'un lac.
-Et ce remord de n'avoir pas joui pleinement, qui alourdit l'âme et change en poison le plaisir qui est passé.
-Pendant ces jours lointains me piquait au coeur à tout instant : la honte ne faisait pas encore dure morsure dans mon âme.
-Au ciel et à vous, âmes nobles, je jure que aucun désir ne m’entra dans le coeur, que je brule d’un feu pur de toute souillure.
-Ce feu vit, et elle respira dans ma pensée la belle image de celle qui me donna jamais que des plaisirs célestes,
Et je m'en contente.
{{Réf Livre|titre=Poésie|auteur={{w}}|éditeur=Ebookmalin|année=2013|ISBN=978-2-36788-139-3|page=66}}