« Tombe » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Clelie Mascaret (discussion | contributions)
La fée Didier (discussion | contributions)
→‎Littérature : hors critères
Ligne 87 :
|page= 142
}}
 
== Littérature ==
=== Nouvelle ===
==== [[Gérard de Nerval]], ''Les Filles du feu'', 1834 ====
''' Sylvie '''
{{citation|citation=Voici les peuplier de l'île, et la tombe de [[Jean-Jacques Rousseau|Rousseau]], vide de ses cendres. Ô sage ! tu nous avais donné le lait des forts, et nous étions trop faibles pour qu'il pût nous profiter. Nous avons oublié tes leçons que savaient nos pères, et nous avons perdu le sens de ta parole, dernier écho des sagesses antiques. Pourtant ne désespérons pas, et comme tu fis à ton suprême instant, tournons nos yeux vers le soleil !}}
{{Réf Livre|titre=Les Filles du feu|auteur=[[Gérard de Nerval]]|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1997|année d'origine=1834|page=131|partie=''Sylvie — Souvenir du valois''|section=IX. Ermenonville|ISBN=2-8771-4348-1}}
 
=== Poésie ===
==== [[Paul Eluard]] , ''L'Amour la poésie'', 1929 ====
''' Armure de proie '''
{{Citation|citation=<poem>Pour en finir
Une tombe ornée de très jolis bibelots
Un voile de soie sur les lenteurs de la luxure
Pour en finir
Une hache dans le dos d'un seul coup.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Capitale de la douleur ''suivi ''de L'amour la poésie|auteur=[[Paul Eluard]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1929|page=205|partie=Comme une image|section=IV. Armure de proie|ISBN=978-2-07-030095-2}}
 
=== Prose poétique ===
==== [[Robert Desnos]], ''Deuil pour deuil'', 1924 ====
{{citation|citation=Un fossoyeur s'assied sur une tombe [...]. D'une taupinière à ses pieds sort une lumière verdâtre qui ne l'étonne guère, lui, habitué au silence, à l'oubli et au crime et qui ne connaît de la vie que le doux bourdonnement qui accompagne la chute perpendiculaire du soleil au moment où, serrées l'une contre l'autre les aiguilles de la pendule fatiguées d'attendre la nuit appellent inutilement du cri fatidique douze fois répété le violet défilé des spectres et des fantômes retenus loin de là, dans un lit de hasard, entre l'amour et le mystère, au pied de la liberté bras ouverts contre le mur.}}
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1924|page=137|ISBN=978-2-07-027695-0}}
 
{{citation|citation=Et tandis que les cieux retentissaient du bruit des serrures divines fermées en hâte, le fossoyeur, le fossoyeur mourait sous l'entassement cannibale des clefs, sur la tombe de Guillaume le Conquérant, tandis que, dans la taupinière, à la lumière verte, se déroulaient les funérailles de la fourmi d'or, la serrure des intelligences.}}
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1924|page=139|ISBN=978-2-07-027695-0}}
 
{{citation|citation=L'espace d'une minute je considérai les différents aspects de cette importante question, j'évoquai les vieilles femmes des côtes réduites à rechercher la compagnie des hippocampes et qui, lorsque l'étreinte a été trop longue, remontent lentement à la surface. Les molitors les repêchent à l'aube et cela fait une tombe de plus et une femme de moins.}}
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1924|page=144|ISBN=978-2-07-027695-0}}
 
==== [[Robert Desnos]], ''La liberté ou l'amour !'', 1927 ====
{{citation|citation=Perdu entre les segments d’un horizon féroce, l’explorateur casqué de blanc s’apprête à mourir et rassemble ses souvenirs pour savoir comment doit mourir un explorateur : si c’est les bras en croix ou face dans le sable, s’il doit creuser une tombe fugitive en raison du vent et des hyènes, ou se recroqueviller dans la position dite en chien de fusil qui tourmente les mères de famille, quand elles constatent que leur progéniture l’a choisie pour dormir, si le lion sera son bourreau, ou l’insolation, ou la soif.}}
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour !|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1927|page=99|section=IX. Le palais des mirages|ISBN=978-2-07-027695-0}}
 
== Voir aussi ==
Récupérée de « https://fr.wikiquote.org/wiki/Tombe »