« Mère » : différence entre les versions

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{{citation|Il s’agit d’éteindre et de tarir en soi cette envie dont a si bien parlé Mélanie Klein, dans l’un de ses derniers et meilleurs écrits, cette envie prédatrice et tenaillante qui s’exerce avec virulence envers tout ce qui est capable de dispenser richesse psychique et créativité, à commencer par le sein maternel. Dès lors que l’objet est non seulement vidé, mais cloué au sol par les tâches qui lui sont infligées, dès lors qu’il est impérieusement soutiré, il n’a plus rien d’enviable, réduit qu’il a été à l’état d’ustensile.}}
{{Réf Pub|nom=Pensée perverse et décervelage|date=1992|lieu=Mouvement pervers narcissique ''Plaisir manipulatoire, et faire-valoir narcissique''|source=[http://sites.google.com/site/archivesdetrait/liens-psy-sur-le-web/2-paul-racamier-1924-1996-wiki/2-paul-racamier-1992-pensee-perverse-et-decervelage]|parution=Trait pour trait ''Mouvement de travail et de recherche autour de la psychanalyse''|auteur=[[Paul-Claude Racamier]]}}
 
=== [[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]], ''Les Perversions sexuelles et narcissiques'', 2005 ===
''' Caractéristiques des perversions '''
{{Citation|citation=Le processus pervers est en relation avec le fantasme de castration. Dans toutes les perversions, il y a déni de l'absence de pénis de la mère, c'est-à-dire de la différence des sexes et, donc, du fantasme de castration. Ce déni entraîne un clivage, séparation du moi entre deux attitudes opposées, l'une admet la réalité de la différence des sexes, l'autre l'ignore.}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=[[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=40|partie=II. Caractéristiques des perversions|chapitre=2. Critères psychopathologiques|section=2.1 Les conceptions freudienne|ISBN=2-200-34042-7}}
 
{{Citation|citation=Pour [[Jacques Lacan|Lacan]], le pervers oppose à la castration une face qui reconnaît le manque structurel de l'objet du désir, mais aussi, et simultanément, une face, relevant de l'imaginaire, qui affirme l'existence de cet objet que le sujet ne peut que vouloir. C'est l'importance accordée par le pervers au fantasme et à l'imaginaire en général, au détriment du symbolique, qui constitue la source de l'acte pervers et de la quête de jouissance, position psychique qui tient à l'échec de la structuration oedipienne. En effet, l'accès à l'Oedipe fait que le sujet renonce à l'objet primordial, renoncement qui inaugure la possibilité du désir supposant l'existence du désir de l'autre. La perversion, avatar de l'angoisse de la castration, réalise par le déni de la castration maternelle un fragile équilibre entre une reconnaissance de la différence des sexes et une jouissance, dans le défi et la transgression, qui s'affranchit du désir de la mère pour le père.}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=[[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=49|partie=II. Caractéristiques des perversions|chapitre=2. Critères psychopathologiques|section=2.2 Les conceptions post-freudiennes b) Structure perverse ?|ISBN=2-200-34042-7}}
 
{{Citation|citation=Sur le plan clinique, le pervers se signale par son absence de conflictualisation apparente, de culpabilité, la faiblesse de l'élaboration psychique (capacité de mettre en mots), la difficulté d'utiliser la parole comme voie de décharge de l'excitation, l'importance de la décharge des pulsions, la mise en acte, le fonctionnement par clivage, le fait que les scénarios de mise en acte sont infiltrés d'éléments de scènes primitives violentes et sadiques où la mère est ressentie comme ayant un rôle actif.}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=[[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=50|partie=II. Caractéristiques des perversions|chapitre=3. Invariants psychopathologiques|section=|ISBN=2-200-34042-7}}
 
{{Citation|citation=Pour R.J Stoller (1975), la perversion est une forme érotique de la haine. Elle est liée à un trouble de l'identité sexuelle (du développement de la masculinité) issu de trois formes d'hostilité : la ''colère'' de devoir abandonner le bien-être primordial (dyade mère-enfant, prime enfance), la peur de ne pas arriver à échapper à l'emprise maternelle, et le besoin de ''vengeance'' vis-à-vis de la mère qui a provoqué cette situation. Pour lui la première identification de l'homme est féminine, l'identification masculine se faisant dans un second temps ; l'homme abandonne la position protoféminine au moment de la séparation-individuation. Aussi, la perversion est-elle un des aléas de cette phase, l'enjeu étant la projection de la haine. Il établit la perversion comme ''meurtre de la mère'' perçue comme une menace à l'identité sexuelle de l'homme. L'acte place alors le pervers dans une position triomphale de vainqueur, « triomphe illusoire à répéter à l'infini », qui explique la compulsion de répétition.}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=[[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=51|partie=II. Caractéristiques des perversions|chapitre=3. Invariants psychopathologiques|section=3.1 L'Oedipe et la castration b) Problématiques pré-oedipiennes du pervers|ISBN=2-200-34042-7}}
 
=== [[Cédric Roos]], ''La relation d'emprise dans le soin'', 2006 ===
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