« Jorge Luis Borges » : différence entre les versions

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|auteur=Jorge Luis Borges}}
 
{{citation|Borges s'arrête à nouveau. Je me sens un peu gêné, planté au milieu de cette rue animée où les gens nous bousculent tandis que Borges, tel le vieil OEdipe, m'empoigne le bras et déclare : "Les panthéistes se représentaient l'univers comme habité par une seule personne, Dieu, un Dieu qui rêve toutes les créatures du monde, nous compris. Selon cette philosophie, nous sommes les rêves de Dieu et nous l'ignorons." Et quelques pas plus loin : "Mais Dieu sait-il que des petits bouts de Lui marchent en ce moment dans la foule de la Calle Florida ?" Et, s'arrêtant une fois encore : "Mais peut-être n'est-ce pas notre affaire."}}
{{Réf Livre
|titre=Chez Borges
|éditeur=Actes Sud
|année=2003
|traducteur=Christine Le Boeuf
|page=62-63|ISBN=2-7427-4257-3
|auteur=Alberto Manguel}}
 
{{citation|"Quelqu'un qui désire être immortel doit être fou, hein ?"</br>Dans le cas de Borges, c'étaient son oeuvre, ses sujets, la matière dont était fait son univers qui étaient immortels, et c'est pourquoi il n'éprouvait pas le besoin de rechercher une existence éternelle. "Le nombre des thèmes, des mots, des textes est limité. Par conséquent rien ne se perd jamais. Si un livre est perdu, quelqu'un l'écrira de nouveau, tôt ou tard. Cela devrait suffire à n'importe qui, comme immortalité", me dit-il un jour où il parlait de la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie.}}
{{Réf Livre
|titre=Chez Borges
|éditeur=Actes Sud
|année=2003
|traducteur=Christine Le Boeuf
|page=74|ISBN=2-7427-4257-3
|auteur=Alberto Manguel}}
 
 
{{interprojet|commons=Jorge Luis Borges|w=Jorge Luis Borges}}