« Mère » : différence entre les versions

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{{citation|citation=[Les hommes] cherchent [...] à prévenir le pouvoir redouté de la femme en la poussant à adopter envers eux une attitude maternelle [...]. Il ne se sentira pourtant pas tout à fait délivré de son appréhension car en considérant la femme comme une mère, il se transforme lui-même en enfant et risque ainsi de pâtir de son propre enfantillage. Dans ce cas, il peut être victime de sa propre faiblesse qui, une fois de plus, rend la femme maîtresse de la situation.}}
{{Réf Livre|titre=Les Mystères de la femme|auteur=[[Mary Esther Harding]]|traducteur=Eveline Mahyère|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite Bibliothèque Payot|année=2001|année d'origine=1953|page=63|chapitre=II. La lune, dispensatrice de fertilité|ISBN=2-228-89431-1}}
 
{{citation|citation=En des jours extrêmement anciens, avant que la civilisation eût beaucoup évolué, on considérait l'instinct féminin comme purement animal. Le soin farouche avec lequel la mère veillait sur ses petits et la violence de son désir du mâle pendant la saison des accouplements étaient alors les caractéristiques les plus marquées de la femme comme de la bête. Au fur et à mesure que la civilisation progressa, les femmes commencèrent à ressentir un sentiment qui ressemblait à ce que nous appelons amour et la déesse des femmes se dégagea peu à peu de sa nature animale. On la représenta sous les traits d'une femme, mais la sauvagerie de son instinct féminin n'était pas loin.}}
{{Réf Livre|titre=Les Mystères de la femme|auteur=[[Mary Esther Harding]]|traducteur=Eveline Mahyère|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite Bibliothèque Payot|année=2001|année d'origine=1953|page=80|chapitre=III. Premières représentations de la déesse lune|ISBN=2-228-89431-1}}
 
{{citation|citation=<poem>[...] s'il en reste à un stade relativement infantile au lieu d'incorporer à sa propre psyché les qualités émotionnelles et sentimentales qui devraient lui être transmises par son anima, [l'homme] s'obstine à les chercher hors de lui-même dans leur projection sur une femme, ses rapports avec le principe féminin demeurent inconscients et lui, de ce fait, puéril.
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