« Pourpre » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Motisse38 (discussion | contributions)
Motisse38 (discussion | contributions)
Ligne 23 :
 
=== Roman ===
==== [[Colette]], ''La Maison de Claudine'', 1922 ====
{{Citation|citation=Je n’aiderai personne à contempler ce qui s’attache de splendeur, dans mon souvenir, aux cordons rouges d’une vigne d’automne que ruinait son propre poids, cramponnée, au cours de sa chute, à quelques bras de pin. Ces lilas massifs dont la fleur compacte, bleue dans l’ombre, pourpre au soleil, pourrissait tôt, étouffée par sa propre exubérance, ces lilas morts depuis longtemps ne remonteront pas grâce à moi vers la lumière, ni le terrifiant clair de lune — argent, plomb gris, mercure, facettes d’améthystes coupantes, blessants saphirs aigus —, qui dépendait de certaine vitre bleue, dans le kiosque au fond du jardin.}}
{{Réf Livre|titre=La Maison de Claudine|auteur=[[Colette]]|éditeur=Imprimerie Moderne de Nantes|collection=Super-Bibliothèque|année=1976|année d'origine=1922|page=9|section=Où sont les enfants ?|ISBN=2-261-00093-6}}
 
==== [[Virginia Woolf]], ''Les Vagues'', 1952 ====
{{citation|citation=On voit briller les yeux d'oiseaux qui s'approchent à petits sauts — des aigles, des vautours. Ils nous prennent pour des arbres abattus. Ils picorent un ver — plutôt un cobra à lunettes — et le laissent avec sa cicatrice brune purulente se faire déchiqueter par des lions. C'est notre monde à nous, éclairé par des croissants de lune et des étoiles de lumière ; et de grands pétales à demi transparents bloquent les ouvertures comme autant de fenêtres pourpres.}}