« Simone Weil » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
JackBot (discussion | contributions)
Ligne 394 :
|section=écrit en 1943
|page=127}}
 
{{citation|L'enracinement reste peut-être le besoin le plus important de l'âme humaine. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l'existence d'une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d'avenir. Participation naturelle, c'est-à-dire amenée automatiquement par le lieu, la naissance, la profession, l'entourage. Chaque être humain a besoin d'avoir de multiples racines. Il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle par l'intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie. Les échanges d'influence entre milieux très différents ne sont pas moins indispensables que l'enracinement dans l'entourage naturel. Mais un milieu déterminé doit recevoir une influence extérieure non pas comme un apport mais comme un stimulant qui rende sa vie propre plus intense. Il ne doit se nourrir des apports extérieurs qu'après les avoir digérés.
|précisions=Simone Weil, ''L'enracinement'', 1949
}}
{{Réf Livre
|titre=Nos Limites
|auteur=Gaultier Bès
|éditeur=Le centurion
|année=2014
|ISBN=978-1-0928-0112-5
|page=61, 62
}}
 
== ''La Condition ouvrière'', 1951 ==